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mardi 22 juin 2021

Comment stimuler le cerveau ?

Tonifier et maintenir ses facultés mentales et perceptives passent, en énergétique chinoise, par l’entretien de la santé des reins et du coeur

·    en utilisant nos capacités mentales et évitant l'inactivité intellectuelle
le cerveau est un peu comme un muscle. Plus nous utilisons nos capacités mentales et plus notre cerveau devient fort. Il faut donc le faire travailler pour le maintenir en forme. Le simple fait d'y  réfléchir vous aide à stimuler votre cerveau.
Le mieux pour l'entraîner n'est pas de faire des choses faciles pour soi, Quand on revoit pourquoi on s'est trompé, c'est à ce moment là que le cerveau se développe le plus; A tout âge, on peut rendre ses facultés intellectuelles plus performantes. Au-delà des exercices mnémotechniques parfois rébarbatifs, il existe des méthodes plus douces destinées à nous épanouir, à améliorer notre perception du réel, à développer notre créativité.

    en jouant aux échecs ou aux cartes
ce qui permet d'entraîner le lobe frontal; région du cerveau responsable des fonctions exécutives. De même, les mots croisés et les sudokus sont une très bonne idée.

« Il est particulièrement sensible à la dégénérescence et aux effets du vieillissement », indique le Dr Kosik.

Selon une étude de 2014 de l’université du Wisconsin, le volume du lobe frontal des adultes âgés qui s’amusent avec des casse-tête ou des jeux de société dépasse celui de ceux qui ne jouent pas. Ce que préconisait le célèbre physicien afin de stimuler son cerveau: l’apprentissage par le jeu.

    en étirant ses connexions neurales
   En dessinant ou en , vous faites des calculs spatiaux et vous vous concentrez sur des détails. Cela protège les octogénaires des détériorations cognitives. Des sujets de 60 à 70 ans suivant un cours d’arts plastiques ont eu des résultats étonnants lors de tests de résilience psychologique. L’imagerie par résonance magnétique a révélé que leurs synapses avaient créé de nouvelles connexions.

    en écoutant de la musique, chantant ou jouant d'un instrument
 Dès les années 1990, à l’université de Caen, le Pr Hervé Platel, neuropsychologue, a observé les effets de la musique sur le cerveau. La mémoire musicale persiste même chez les patients touchés par l’Alzheimer. 

    On constate chez les musiciens une plus forte concentration de neurones dans l’hippocampe, région des processus mnésiques. Des travaux similaires ont lieu au CHU de Dijon sur l’influence d’une stimulation musicale précoce chez les patients victimes d’un AVC. Pour le Pr Emmanuel Bigand, qui mène cette étude, écouter de la musique, chanter ou jouer d’un instrument stimule le cerveau et l’aide à lutter contre le vieillissement. Apprendre à jouer d’un instrument de musique est le plus efficace, car il nécessite une coordination d’esprit et de mouvements


    en faisant travailler sa mémoire
Il n’y a pas d’âge pour travailler sa mémoire

Les exercices de mémoire, apprendre quelques phrases par cœur pour un spectacle ou participer à un atelier de théâtre mobilise l’hippocampe, le cortex temporal et le lobe frontal, explique le Pr Kosik. Des sujets ayant suivi un cours de théâtre deux fois par semaine pendant un mois ont stimulé leur capacité de mémoriser des mots, des chiffres, et même de courtes histoires. Une étude ultérieure a attesté l’amélioration de leur élocution de 12 %, et de leur mémoire de 19 %.

·    en limitant le travail de notre cerveau
Aujourd'hui nous sommes bombardés d'information. Or le cerveau est malléable, car il est "informable". Mais le cortex préfrontal ne gère qu’une certaine quantité d’informations à la fois ; il épuise vite ses ressources".  Il  nous faut apprendre à lutter contre ce trop plein, qui condamne à l'anxiété.

L'idéal serait de travailler par séquences de durée limité, idéalement des périodes de 90 minutes entrecoupées d’un quart d’heure de pause.

Il convient de s'appliquer à faire une chose à la fois, car "chaque processus (décider, mémoriser, inhiber etc.) emploie des circuits différents qui se concurrencent entre eux.

