Etymologie
Le caractère chinois « Nao » signifiant « Cerveau ». |
Nao /Nǎo 脑 est composé de trois parties :
- Ji / Jī 肌, à gauche, signifie « tissu corporel », « muscle » ou « chair » (tous étant des formes de tissu connectif).
- L'idéogramme sur la droite est lui-même composé de deux caractères : la partie supérieure droite décrit les cheveux et reflète la manifestation du Jing du Rein.
- La partie inférieure droite représente une boîte contenant quelque chose évoquant un crâne rempli
Introduction
Les traités médicaux chinois parlent peu du cerveau. Celui-ci est relégué, dans la vision globale du corps humain et de son fonctionnement, au rang secondaire d’ « organe extraordinaire » (Qí héng zhï fǔ 奇恒之腑).
Ainsi les accidents vasculaires cérébraux appartiennent pour cette médecine à la catégorie des atteintes par le vent ( zhòng fēng中).et bien que le cerveau soit le lieu touché par l’épisode pathologique qui est à l’origine des symptômes consécutifs à l’AVC, il n’est à aucun moment conceptuellement pris en compte.
Malgré cette marginalisation du cerveau, il serait fallacieux d’affirmer que cet organe fut totalement ignoré par les médecins, et cela dès l’antiquité. C’est ainsi, par exemple, que les rédacteurs qui contribuèrent à élaborer le corps de doctrines médicales tel qu’il est exposé dans le Huang Di Nei Jing (« Classique interne de l’empereur Jaune ») le mentionnent à vingt-sept reprises, et que l’importance vitale de cet organe y est plusieurs fois affirmée, comme dans le passage suivant :
"Lorsque l’on puncture la tête, si l’on vise le point Nao Hu [sur le méridien du Mai (gouverneur), au-dessus de la protubérance occipitale] et que l’on atteint le cerveau, la mort est immédiate" (Su Wen, Ci Jin lun ).
Il peut arriver que le rapport avec les fonctions supérieures se trouve aussi évoqué :
"La tête est le palais de la clairvoyance""Lorsque l’on puncture la tête, si l’on vise le point Nao Hu [sur le méridien du Mai (gouverneur), au-dessus de la protubérance occipitale] et que l’on atteint le cerveau, la mort est immédiate (Jing Ming zhi fu ) (Su Wen, Mai yao jingwei lun).
Au cours de l’évolution de la médecine chinoise aussi, on trouve certains médecins qui ont attribué les fonctions mentales au cerveau plutôt qu’au Coeur, en particulier Sun Si Miao, de la dynastie des Tang, Zhao You Qin, de la dynastie des Yuan, Li Shi Zhen, de la dynastie des Ming, et surtout Wang Qing Ren, de la dynastie des Qing.
En revanche, si l’on quitte les traités médicaux pour la littérature religieuse, la situation devient un peu différente. Le champ de cinabre supérieur, qui se trouve au centre de la tête, est désigné aussi par le terme Ni Wan (« pilule de boue ») par les taoïstes, terme qui est la transcription du mot sanscrit nirvana – les auteurs bouddhistes écrivant quant à eux Ni Huan.
Cependant , dans la médecine chinoise, c'est le Coeur qui est en effet l’organe responsable des facultés et fonctions que nous attribuons au Cerveau en Occident: la conscience, l’intelligence, la concentration, la mémoire. Pourquoi? Parce que d’après les textes chinois, le Coeur abrite le “Shen”, qui correspond, peu ou prou, à l’Esprit. Cet esprit Shen se trouve dans chacun des 5 organes, non seulement du côté du cœur, mais aussi du foie les âmes éthériques Hun, des poumons les âmes corporelles Po , de la rate la pensée Yi et des reins la volonté ou la mémoire Zhi.
Cependant, en dépit des quelques affirmations ci-dessus, largement concurrencées, par la description autrement plus détaillée du rôle majeur du cœur (et, dans une moindre mesure, des reins) pour ce qui est de l’esprit, de la mémoire ou des émotions, le cerveau est défini d’une manière récurrente comme étant la « mer de la moelle » (Sui zhi hai), ou encore « moelle de la tête » (Tou sui ).
