samedi 19 novembre 2016

Le Vaisseau Conception Ren Mai (Rèn Mài 任脉)



Le Vaisseau conception fait partie des huit Merveilleux Vaisseaux (奇經八脈, jī jīng bā mài ). Ceux-ci ont en commun de stocker les souffles ( (, qì)  alors que dans les douze méridiens principaux les souffles circulent. Ces réservoirs d’énergie, notamment dans les vaisseaux gouverneur et conception, absorbent l’excès des souffles dans les douze méridiens principaux et en fournissent lorsque celui-ci est déficient.

mardi 15 novembre 2016

Méditation pour recueillir l'essence de la lune

Pour régénérer l'énergie épuisée, les praticiens de Qi Gong utilisent la méditation de « l'absorption de l'essence de la Lune » en parallèle avec celle de l'essence du Soleil.
Parfois appelée « Crème de Lune » ou « Fraîche Lumière », l'essence vitale de la Lune alimente les Reins, renforce le Jing, la Moelle et le Cerveau, tout en contribuant à la longévité. On pratique cette méditation seulement neuf jours par mois : trois jours avant, pendant et après la Pleine Lune, car ce sont les nuits les plus claires du mois. Il ne faut surtout pas pratiquer pendant la transition de la Nouvelle Lune, car l'essence vitale de la Lune est trop insuffisante pour être recueillie. La méditation de l'absorption de l'essence de la Lune se déroule en dix étapes.
On doit pratiquer la méditation d'absorption de l'essence de la Lune seulement les nuits sans nuages, pendant lesquelles la Lune est entièrement visible. Il faut éviter de pratiquer les jours de brouillard, de brume, de gros nuages et des éclipses lunaires car cela entraînerait le développement du Qi pervers.

dimanche 16 octobre 2016

Utilisation de la circulation de l’énergie dans le Qi Gong

 Une fois que l’adepte du Qi Gong peut ressentir l’énergie dans le corps, il peut la guider dans tout le corps On va utiliser la concentration pour augmenter ou disperser l’énergie dans le corps.
Le Qi possède différentes caractéristiques dont l’une des plus fondamentales est le mouvement. Selon les anciens, le Qi est en activité et en mouvement constants.