Du point de vue scientifique, une activité excessive du cerveau a un impact sur tout le corps et tout y est activé : nerfs, hormones, muscles, tissus et organes. Lorsque le mental se calme, que nous pouvons ralentir ou arrêter les activités mentales et émotionnelles inutiles (rêverie, critique, apitoiement sur soi, dialogue intérieur et associations libres d’idées), activités qui occupent la plupart de notre journée, les cellules et les tissus de notre cerveau et de notre corps se reposent et récupèrent. Elles dépensent donc moins d’énergie et en entreposent davantage. Cela nous aide à augmenter le niveau général d’énergie dans notre organisme.

Pour le Dr Tran, la majorité des maladies psychosomatiques de notre époque dérivent d’un cerveau  en suractivité.

Le point VG20 Bai Hui aide le cerveau à récupérer de sa fatigue chronique. Situé au sommet du crâne, cette micro zone du sommeil et de la récupération reconfigure tout le système autonome du corps lorsqu’elle est bien stimulée. Résultat : on raisonne et on s’organise mieux, les tensions, angoisses et autres aigreurs s’en vont

·    en limitant le stress le plus possible
Le stress peut être utile ou nuisible pour le cerveau, cela dépend de son intensité et de sa durée. Il est bénéfique lorsque de courte durée et adapté, il stimule alors notre dynamisme et la prise de décision. En cas de situation conflictuelle prolongée se conjuguent les effets de deux hormones du stress : l'adrénaline et le cortisol. Le cerveau est alors contraint à réduire son dynamisme et le fonctionnement des synapses : il nous force à nous reposer.

Un stress chronique peut détruire des cellules du cerveau et abimer l'hippocampe qui est la partie du cerveau qui permet de garder des souvenirs et de former de nouvelles idées. Il est extrêmement important d'apprendre à gérer efficacement le stress, étant donné que vous ne pouvez pas le supprimer complètement de votre vie. 


    par la méditation
La méditation est la clé qui vous permet de gérer les tensions et d'aider votre cerveau, même si vous vous contentez de n'y consacrer que cinq à dix minutes par jour.

La méditation permet d’avoir une meilleure connexion. Dans la vie quotidienne, vous vous connectez avec une illusion. Dans la méditation, on se connecte sans illusion. Dans le cerveau, il y a une autre connexion.

La méditation "golden tree" est une méditation plus collective, La méditation "Feu et nuages" est  une méditation plus individuelle à faire tout seul chez soi.

Le Dr Dharma Singh Khalsa, président de la Fondation de recherche et de prévention de la maladie d’Alzheimer, a longuement étudié la méditation Kirtan Kriya. Il a découvert qu’une séance quotidienne de 12 minutes favorisent l’apport sanguin au cerveau et augmentent le taux de télomérase, une enzyme qui ralentit le vieillissement des cellules. Comme toute autre forme de méditation, la Kirtan Kriya peut soulager fatigue et anxiété. Et permet de garder la vitalité de l’esprit.

Lire aussi l'article Les 4 étapes dans  méditation taoïste (Ming Xiang / Míng Xiǎng) et la médecine chinoise (acupuncture, qi gong,...)


    en respirant profondément
La science l’a prouvé, "chez l’adulte, le rythme de l’activité cérébrale (mesurée métaboliquement) est dix fois plus élevé que celui de n’importe quel autre tissu du corps au repos." En fait, le cerveau brûle dix fois plus d’oxygène et produit dix fois plus d’oxyde de carbone que le reste du corps.

Comme le cerveau consomme, à lui seul, 20% de l'oxygène du corps, une respiration profonde va court-circuiter immédiatement les tensions et soulager l' anxiété.

Une respiration profonde permet d'augmenter la quantité d'oxygène dans le sang, ce qui aide en retour votre cerveau à mieux fonctionner. Le fait de respirer à fond pendant dix à quinze minutes chaque jour peut vous aider sur le long terme, mais cela vous permettra aussi de garder une bonne oxygénation et une circulation sanguine fluide tout en limitant votre anxiété, surtout quand vous le faites avant et  pendant une tâche ardue qui monopolise les fonctions de votre cerveau. 

