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vendredi 2 mai 2014

conseils de sagesse pour mieux vivre le printemps

Se lever tôt pour profiter de l’énergie naissante, pour humer les premiers rayons du soleil.

  Favoriser l’extériorisation des énergies vitales en marchant tranquillement à grand pas et au plus près de son lieu de réveil. Si la marche est reconnue comme activité préconisée en correspondance avec l’élément bois, elle sera en excès préjudiciable au foie. Selon le principe d’équilibre yin-yang, toute démesure entraîne l’apparition d’n phénomène opposé, le yin à l’extrême se transforme en yang et vice-versa. Il n’est pas souhaitable de se lancer dans un marathon ou une course en haute montagne dès les premiers beaux jours. Il vaudra mieux attendre l’été.
Par contre, pour tirer un maximum de bienfaits de cet acte si simple en apparence, il nous faut marcher de façon consciente en étant réceptifs aux messages que nous transmet notre corps et à la relation constante de ce dernier avec le psychisme. Ainsi les personnes soucieuses ou pressées par le temps ont tendance à marcher en portant le haut du corps en avant, attitude qui ne fait qu’entretenir le stress intérieur, car ni la tête, ni les projets ne peuvent avancer plus vite que les pieds  Il convient de prendre conscience des attitudes corporelles en dehors de l’axe verticale, faites de compensations et de résistances à la pesanteur : dos voûté, inclinaison latérale, tête penchée, genoux pliés, etc. La marche consciente s’avère un facteur de transformation efficace, car elle nos conduit à éveiller certaines zones de notre corps jusqu’alors endormies, ce qui induira un changement sur le plan mental en nous recentrant, en parfait équilibre entre les énergies du ciel et de la terre.

Toute contrainte, toute pression mécanique sur le corps doit être relâchée : on dénoue les cheveux qui sont nos « antennes », le col, la ceinture, tout ce qui comprime et étrangle le passage des souffles.  

Exercer son corps, privilégier le travail musculaire permet un rinçage de l’organisme, qui se débarrasse ainsi des toxines accumulées pendant l’hiver. L’étirement des membres, tendons et articulations fait écho aux souffles de la saison, dans la mesure où ils expriment une force ascendante et vers l’extérieur, Pratiquer le Tai Ji Chuan, le Qi Gong, afin de prévenir les troubles éventuels pour l’ensemble de l’année. C’est la période idéale pour favoriser le déploiement et le repliement des membres, du corps, des tendons et des articulations, afin d’intensifier l’extériorisation des souffles du PrintempsSi vous allez jusqu’à transpirer, c’est encore mieux car la transpiration contribue à éliminer les toxines du corps.

Renforcer vos yeux. Vos yeux sont le reflet de l’état de santé de votre foie, et il est bon, à cette période de l’année, de faire quelques exercices pour les renforcer. Lorsque vous renforcez vos yeux, vous renforcez votre foie, et inversement. Vous devez absolument éviter de trop fatiguer vos yeux. Si vous le pouvez, passez moins de temps devant l’écran de votre ordinateur… et dans tous les cas, assurez-vous que l’éclairage est suffisant. Vous pouvez aussi placer une plante verte à côté de votre bureau. La couleur verte de la plante contribuera à protéger vos yeux et à renforcer votre foie. Dès que vous sentez que vos yeux sont fatigués, dirigez votre regard vers la plante pendant quelques instants.

Adopter un mode de vie plus mobile et plus dynamique : préférer l’escalier à lo’ascensur et la marche à la oviture ou au bus, dans la mesure du possible ; fréquenter un club sportif, sans toutefois accomplir des performances au-dessus de vos forces.

Exercer ainsi son vouloir dans le sens de la vie, c’est se relier pleinement à tout ce qui vit par l’écoute, l’accueil, la générosité. Le printemps est une période où la relation d’amour prend toute sa force et sa tension.
Pour nous prévenir de ces dérèglements, le maître-mot est celui de tempérance. S’il faut bien entendu «vivre cette saison» en s’imprégnant de cette énergie, il ne faut cependant pas se laisser emporter par elle. Tempérer cette énergie du foie peut passer par des exercices de respiration et de relaxation, des promenades (plus pertinente ici que des joggings) dans la forêt ou à la campagne. Prenez le temps d’y observer et de ressentir cette nature qui s’éveille (en s’attardant devant une plante qui surgit de la terre, en admirant la couleur des cerisiers en fleurs, etc.).

modérer la sexualité qui est en rapport avec le foie. Il convient de rester prudent, car l’énergie qui prend son essor au printemps risque d’être lésée et freinée ultérieurement par les excès amoureux.

Sur plan un plan émotionnel, n’hésitons pas à cultiver les vertus que sont patience, bienveillance et gentillesse pour faire face aux états colériques qui peuvent nous envahir en cette saison.Avoir le sens de l’autre, savoir qu’on ne peut exister seul, éviter de supprimer la vie ; offrir plutôt que revendiquer, reconnaître ce qu’on doit et plus, plutôt que de retirer ou retrancher ce qu’on est censé nous devoir. Il importe au printemps de répondre à la générosité du mouvement vital impersonnel par la générosité ouverte et personnelle. La vie tout entière, la nôtre et celle qui nous entoure, s’en trouvera nourrie. Contrarier ce mouvement empêcherait l’organe du foie d’exprimer son plein régime et ce serait risquer de ne pas bénéficier en retour de sa chaleur et de ses défenses contre les énergies pernicieuses internes et externes du froid au cours de la saison suivante, l’été.

 En effet toute entrave au mouvement de vie du printemps, entraînera une déficience dans la capacité du bois à nourrir le feu et donc du foie à offrir sa pleine vitalité au cœur. Cette offrande insuffisante restreindra le mouvement d’accroissement ( Chang) de l’été dont le cœur, parmi les cinq organes subtils, et le représentant.

Un foie perturbé contracte les muscles. N’hésitons pas à faire de la relaxation ou encore à recevoir des massages pour bien nous détendre musculairement.

C'est le moment de goûter la vie, d'être créatif, d'avoir de la fantaisie, de se déguiser, de faire la fête. C'est aussi le temps de la séduction, d'entrer dans l'inattendu.             

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