Le cerveau mer des moelles
En médecine traditionnelle chinoise , le cerveau est également appelé la «mer des moelles Sui Hai / Suǐ Hǎi髓海 » et le «palais de l'Esprit Originel (Yuan Shen /Yuán Shén 源神 )» .Ce Shen Originel est le « centre de contrôle des activités neurologiques et mentales ». La mer des moelles est l'une des quatre mers (Hai) du système physiologique chinois : mer de la moelle (cerveau), mer du sang (Chong mai, vaisseau d'attaque), mer du Qi (Shan) et mer des aliments (estomac).
Au Chapitre 10 des Questions Simples il est dit : "La Moelle se rattache au Cerveau".
Selon le Canon interne de l'Empereur jaune : Su Wen (questions simples), « le Cerveau est Yin ». De ce fait, il correspond au réservoir final et à la jonction de tous les Yang Qi.
Le Cerveau fonctionne comme un couvercle qui permet à toutes les vapeurs du Yang Qi et à la substance d'être retenues dans la Mer des Moelles . Dans la Chine ancestrale, le Cerveau était perçu comme un canopée (Gai / Gài盖) et on pensait qu'il attirait et recevait les émanations subtiles du Ciel.
Le Jing, le Qi et le Shen du corps circulent à partir des cinq organes Zang (Yin) et des six
organes Fu (Yang) jusqu'au Cerveau,
permettant aux sept orifices supérieurs
(yeux, oreilles, narines et bouche) de fonctionner. Les anciens Chinois
pensaient que le Cerveau était le Fu (viscère) du Yuan Shen et entreposait
le Shen du Cœur et le Hun du Foie.
La vitalité du Cerveau dépend du Sang du Cœur et d'un état équilibré du Cœur (gouverne le Sang) et des Reins (emmagasinent le Jing). Il est considéré comme la chambre de transformation de l'essence Jing) et de l'énergie (Qi ) prénatales et postnatales. Il est régulé par le Vaisseau Gouverneur ainsi que par les Vaisseaux Yin et Yang du Talon.
Le Cerveau, que l’on appelle la « Mer des Moelles », est nourri par la Moelle, et par là-même, au Jing des Reins.
Le Jing (essence) du Rein circule à partir des Reins, produisant la Moelle, une substance unique semi liquide (différente de la Moelle de la médecine occidentale) qui remplit la Moelle épinière (liquide cérébrospinal) et le Cerveau. En médecine chinoise, la Mer des Moelles circule dans la cavité crânienne et se coagule pour former le Cerveau.
Dans la médecine traditionnelle chinoise, le Cerveau est considéré comme une extension partant du sommet de la tête jusqu'au point VG16 Feng Fu Palais du vent, juste en dessous de la protubérance occipitale externe.
Un ancien
dicton chinois dit que « la Moelle retourne au Cerveau ».
Relation entre l’Essence du Rein, la Moelle, la moelle épinière et le Cerveau |
Au Chapitre 33 de L'Axe Spirituel, on lit : "Le Cerveau est la Mer des Moelles et il s'étend du sommet de la tête au point VG16 Feng Fu Palais du vent".
Pour sa nutrition, le Cerveau dépend également du Cœur, dont le Sang l’irrigue, de sorte que les activités physiologiques du Cerveau sont tributaires de l'état du Rein et de celui du Coeur. Le Rein stocke l'Essence et le Coeur gouverne le Sang.
Ainsi, les trois organes que sont le Coeur, la Rate et le Rein ont tous une influence sur le Cerveau par le biais de l’Esprit, de l’Intellect et de la Volonté (Mémoire).
Au Chapitre 33 de L'Axe Spirituel, on lit "Si la Mer des Moelles est abondante, la vitalité est bonne, le corps se sent léger et agile, l'espérance de vie est bonne ; si elle est vide, l'individu souffre de vertiges, d'acouphènes, de vision trouble, de fatigue et a un grand désir de rester couché".
- Pour certaines, s’appuyant sur les textes antiques, il siège au Cœur (selon la phrase classique " Le Cœur thésaurise le Shen » Xin Cang Shen 心藏神)".
- Pour d’autres, s’appuyant sur l’anatomie et la physiologie actuelle, il siège au Cerveau.
- Enfin, pour des troisièmes, il siège à la fois au Cœur et au Cerveau.