Selon maître Liu He, inspirer de manière consciente dans la journée permettrait non seulement de régler l'apnée du sommeil, mais aussi de régler l'horloge jour nuit, le système nerveux sympathique et parasympathique et de favoriser ainsi le sommeil.

 

 

    en riant
     On dit souvent que le rire est le meilleur des médicaments, mais il     stimule aussi certaines zones du cerveau, ce qui permet de penser     plus large et de façon plus libre. Le rire est aussi un antistress naturel,    car les tensions limitent et bloquent les capacités du cerveau

·    en ayant une activité physique suffisante et en évitant la sédentarité

En améliorant l'alimentation en oxygène et glucose du cerveau, ce qui l'aide à mieux fonctionner et en libérant  de la dopamine qui améliore le moral  et protège les cellules de votre cerveau ainsi que des endorphines, (des neurotransmetteurs déstressants qui favorisent la concentration après l'effort), l' activité physique favorise la création de nouveaux neurones surtout dans l'hypocampe, une zone essentielle à la mémoire.


On connaît maintenant des signaux chimiques libérés par les muscles et capables de stimuler la fabrication de nouveaux neurones, pour stimuler nos fonctions cognitives. Ce signal est une protéine, l'irisine, dont la sécrétion est fortement stimulée par un exercice physique d'au moins 30 minutes et répété


La marche rapide pratiquée trois fois par semaine pendant 45 minutes a des effets bénéfiques sur le cerveau. De même pour le jogging et le vélo effectués à intensité moyenne à la même fréquence. 


L'exercice physique combat également la neuro-inflammation chronique observée chez les ­patients souffrant d’Alzheimer, de dépression et autres maladies cérébrales. Lors de tels troubles neurologiques, l’inflammation qui aide l’organisme à réparer les tissus endommagés ne cesse pas, et interfère avec la communication neuronale. L’exercice physique ­a démontré son efficacité anti-inflammatoire dans des maladies comme le diabète et l’arthrite rhumatoïde, et c’est peut-être la raison pour laquelle il protège également la santé cérébrale. À raison de 30 minutes par jour, la marche, la bicyclette et la natation peuvent avoir des effets anti-­inflammatoires.

La danse et les arts martiaux sont particulièrement indiqués pour stimuler vos fonctions cérébrales, car ils interviennent sur des fonctions variées du cerveau comme le sens de l'organisation, la coordination, la programmation et l'évaluation.

Quand le cerveau vieillit, sa substance blanche subit souvent de petites lésions en raison d’un flux sanguin perturbé, ce qui ­affecte les fonctions cognitives et la motricité. 

Des chercheurs de l’université de Vancouver, au Canada, ont voulu déterminer dans quelle mesure la musculation pouvait être bénéfique. Des femmes âgées de 65 à 75 ans présentant ces ­lésions ont été séparées en trois groupes : musculation une fois par semaine pour le premier, deux fois par semaine pour le deuxième, différents exercices pour le troisième. Résultats : la progression des lésions de la substance blanche était bien plus lente chez les femmes qui s’entraînaient deux fois par semaine que chez celles des autres groupes. Faites une séance de 45 minutes.

La Brain Gym (gym du cerveau) est une technique originale qui se propose de relier les mouvements du corps aux fonctions cérébrales impliquées dans l’apprentissage, grâce à vingt-six exercices. Quelques exemples.

=> Marcher sur place en touchant alternativement d’une main le genou opposé. Pratiqué régulièrement, ce « cross crawl » développe les réseaux de neurones, optimise la communication entre les deux hémisphères et fluidifie nos facultés de raisonnement.

=> Faire l’éléphant : coller l’oreille sur l’épaule, et avec le bras du même côté tendu devant soi comme une trompe, tracer des « huit couchés » (symbole mathématique de l’infini) en les suivant des yeux. Cela facilite l’attention et la mémorisation,

=> Assis, debout ou allongé, croiser les chevilles et les poignets, entrelacer les doigts et retourner les mains vers l’intérieur au niveau de la poitrine. Tout en respirant profondément, rester une minute puis décroiser les jambes et joindre le bout des doigts. Cette position des contacts croisés permet notamment d’augmenter l’attention et la clarté de l’écoute.