lundi 26 septembre 2016

Le Bagua dans la pratique du Qi Gong et du Tai Ji

Le Bagua dans la pratique du Qi Gong
Dans la tradition monastique taoïste, le Ba Gua avait une méthode de base, le Mudra à une main, qui a évolué à partir de la marche en cercle du Bagua. Différentes postures de Qi Qong servent de préparation à cette marche tel que tenir ses bras immobiles dans l'espace pendant que les pieds sont en mouvement. En maintenant cette posture, le but est d'apporter de l'énergie du ventre et de la colonne vertébrale au bout des doigts et de stabiliser les alignements internes du haut du corps.
Une fois que le Nei Gong des postures spécifiques de Qi Gong du bagua a été intégré, le mudra à une main est suffisant pour permettre aux praticiens de développer et de manipuler les énergies à l'intérieur de leur corps, de les unir à celles en dehors de leur corps et, éventuellement, de se connecter directement aux huit énergies en mutation cartographiés par le Yi Jing.
Les Taoïstes croyaient que l'ensemble de l'univers est représenté et présent à l'intérieur du corps de chaque être humain. L'esprit d'un être humain est donc capable de manipuler les huit énergies car elles existent à l'intérieur du corps. Avec la pratique, vous pouvez résonner à l'unisson  intime des énergies de l'univers qui sont extérieures à  votre corps. À cette fin, les taoïstes ont développé des méthodes de méditation.
Utilisant le Yi Jing comme un guide pratique, le bagua et le tai - chi sont deux méthodes développées par les taoïstes pour l' exploration et l' équilibre entre les huit énergies universelles à l' intérieur et à l' extérieur du corps.
Il convient de commencer physiquement par des exercices énergétiques , comme le Qi Gong, le Ba Gua ou Tai-chi pour éliminer les blocages et équilibrer les quatre premiers corps énergétiques  (corps physique, corps éthérique, corps mental et le corps émotionnel).
Par des mouvements plus sophistiqués et des méthodes de méditation les énergies sont purifiés et équilibrés dans les quatre corps d'énergie restantes.
En équilibrant les énergies en vous, la compassion et votre état naturel suivent. En développant la capacité d'expérimenter simultanément une plongée dans votre corps et l'expérience directe de ce qui se passe en dehors de votre corps, vous gagnez une compréhension des énergies universelles et de leur fonctionnement.
Plus important encore , ceux qui pénètrent encore plus profondément dans le Yi Jing découvrent finalement ce qui est immuable et reste constant dans tout l'univers. Alors que les huit énergies se combinent à l'infini par des transformations alchimiques et des transmutations-le Dao ne change jamais.
Il y a cinq éléments particulièrement importants dans la pratique de bagua et le tai-chi (taiji) en tant qu'art énergétique de développement du Qi  pour la santé. Comme tous les cinq entrent en jeu en synergie, ils font circuler tous les fluides du corps de manière uniforme et puissamment, y compris le sang et les fluides interstitiels entre les cellules.
Le développement d' une énergie en spirale implique toutes les parties du corps, y compris la cavité abdominale, les organes internes, la moelle osseuse, les tendons, les ligaments, les muscles et les couches les plus profondes du fascia. Parfois, les actions de torsion externes sont évidentes. D'autres fois, elles se produisent trop profondément dans le corps pour donner des indices visuels qui permettraient à ceux qui ne sont pas formés à  es reconnaître spécifiquement.
Selon les sources taoïstes, il existait déjà en 1180 styles de déplacement en cercle qui utilisaient les trigrammes (ba gua = huit trigrammes) et qui utilisaient les principes d’évolutions de ces trigrammes. Dans la société mondaine, le Ba Gua est devenu connu au 18ème siècle. Il existe des livres qui sont des traductions de différents textes taoïstes (« L’alchimie du Ba Gua » et « l’alchimie du Tai Chi ») qui relatent la façon dont s’est passée l’évolution de la transformation de l’énergie dans certains styles qui sont les précurseurs des Ba Gua contemporains.
Parmi les pratiques de Qi Gong utilisant le Ba Gua, citons  :
Le Bagua dans la pratique du Tai Ji 
La pratique du Tai Ji Quan et c'est ce qui fait sa valeur, contient la pensée philosophique de Wu Xing (cinq mouvements ou cinq éléments) et le Ba Gua (les huit trigrammes. Il allie la douceur et la force, le mouvement et le repos. on compare souvent ces mouvements à la délicatesse du chat, à la mobilité du poison et à la subtilité des fils de soie, caractérisé par une légèreté gracieuse, une continuité harmonieuse et une sensibilité extrême. Ainsi le compare t'on souvent à une "aiguille cachée dans du coton". 

Le secret du Tai Ji Quan

 Le Tai Ji Quan, ce n'est pas uniquement un travail sur le Tai Ji, dont le Yin-Yang en forme de poisson n'est qu'un symbole exprimant le vide et le plein, la croissance et la décroissance, l'avancée et le recul. Ce qui importe pour la pratique du Tai Ji Quan, c'est d'explorer le secret du diagramme du Tai Ji adapté du Zhou Dun Yi (environ 1050 après J;C.).
Les treize formes classiques du Tai Ji Quan sont composées :
-     des huit formes d'exécution des mouvements du Tai ji, inspirées du Ba Gua - les huit trigrammes
-     des cinq pas - avancer : Jin, reculer: Tu, tourner : Gu, retourner : Pan, fixer : Ding - qui incarnent les caractères spécifiques des cinq éléments.
C'est là l'essentiel de la pratique du Tai Ji Quan.
Ces techniques de combat élaborées par nos ancêtres à la suite d'une longue pratique sont non seulement des exercices physiques gracieux susceptibles d'embellir le corps des pratiquants, mais encore des exercices de santé, des exercices thérapeutiques.
Gestes, directions et trigrammes 
Traité sur le taiji Quan attribué à Zhang Sanfeng
«…La longue boxe est semblable aux flots du fleuve Bleu ou de la mer, qui se meuvent continuellement et sans fin.
Peng (parer vers le haut), Lu (tirer vers l’arrière), Ji (presser), An (repousser), Cai (trancher), Lie (tordre, exercer une force en spirale), Zhou (donner un coup de coude) et Kao (donner un coup d’épaule), représentent les huit trigrammes.
Avancer, reculer, se déplacer vers la gauche, se déplacer vers la droite et se fixer au centre correspondent aux cinq éléments, respectivement au métal, au bois, à l’eau, au feu et à la terre
Parer, tirer vers l’arrière, presser, et repousser (Peng, Lu, Ji et An) correspondent respectivement aux trigrammes Qian, Kun, Kan, Li ; ils représentent les quatre points cardinaux
Trancher, tordre, donner un coup de coude, et donner un coup d’épaule (Cai, Lie, Zhou et Kao) correspondent respectivement aux trigrammes Xun, Zhen, Dui et Gen qui représentent les quatre coins ou  orientations diagonales
Ces gestes représentent les treize mouvements ».
 Les cinq pas
Si nous reprenons les liens tissés entre les déplacements et les  éléments décrits dans « le traité du taiji quan », nous obtenons ce diagramme. Voici une première proposition en adéquation avec le texte.
 