De nombreuses fonctions qui sont attribuées au cerveau en médecine occidentale sont attribuées au Coeur en médecine chinoise, car le Coeur abrite l’Esprit (Shen) qui est responsable de la pensée, de la mémoire, des perceptions, etc. Toutefois, au cours de l’évolution de la médecine chinoise, certains médecins ont également attribué les fonctions mentales au cerveau plutôt qu’au Coeur. Il s’agit, plus précisément, de Sun Si Miao, de la dynastie des Tang, de Zhao You Qin, de la dynastie des Yuan, de Li Shi Zhen, de la dynastie des Ming, et surtout de Wang Qing Ren, de la dynastie des Qing. Par exemple, Li Shi Zhen dit : « Le Cerveau est le Palais du Shen Originel ».
La façon dont le système fonctionne est que le cerveau est un ordinateur digital et ce que l’on appelle « l’esprit » est un programme ou un ensemble de programmes informatiques digitaux. L’esprit est alors au cerveau ce que le logiciel est au disque dur.
Wang Qing Ren dit précisément : « L’intelligence et la mémoire résident non pas au Coeur mais au Cerveau ». Ainsi, le Cerveau contrôle l’intelligence, la mémoire, la pensée et la conscience. Ceci n’est pas en contradiction avec le fait que le Coeur soit responsable de ces fonctions, cela signifie tout simplement qu’il y a des points communs entre le Coeur et le Cerveau pour ce qui est de ces fonctions. Toutefois, en pratique clinique, la relation entre le Coeur et des fonctions comme l’intelligence, la mémoire, la pensée et la conscience est plus importante que celle entre le Cerveau et ces fonctions. En fait, cela signifie qu’en pratique clinique, pour stimuler ces fonctions, on peut utiliser des points du méridien du Coeur ou des points du Vaisseau Gouverneur situés sur la tête, car ils agissent sur le Cerveau.
Les orifices du cerveau
De plus, de nombreux méridiens montent au Cerveau, via 3
orifices :
►
Le Mu Xi 目溪
: système de l’œil,
► Le vertex et le point VG20 Bai Hui : y entrent à la fois les méridiens de la Vessie, et du Du Mai (Vaisseau Gouverneur),
► La nuque et le point VG16 FengFu : y entrent et sortent le méridien Du Mai (Vaisseau Gouverneur), et le méridien de la Vessie.
La région temporale et le canthus interne de l’œil sont parfois mentionnés comme voies de passage.Selon les écoles, de nombreux autres méridiens entrent en contact avec le Cerveau.
Les fonctions principales du Cerveau consistent à contrôler les activités mentales et à guider les sens et les activités du langage.
En médecine chinoise, le Cerveau contrôle la mémoire, la concentration, la vue, l'ouïe, le toucher et l'odorat.
Dans les Discussions sur l'Estomac et la Rate, on lit : "La vue,
l'ouïe, l'odorat, le toucher et l'intelligence dépendent tous du Cerveau".
1. Contrôle des activités mentales : le Cerveau est considéré comme la résidence de l'intelligence innée {Yuan Shen) et le siège de la fonction mentale.
Le chapitre 17 des « Questions simples » dit : « La Tête est le Palais de l’Intelligence ». (« palais », ici, Fu, pourrait aussi être traduit par « organe Yang »). Ainsi, de la même façon qu’en médecine occidentale, le Cerveau contrôle l’intelligence et la clarté de l’esprit.
Les Anciens Chinois pensaient que la colonne
vertébrale et la Moelle épinière transmettaient la conscience au corps à partir
du Cerveau. La capacité de réflexion est renforcée en cas d'abondance de Qi et
de Sang dans le cortex cérébral, où sont également localisés
2. Guider les sens et les activités du langage : la médecine chinoise affirme que les sens et le contrôle de la motricité du corps sont liés au Cerveau, lui-même lié, au niveau fonctionnel, aux Reins et contrôlant la mémoire, la concentration, l'audition, le toucher, la vue, le goût et l'odorat. Les associations visuelles et auditives y sont particulièrement accentuées.
Le Cerveau contrôle la vue, l’ouïe, l’odorat et le goût Les
livres anciens de médecine chinoise font tous état du lien entre la « Mer des Moelle » (c’est-à-dire le
Cerveau) et la vue, l’ouïe, l’odorat et le goût. Le chapitre 28 de « L’axe
spirituel » dit : « Lorsque le Qi de la partie supérieure du corps est insuffisant, le
Cerveau n’est pas rempli et on peut avoir des difficultés à entendre, des
acouphènes, un affaissement de la tête et une vision trouble ».