·    en dormant suffisamment et aux bonnes heures
le cerveau peine à suivre si vous ne dormez pas assez. Le manque de sommeil est particulièrement néfaste pour le cerveau. Il ralentit son fonctionnement et entraîne des difficultés de concentration et de réflexion tout en affectant la mémoire à court terme. 

Des capacités comme la créativité, la pensée, la réflexion, la résolution de problèmes et la mémoire sont toutes en relation avec un sommeil de qualité. Le sommeil est surtout important pour les fonctions de la mémoire. Vous devriez donc avoir un sommeil suffisamment profond pour garder une bonne mémoire. Éteignez tout appareil électronique au moins une demi-heure avant d'aller au lit. Cela implique d'éteindre le téléphone, l'ordinateur, le téléviseur et ainsi de suite. Sans quoi votre cerveau sera trop stimulé pour vous permettre de vous endormir et vous aurez plus de mal à trouver le sommeil et à passer par toutes ses étapes réparatrices nécessaires.

Pendant le sommeil, le cerveau classe les informations traitées dans la journée, mais opère aussi un nettoyage de toutes les toxines accumulées, éliminées vers l’extérieur du corps via le fluide cérébro-spinal (LCS).

·    en s'ouvrant au changement et en fuyant la routine

    Le cerveau se détruit sous l’effet de la routine et  se nourrit du changement. il est impératif de modifier nos habitude.  Se lancer dans un nouveau domaine permet également la stimulation cérébrale : apprendre une nouvelle langue, s’engager avec une association, trouver un nouveau hobby. Au réveil, se laver les dents avec la main droite, puis avec la gauche. Manger avec la fourchette de la main droite ou gauche. L’effort de concentration fournit par toutes les activités que l’on pourrait commencer permet aux neurones de se relier solidement aux réseaux neuronaux et ainsi établir de nouvelles connexions.

 Certaines maladies s’expliquent parce que le cerveau fait toujours la même chose. Pour les problèmes de mémoire, la maladie de parkinson, la démence, les tremblements, il faut faire les choses dans le désordre, afin que le cerveau ne comprenne pas.

Socrate nous dit: "la sagesse commence avec l’émerveillement". Gardons une curiosité à toute épreuve et ce sens de l'émerveillement des enfants à l'âge adulte.

 ·    en consommant des aliments  qui stimulent le cerveau 
·    Essayez les aliments riches en acides gras omégas 3 comme les noix et le saumon (n'abusez pas de ce dernier en raison d'un taux de mercure élevé) des graines de lin moulues, des courges et des haricots noirs, des épinards, du brocoli, des graines de citrouille et des pousses de soja. Ces acides gras améliorent la circulation sanguine, réduisent le cholestérol et stimulent la fonction des neurotransmetteurs, lesquels aident votre cerveau à bien fonctionner. 

   Outre l'acide arachidonique, le cerveau a également besoin de DHA, un second acide gras essentiel On le trouve principalement dans les poissons gras tels que le saumon, le maquereau, la sardine, le hareng... ainsi que dans l'huile de lin. Rares sont ceux qui ont un taux suffisant de DHA. Or, des études ont démontré qu'une carence est fréquemment associée à des troubles de la mémoire. On n'hésitera donc pas à inscrire une ou deux fois par semaine du poisson gras au menu et à assaisonner sa salade d'huile de lin, voire à consommer des graines de lin au petit-déjeuner.

·    Les aliments riches en magnésium comme les lentilles et les pois chiches ont aussi leur importance, car ils favorisent la transmission des messages dans votre cerveau.

·     les fruits de mer (coquillages et crustactés) pour leur apport en fer qui permet d'amener l'oxygène au cerveau et est absorbé à 80% par l’organisme lorsqu’il est d’organe animale, contre seulement 40% lorsqu’il est de provenance végétale. 