Remarquons que les associations entre éléments et déplacements ont ceci de particulier qu’elles ne correspondent pas à celles utilisées en énergétique chinoise. De nombreux auteurs ont donc préféré associer éléments et direction en fonction de cette théorie, même si ces propositions ne respectaient donc plus ainsi le texte initial du "traité du taiji quan". Voici une deuxième proposition en adéquation avec la théorie de l’énergétique chinoise.
 
 

Les huit formes d'exécution de base

Le texte du "traité du taiji Quan" associe chacun des gestes du taiji Quan à un trigramme du CIEL ANTÉRIEUR et à une direction de l'espace. La disposition des trigrammes se présente selon celle dite du Ciel antérieur attribué à Fu Xi.  Nous retrouvons la disposition en étoile. 
 



Les huit gestes de bases
Intitulé du geste
Mouvements
Direction
Peng
Parer, faire rebondir, Tendre
Sud
Lu
Dégager, dévier sur le côté à l'aide d'une ou deux mains, Ramener
Ouest
An
Pousser
Nord
Ji
Presser, pousser, repousser
Est
Cai
Cueillir, saisir
Nord-Ouest
Lie
Tordre (l'articulation), Esquiver
Sud Est
Zhou
Coup de coude, utiliser la force de l'adversaire pour le combattre
Nord Est
Kao
Coup d'épaule, Heurter
Sud-Ouest

 
 Shi san shi : gestes, trigrammes, directions, éléments, déplacements
La complémentarité des cinq phases (Wuxing) et des huit trigrammes (Bagua) trouve une autre application dans le Tai Chi Quan lui-même, lorsqu'on parle des "treize postures" (car en effet, 8+5=13). A partir de ces treize formes, le Tai Ji Quan s'est développé en plusieurs écoles dont les styles diffèrent par des caractéristiques spécifiques : on distingue les styles Cheng, Yang, Wu et Sun. Le plus répandu et le plus pratiqué est le style Yang.
 
Associons maintenant les deux diagrammes précédents, celui des cinq déplacements avec celui des huit gestes associés aux huit trigrammes, combinant ainsi les 13 postures, cela donne ceci :

 






 
 

 

dimanche 25 septembre 2016

Postures statiques du Ba gua

Le Ba Gua est un art énergétique chinois interne associé au Yi-Jing, livre des mutations, l'un des plus anciens livres philosophiques du monde.
Ce qi gong dynamique ou statique évoque le changement perpétuel ; fait de façon statique, il se veut méditatif. Les 8 mouvements correspondent aux 8 trigrammes qui manifestent les mouvements dans l’univers. Cette série, outre dynamiser l’énergie, dans tout le corps, stimule particulièrement l’énergie dans les paumes des mains.  Pratiquer les 8 paumes du Ba Gua nous permet de créer l’ harmonise en nous et avec notre environnement, en connexion avec les éléments. Se relier à l’univers nous relie à notre source profonde.

Le Créateur乾 Qián


Le créateur