Wang Qing Ren est encore plus explicite : « Les deux oreilles communiquent avec le Cerveau et donc l’ouïe dépend du Cerveau ; les deux yeux forment un système qui, comme un fil, les relie au Cerveau et donc la vue dépend du Cerveau ; le nez communique avec le Cerveau et donc l’odorat dépend du Cerveau … chez les jeunes enfants, le Cerveau se forme progressivement et c’est pourquoi ils peuvent prononcer quelques mots ».
Ainsi donc, les sens de la vue, de l’ouïe, de l’odorat et du goût, tout comme les fonctions du langage, dépendent du Cerveau et de l'Esprit.
Ces cercles de lumière peuvent
être observés juste après le réveil. En appliquant une légère pression sur les
paupières, la lumière interne de l'axe du Tai Ji se projette sur les nerfs
optiques, par une image de ce cercle lumineux (phénomène connu sous le nom de
phosphène dans la médecine occidentale). Lorsque le cercle de lumière est
complet, il reflète un bon état de santé. Si son centre est assombri (le
faisant ressembler à un beignet en anneau), il révèle un état de santé déficient.
Brisé ou fragmenté, il indique une extrême déficience .
Lorsqu'un médecin en Qi Gong
accorde ses vibrations au champ énergétique du patient et émet le Qi , il active
les cellules du Cerveau chargées de recevoir et d'entreposer les schémas
vibratoires. Les tissus réagissent et reproduisent un schéma énergétique similaire
à l'original, servant à enregistrer les expériences physiques, mentales, émotionnelles
et spirituelles de celui-ci. Cette réaction
Chaque groupe de cellules du Cerveau humain reçoit, enregistre et conserve des groupes de vibrations, les schémas vibratoires qui constituent les pensées, les images, les actions et les mouvements des diverses formes d'énergie et de matière.
Le Cerveau reçoit principalement : les vibrations par l'intermédiaire de l'épiderme, des yeux, des oreilles, du nez et de la bouche, et les enregistre sous forme de schémas de résonance à l'intérieur de ses cellules.
Le mental interprète ces vibrations reçues sous formes d'images, de sons, d'odeurs et de sensations, puis les organise en souvenirs. La précision et l'étendue de l'interprétation de ces données reçues dépendent du niveau de conscience de l'individu au moment de l'interaction.
Ces schémas vibratoires peuvent être perçus et enregistrés dans le mental du praticien en Qi Gong. En appliquant le modèle des schémas d'interférence vibratoire au processus de la mémoire, on a pu estimer, d'une manière conventionnelle, que le Cerveau humain moyen a le potentiel d'accumuler plus de 280 quintillions (280 000 000 000 000 000 000) bits d'information au cours d'une vie entière. Il prélève les « vieilles » informations de la même manière qu'il traite les « nouvelles », par la transformation holographique des schémas d'interférence vibratoire.
Le Cerveau contient un certain mécanisme qui agit comme un analyseur de fréquence extrêmement sensible, gérant les perceptions et les connaissances reçues afin de prévenir une « surcharge d'informations ». Sans ce mécanisme, les ondes infinies d'informations contenues dans le Wu Ji submergeraient l'individu.
Le Cerveau est normalement « réglé » pour percevoir uniquement une gamme limitée de fréquences ; cependant, par la prière, la méditation et la relaxation paisible, les zones de réception du Cerveau s'ouvrent de plus en plus au spectre quasi infini des longueurs d'ondes du Wu Ji. Ainsi, la personnalité de l'individu est en mesure de se développer vers une plus grande conscience et harmonie avec le Tao.
Les scientifiques pensent que la partie du Cerveau créant des schémas d'interférence vibratoire n'est peut-être pas localisée dans une seule région ou dans un groupe cellulaire particuliers, mais qu'elle existerait plutôt dans les intervalles, entre les cellules. Le Cerveau prélève et transmet simplement les informations contenues dans le Wu Ji. Ce que nous considérons comme la perception et la mémoire est simplement une émission cohérente de signaux provenant du Wu Ji ; les souvenirs les plus intenses ne sont qu'un rassemblement structuré de ce type d'ondes d'information.