·   Les baies rouges, très riches en antioxydants et en anthocyanes qui luttent contre la dégradation des neurones, sont à consommer à raison de deux à cinq portions (environ 100g) par semaine. En effet, les myrtilles ont d’excellentes propriétés pour stimuler la mémoire, les fraises n’ont pas leur pareilles pour booster les fonctions moteurs du cerveau, quant aux canneberge et aux mûres elles contribuent à préserver les fonctions globales du cerveau. Le cassis, la grenade ou encore les groseilles sont également conseillés. Des scientifiques ont trouvé un lien entre une alimentation enrichie en myrtilles et une plus grande facilité d'apprentissage et de mémorisation.

·   Les légumes à feuilles vertes tels que les épinards, les blettes, toutes les sortes de choux et de salades… riches en antioxydants et en vitamines qui luttent contre les radicaux libres et protègent les neurones

· Les glucides complexes, aussi appelés sucres lents, qui diffusent lentement le sucre dont le cerveau a besoin pour fonctionner. Le taux de glucose dans le sang reste beaucoup plus stable. Ils sont présents dans les légumineuses, les légumes secs, le quinoa, le boulgour, les pâtes complètes et le riz complet.. Les enzymes présents dans le tube digestif les transforment en glucose. Ce glucose est absorbé dans le sang et permet au cerveau de faire le plein de carburant.

Mais tous les glucides ne se valent pas. Les glucides simples (ex. le sucre) sont rapidement transformés en glucose. Cette subite augmentation du taux de glucose pousse le pancréas à produire beaucoup d'insuline pour le faire baisser. Cette hypoglycémie réactionnelle entrave la concentration et le bon fonctionnement de la mémoire immédiate. 

·   La choline qui se trouve dans des légumes comme le brocoli et le chou-fleur a la capacité de favoriser le renouvèlement des cellules du cerveau tout en stimulant l'intelligence des adultes plus âgés.

·   Les hydrates de carbone complexes donnent à votre cerveau et à votre corps de l'énergie sur un plus long laps de temps. Essayez de manger des aliments complets, comme le pain et le riz complets, les flocons d'avoine, les céréales riches en fibre, les lentilles et les haricots blancs.  

·   Des fruits, tel que le raisin, plutôt noir que blanc car il contient deux fois plus d’antioxydants qui sont bénéfiques pour le cerveau

·   Prévenez toute carence en vitamine B

   Les vitamines ne sont pas seulement essentielles au métabolisme, elles sont également indispensables au bon fonctionnement de la mémoire. Ce sont principalement les vitamines du groupe B qui influencent la fabrication de neurotransmetteurs spécifiques.

    Les carences menacent principalement ceux qui suivent un régime hypocalorique ou déséquilibré, ainsi que ceux qui abusent de l'alcool. On soupçonne, par exemple, que la carence en vitamine B1 peut être à l'origine de somnolence et d'un temps de réaction plus long. Chez les alcooliques, elle peut causer le syndrome de Korsakov, qui se signale par des troubles de la mémoire et des problèmes d'orientation spatiale et temporelle. Un manque de vitamine B2 est cause de stress. Une carence en vitamine B12 provoque la confusion mentale et est soupçonnée d'être à l'origine d'une des formes de démence. Le processus est hélas irréversible. Les neurones détruits suite à une carence en vitamine B12 ne peuvent pas être restaurés. Le déficit en vitamine B12 peut être causé par une mauvaise assimilation de cette vitamine (c'est pourquoi on en prescrit souvent un complément).

·   Consommez beaucoup d'antioxydants

  Les radicaux libres sont des sous-produits du métabolisme cellulaire. Ce sont des particules hyperréactives qui tentent par tous les moyens de se lier et endommagent ainsi les cellules saines. Ce processus d'oxydation (que l'on peut comparer à la rouille attaquant le fer) est continuel. Certaines cellules, telles que les neurones, sont particulièrement vulnérables face aux radicaux libres. Heureusement, le corps produit ses propres substances antioxydantes, capables de les combattre, donc de prévenir les dégâts. Mais, au fil des ans, la production d'antioxydants diminue. En outre, si on adopte un mode de vie peu sain (alimentation trop grasse, alcool, cigarettes...), on impose au cerveau un effort excessif. La solution ? Veiller à consommer chaque jour des aliments riches en antioxydants pour limiter les dégâts. Pour cela, on privilégie les vitamines C (fruits rouges, agrumes, choux de Bruxelles, brocolis...) et E (pommes de terre, huile d'olive, graines de potiron et de tournesol...)