Une fois perçus et enregistrés dans l'hippocampe (cf. article sur le cerveau triunique), les schémas vibratoires peuvent être reproduits et projetés. Cela provoque émotions, désir, recharge et guérison
Le médecin peut organiser les
schémas énergétiques de ses propres cellules afin de reproduire les sons et les
mouvements produits par ces formes ou objets, ainsi que les pensées de l'individu
les ayant émis. Par l'intermédiaire de ses cellules activées énergétiquement,
le médecin peut aider le patient, ainsi que lui-même, à contrôler ses pensées.
Les schémas vibratoires du
Cerveau ont tine influence directe sur l'environnement extérieur et jouent
habituellement un rôle significatif au niveau des interactions sociales de
l'individu. Par exemple, lorsqu'une personne observe ou imagine la
manifestation possible d'un événement spécifique, ce schéma vibratoire
particulier est enregistré et fixé à l'intérieur des cellules. Lorsque ce
schéma est entretenu au niveau énergétique par l'intention focalisée
(consciemment ou inconsciemment), il développe une puissante charge. Le schéma
vibratoire est alors projeté vers l'extérieur pour être imprimé sur les cellules
correspondantes du Cerveau d'une autre personne, qui est alors projeté en
retour jusqu'à ce que l'incident soit fixé à un tel point que l'événement se
produit finalement. Ce phénomène s'apparente à l'accomplissement d'une
prédiction. De manière similaire, on pense que les accidents et les maladies se
matérialisent sous l'influence résonante des schémas énergétiques cellulaires.
Un autre groupe de cellules du
Cerveau reçoit, enregistre et conserve les vibrations des pensées et des
activités du Divin dont la vibration énergétique pénètre dans toute substance
et transmet en permanence la connaissance divine sous la forme de la véritable
sagesse. Toutes les cellules contenus dans le corps reçoivent naturellement et
projettent les vibrations de l'« esprit divin ». Si le praticien se sépare du
Divin par la pensée il (ou elle) se séparera également du Divin dans sa
manifestation.
Le déclin de la mémoire que connaissent les personnes âgées est aussi souvent dû à des Glaires ou des stases de Sang qui obstruent le Cerveau.
La relation entre le Cerveau, le Rein et le Coeur explique comment, en pratique, certains symptômes comme une mauvaise mémoire et une mauvaise concentration, des vertiges et une vision trouble, peuvent provenir d'un Vide de la Mer des Moelles (autrement dit du Rein) ou d'un Vide de Sang du Coeur. C’est pour cela que le cerveau est souvent en insuffisance chez les personnes âgées.
Les maladies « chaudes » peuvent également
affecter le Cerveau et la Moelle, particulièrement si elles sont associées à
une invasion du Vent ou du Froid.
En médecine chinoise, il y a une interaction à double sens entre le Cerveau (ou l’Esprit du Coeur) et les organes ; des stimuli émotionnels qui affectent l’Esprit peuvent provoquer un déséquilibre des organes et inversement, un déséquilibre des organes peut provoquer un déséquilibre émotionnel.
Le Cerveau est aussi lié au Coeur par le fait que pour être sain, il doit être irrigué par une quantité suffisante de Sang, lequel est “gouverné” par le Coeur. Comme l’Esprit est considéré comme un « orifice » du Coeur, c’est pourquoi la montée-descente du Qi est cruciale pour un fonctionnement normal du cerveau.
"Le Yang clair monte aux orifices supérieurs"
Une étude américaine publiée cette semaine montre qu'une demi-heure de méditation chinoise active par jour peut améliorer la connectivité cérébrale.
Yi-Yuan Tang et Michael Posner, des chercheurs américains spécialistes des maladies mentales, rapportent que 11 heures de pratique par mois (ou environ une demi-heure par jour) de cette technique de méditation active montrent des résultats positifs sur le cerveau, même pour les débutants.
« Les changements physiques importants que nous avons notés mettent en évidence que la méditation peut, sur le court terme, améliorer le contrôle de soi, l'humeur et la réponse au stress», selon Michael Posner de l'University of Oregon.