     D'un autre côté, il y a évidemment aussi des aliments qui provoquent    l'effet inverse comme les aliments riches en sucre et en glucides raffinés,  Les graisses saturées ou hydrogénées que l’on trouve généralement dans les biscuits ou dans les produits industriels de panification : pains, brioches, pâtes roulées pour quiches et tartes, etc; les alcools, (qui limite notamment les capacités d’apprentissage et de mémorisation) la malbouffe et les sodas, des aliments qui émoussent les capacités du cerveau, vous embrument l'esprit et vous rendent léthargique.  Il faut donc absolument limiter sa consommation de graisses saturées.

     Sont à modérer les aliments suivants : 
     - Bonbons, sodas, édulcorants, chocolat blanc ou au lait, jus de fruits et    pâtisseries qui contiennent des sucres simples. 

          - Les aliments frits et le beurre, trop riches en mauvaises graisses.

          - Les produits déjà cuisinés comme les plats tout faits, les pizzas et                     autres lasagnes surgelées, trop riches en sel et en perturbateurs                     endocriniens.

           - Le fromage, souvent trop riche en sel.

           - Le café, il est recommandé dans le cadre de ce régime de                                   consommer 2 à 3 doses d’expressos par jour maximum.

          - Le thé ne doit surtout pas être consommé après un repas contenant                     de la viande rouge ou de l’iode. En effet, les molécules de catéchines                    qu’il contient freinent l’absorption de certains nutriments et minéraux                 comme le fer. Or, le fer est indispensable pour le transport de l’air au                 cerveau… et la bonne oxygénation du cerveau assure ses                                         performances.

    Des chercheurs du Centre médical de la Rush University de Chicago ont élaboré, pendant deux ans, le régime MIND. Pour ce faire, ils ont emprunté des éléments à deux régimes ayant fait leurs preuves en matière de santé vasculaire : le régime méditerranéen et le régime DASH (Dietary Approaches to Stop Hypertension), une approche diététique destinée à supprimer l’hypertension. Ils ont ensuite consulté les études le plus récentes sur la nutrition humaine et animale et concocté un régime combiné destiné à stimuler la santé cérébrale. MIND (qui signifie « esprit » en anglais) est un acronyme pour Mediterranean-DASH Intervention for Neurodegenerative Delay. Ils ont testé ce régime quatre ans et demi sur 960 volontaires. Cette alimentation a réduit le risque d’alzheimer de 53 % chez les sujets qui ont suivi le régime de façon stricte, et de 35 % chez ceux qui l’ont suivi de manière plus souple.

·    en buvant suffisamment pour s'hydrater.

Il est très important de donner suffisamment d'eau à votre organisme, étant donné que le cerveau est constitué à 80 % d'eau et seulement 2% de déshydratation mènent à 20% de capacités cérébrales en moins. le cerveau ne fonctionnera pas aussi bien s'il est déshydraté. Assurez-vous donc de boire au moins un litre et demi d'eau par jour, voire plus lorsqu'il fait chaud. Le café, le thé et l'alcool ne comptent pas ! Ils sont, en effet, diurétiques et nous font perdre de l'eau. Dès qu'on ressent la soif ou qu'on commence à avoir mal à la tête, on est déjà en manque d'eau. La déshydratation s'accompagne assez vite de confusion mentale, de problèmes de concentration et de mémoire immédiate. C'est ce qui explique que l'été, par temps de canicule, certaines personnes âgées semblent visiblement hébétées. Elles ont tout simplement oublié de boire en suffisance !

    ·    en prenant soin de son coeur qui protège l'esprit 
Pendant huit ans, pour mesurer leurs performances cognitives, des scientifiques ont testé des volontaires selon sept critères utilisés habituellement pour évaluer la santé cardiovasculaire. 