Selon les recherches courantes menées par le docteur Gregg Jacobs de l'école médicale d'Harvard, quatre changements majeurs se produisent dans le Cerveau au cours de la méditation .
Les quatre régions majeures du Cerveau influencées par la méditation. |
La méditation, le néocortex et les ondes gamma
La méditation permet la connexion avec le néocortex. Quand le cœur est prêt, le néocortex est prêt. Le cœur domine l’esprit. L’esprit est la pensée du néocortex.
Le travail de développement personnel travaille le cœur, donc le néocortex. Lorsque le néocortex est fort, les fréquences des ondes sont puissantes en ondes GAMMA. En ondes GAMMA, vous allez vers l’extérieur, mais aussi vers l’intérieur, vers le cerveau limbique pour des transformations. Lorsque le néocortex est plus conscient, plus clair, l’émotion est correcte. L'être humain, dont l’émotion est correcte, n'est pas manipulée par l’amour.
Pendant la méditation, dans la vie quotidienne, les cellules du cerveau sont pleines. Lorsqu’elles sont très pleines, l’électricité est très puissante. Les ondes GAMMA crée de l’électricité. Un choc peut déclencher les ondes GAMMA Dans ce cas là, le corps réagit. Pendant la méditation, le corps ne réagit pas, au contraire des cellules du cerveau, qui rétrécissent.
Les changements majeurs dans le cerveau par l'acupuncture
L’acupuncture peut stimuler diverses structures du cerveau par exemple le mésencéphale, le cortex cérébral, l’hypothalamus et le système limbique (voir article sur le "cerveau triunique").
En 2005, trois chercheurs européens passèrent en revue l'essentiel des résultats d'essais ayant porté sur les effets de l'acupuncture sur l'activité cérébrale.
À l'aide d'images du cerveau, prises grâce aux techniques d'imagerie médicale, les chercheurs ont pu constater que la stimulation de points d'acupuncture spécifiques avait une action prévisible sur certaines régions du cerveau. Cela concordait avec les théories de la Médecine traditionnelle chinoise (MTC) qui préside aux protocoles de traitement d'acupuncture.
Ainsi, une aiguille insérée sur le pied, en certains points associés aux yeux selon la théorie chinoise, stimulerait le cortex visuel de la même manière que lorsqu'on projette un jet de lumière dans l'oeil. D'autres points d'acupuncture liés à l'oreille, selon la MTC, auraient aussi activé une région du cerveau que la science associe au sens de l'audition.
Les chercheurs français et anglais ont également observé l'impact sur l'activité cérébrale de la stimulation d'un point d'acupuncture lié au soulagement de la nausée (MC6). L'imagerie cérébrale indiquerait que les aiguilles insérées en ce point ont un effet sur une partie du cervelet que les neurologues associent à la nausée.
Les auteurs de l'étude font par ailleurs remarquer que la stimulation de points étrangers au réseau des méridiens d'acupuncture n'a pas d'effets spécifiques sur l'activité cérébrale.
Selon eux, l'interprétation des images du cerveau n'en est qu'à ses premiers balbutiements.
" J'ai appris, au cours de mes nombreuses années de recherches basées sur l'électroencéphalogramme (EEG), que le Cerveau humain réagit même aux stimuli les plus subtils du corps et j'en ai déduit que, s'il existait réellement une base scientifique relative à l'émission du Qi, cela serait perceptible au niveau des ondes du Cerveau des personnes se prêtant à l'expérimentation et placées dans le parcours de cette émission. Je m'attendais à n'observer aucune différence entre les états de repos et les états d'émission de Qi.
Ce à quoi nous assistâmes fut extraordinaire. En quelques secondes, après que le maître en Qi Gong eut commencé à émettre le Qi, l'EEG du sujet commença à se modifier. La variation d'intensité enregistrée par l'EEG était accentuée sur tous les méridiens, tandis que l'augmentation la plus prononcée se situait au niveau du lobe frontal. Il se produisit également une augmentation et une synchronisation du rythme alpha dans l'ensemble des méridiens. Lorsque le maître en Qi Gong arrêta d'émettre le Qi, l'EEG revint progressivement aux mesures de base.