Résultats : plus leurs habitudes cardiovasculaires étaient saines, plus le risque de déficit cognitif était faible. Un système cardiovasculaire et des vaisseaux en bon état permettent une bonne nutrition du cerveau. Les sept conditions cardiovasculaires idéales sont connues :

             -     Ne pas fumer (ou arrêter). Le  tabac nuit la  santé surtout                                   cérébrale

-     Avoir un indice de masse corporelle (IMC) inférieur à 25.

-     Pratiquer une activité physique (au moins 150 minutes par semaine).

-     Garder un taux de cholestérol total inférieur à 2 g/l.

-     Lutter contre l’hypertension artérielle.

-     Maintenir une glycémie à jeun autour de 1 g/l.

-     Suivre un régime équilibré (riche en fruits, légumes et grains entier ; faible en sodium et en sucre).

     ·    en se faisant plaisir 
  Lorsqu'on vieillit, le nombre de récepteurs d'un neurotransmetteur bien particulier, la dopamine, diminue au niveau des synapses entre les neurones. Ce messager est fortement lié à notre ressenti et agit principalement dans les lobes frontaux. Quand l'activité de la dopamine ralentit, on perd ses inhibitions et on dit des choses que l'on n'aurait pas osé dire en temps normal. Comme cette région du cerveau contrôle aussi la concentration, il n'est pas rare que l'on ait l'esprit ailleurs.    Pour limiter autant que possible le ralentissement de l'activité de la dopamine, on peut réagir en se faisant plaisir : aller au cinéma, lire un bon livre, voir ses amis. Cela fait du bien et c'est bon pour la mémoire ! 

  ·  ·    en sollicitant nos sens 
   Travailler ses cinq sens est une façon jubilatoire d’entretenir son cerveau. Car ils sont très adaptables. On en a fait l’expérience en plongeant des volontaires dans le noir. Au bout de cinq jours, l’aire cérébrale dévolue au toucher s’est développée. Les neurones de la vue se sont détournés de leur affectation d’origine. 
   Que faire en pratique ? Pour développer l’ouïe, on peut s’entraîner à suivre plusieurs conversations en même temps ou s’exercer à reconnaître les différents instruments dans une symphonie. Pour stimuler l’odorat, lié à la mémoire et qui participe à 90 % à la saveur des mets, on ferme les yeux avant d’identifier les aromates, les épices ou reconnaître les vins. Enfin ne pas oublier de masser ou se faire masser pour stimuler son toucher. Quand on développe un sens, tous les autres en profitent.   

 ·    en évitant l'isolement social
Il convient de rajouter pour avoir un cerveau en plein forme beaucoup de contacts sociaux.  Le cerveau humain perçoit et partage les émotions des autres. Cette capacité stimule le cerveau limbique et active la libération d'une clé chimique, l'ocytocine, qui améliore le partage et l'échange. Cette clé possède un effet stimulant sur les circuits du cerveau en réduisant fortement les effets du stress.

Lorsque nous sommes à l’écoute des autres, nous stimulons ces neurones. Le contact humain permet de dynamiser les réseaux neuronaux. Plus on a d’interactions, mieux notre cerveau se portera. Il a par ailleurs été démontré que les personnes en couple vivent plus longtemps. 

La qualité et la longévité de nos capacités cérébrales dépendent avant tout de notre mode de vie. 

·    par l'acupuncture et l'acupression (cf article Points d'acupuncture ayant une influence sur le cerveau et l'Esprit)

·    par le Qi Gong ( cf article "Les effets du  qi gong sur le cerveau")

Lire aussi : 

-     Le cerveau dans la médecine occidentale

-     Le Cerveau Nao /Nǎ

-     Le cerveau triunique

-     Les effets du  qi gong sur le cerveau

-     Points d'acupuncture ayant une influence sur le cerveau et l'Esprit

-   Les 4 étapes dans  méditation taoïste (Ming Xiang / Míng Xiǎng) et    la   médecine chinoise (acupuncture, qi gong,...)

-     Les ondes cérébrales

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