Afin de déterminer si l'énergie infrasonore correspondait à une
partie significative de l'émission du Qi, nous utilisâmes les prototypes
infrasonores de Qi Gong au cours de la même expérimentation. Nous pûmes la
localiser à 46 centimètres de distance, directement à l'arrière de la tête du
sujet. Les électrodes de l'EEG étaient fixées comme précédemment. Le simulateur
fut activé sur de courtes périodes de temps et les résultats furent
enregistrés. Nous découvrîmes que les effets sur le récepteur de l'EEG étaient
pratiquement similaires à ceux du Qi émis.
Nos
recherches suivantes impliquaient de surveiller les divers potentiels évoqués
au niveau sensoriel-cortical au cours de la méditation de Qi Gong, de
l'émission du Qi et de la stimulation infrasonore de Qi Gong. Nous remarquâmes
à nouveau des résultats particulièrement similaires concernant ces trois
stimuli. Nous découvrîmes qu'une grande partie du cortex cérébral était inhibée
tandis que d'autres cortex somatosensoriels étaient stimulés. L'une des
découvertes significatives de cette étude est que l'inhibition du cortex
cérébral au cours de la méditation de Qi Gong est nettement différente de l'excitation
du cortex cérébral mesurable au cours du sommeil.
« Par la
réaction évoquée par voie acoustique du tronc cérébral, on découvrit que les
structures du tronc cérébral, de la médulle à l'hypothalamus, étaient
favorisées de manière significative. Le tronc cérébral joue un rôle important
dans la régulation des fonctions des organes internes, de la fonction motrice et
des émotions.
Les
implications de ces études furent extraordinaires. Les maîtres de Qi Gong
En dépit de ces changements tangibles hautement
significatifs de l'EEG et des potentiels évoqués, les sujets n'avaient rien ressenti
et n'avaient aucune idée des transformations profondes qui s'étaient opérées en
eux.
Les découvertes liées à ces études constituent de solides
preuves qu'un maître en Qi Gong peut produire de véritables transformations
physiologiques chez un sujet situé à plusieurs mètres de distance et, de plus,
peuvent aider à expliquer le taux élevé de guérisons suite à des maladies
dégénératives chroniques chez certains groupes de patients hospitalisés et
soignés par des maîtres en Qi Gong.
De nombreuses polémiques existent
concernant la manière dont le Qi émis influe sur le Cerveau. Beaucoup de
médecins insistent sur le fait que les changements du Cerveau sont provoqués
psychologiquement et que la suggestion verbale, des mouvements de main
impressionnants et les attentes du sujet sont à prendre en considération lors
de l'observation du phénomène entourant l'émission du Qi .
« Afin de tester cela, nous recrutâmes plusieurs personnes
qui prétendirent être des maîtres en Qi Gong pour traiter les sujets, auxquels
nous assurâmes qu'ils étaient tous authentiques, et ils bougeaient les mains
d'une manière similaire. Nous ne remarquâmes aucun changement notable au niveau
des schémas d'ondes du Cerveau avec ces faux maîtres, mais, lorsque les
véritables praticiens émirent leur Qi, nous remarquâmes à plusieurs reprises
des changements particulièrement significatifs.
« Ce test ne suffisant pas à satisfaire de nombreux médecins qui consultèrent notre travail, nous le répétâmes par conséquent sur des animaux. Nous expérimentâmes avec l'EEG sur des lapins à l'état d'éveil et la réaction évoquée par voie acoustique du tronc cérébral sur des chats anesthésiés pendant que les maîtres en Qi Gong émettaient le Qi dans leur direction. Bien qu'il n'y ait aucun contact, ni verbal ni oculaire entre les animaux et les maîtres de Qi et que ces derniers émettaient le Qi à plusieurs mètres de distance, nous pûmes observer des variations d'intensité de l'EEG et de la réaction évoquée par voie acoustique du tronc cérébral similaires à celles observés chez les sujets humains. Ce résultat s'est avéré particulièrement convaincant, car toutes sortes d'effets placebo ont ainsi pu être éliminées de l'équation alors que, cependant, la modification de la fonction du Cerveau à distance demeure invariable.
Lire aussi :
-
Le cerveau
dans la médecine occidentale
-
Le cerveau
triunique et l'âme des organes
-
Comment
stimuler le cerveau ?
-
Les
effets du qi gong sur le cerveau
-
Points
d'acupuncture ayant une influence sur le cerveau et l'Esprit
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