Le Ba Gua est un art énergétique chinois interne associé au
Yi-Jing, livre des mutations, l'un des plus anciens livres philosophiques
du monde.
Ce qi gong dynamique ou statique évoque le changement
perpétuel ; fait de façon statique, il se veut méditatif. Les 8 mouvements correspondent aux 8
trigrammes qui manifestent les mouvements dans l’univers. Cette série, outre
dynamiser l’énergie, dans tout le corps, stimule particulièrement l’énergie
dans les paumes des mains. Pratiquer les
8 paumes du Ba Gua nous permet de créer l’ harmonise en nous et avec notre
environnement, en connexion avec les éléments. Se relier à l’univers nous relie à notre source profonde.
La pratique des postures statiques présente habituellement des difficultés d'endurance pour les débutants. Grâce à l'enchaînement des huit postures, cette difficulté est amoindrie. Il convient de tenir un temps minimum égal pour chaque posture en respectant l'ordre et l'enchaînement de 1 à 5 minutes. En partant d'un temps minimum de deux minutes multiplié par huit, on parvient déjà à une pratique honorable et efficace de 16 minutes.
La pratique des postures statiques présente habituellement des difficultés d'endurance pour les débutants. Grâce à l'enchaînement des huit postures, cette difficulté est amoindrie. Il convient de tenir un temps minimum égal pour chaque posture en respectant l'ordre et l'enchaînement de 1 à 5 minutes. En partant d'un temps minimum de deux minutes multiplié par huit, on parvient déjà à une pratique honorable et efficace de 16 minutes.
Chaque posture peut également être pratiquée seule pendant
une durée de 5 à 15 minutes.
Dans chaque posture, il est suggéré d'évoquer le symbole
correspondant. Il est également intéressant d'évoquer mentalement le trajet du Merveilleux Vaisseau correspondant.
Evoquer seulement sans rentrer dans le détail, puis ramener l'esprit au
ressenti intérieur.
Les postures statiques renforcent le potentiel vital et la
"compression" du Qi dans le corps pour permettre ensuite une plus
puissante action d'ouverture des 12 méridiens.
LA
TERRE
Préparation :
·
Pieds joints, langue au palais
·
Ouvrir le pied gauche de la largeur des épaules,
pieds parallèles;
·
S'enraciner dans le sol.
Respiration : Naturelle bouddhiste
Terre
Ouvrir Dai Mai. Tourner les paumes
vers la terre.
Les bras sont ouverts sans être sur la ligne des épaules.
Les coudes sont plus serrés et plus bas que les mains, à hauteur des dernières
côtes.
Les mains sont un peu plus hautes que les épaules, en léger
oblique, les paumes vers la terre. Les doigts sont écartés et les gueules de
tigre (région entre pouce et index) sont bien ouvertes. Les poignets ne sont
pas cassés, les mains sont dans l'alignement des avant-bras.
LE CIEL
Préparation :
·
Pieds joints, langue au palais
·
Ouvrir le pied gauche de la largeur des épaules,
pieds parallèles;
·
S'enraciner dans le sol.
Respiration : Naturelle bouddhiste
Ciel:
Ouvrir Dai Mai.
Les mains montent, se tournent, paumes vers le ciel en
offrande avec une accentuation de la torsion (le pouce se dirige vers la
terre). Les poignets ne sont pas cassés. Les bras conservent la même ouverture
mais s’étirent un peu.
LE
FEU
Préparation :
·
Pieds joints, langue au palais
·
Ouvrir le pied gauche de la largeur des épaules,
pieds parallèles;
·
S'enraciner dans le sol.
Respiration : Naturelle bouddhiste
Feu :
Ouvrir Dai Mai. Tourner les paumes
aux 3/4 vers l'avant, comme si on se chauffait devant le feu. Pouces dans le
plan horizontal, doigts médians vers le haut, tendre l'auriculaire dans le plan
horizontal, vers le feu. Les coudes sont ouverts, les aisselles libres.
Les paumes de mains se font face et sont légèrement
creusées.
Intention : L'énergie monte vers la partie haute du
corps.
L'EAU
Préparation :
·
Pieds joints, langue au palais
·
Ouvrir le pied gauche de la largeur des épaules,
pieds parallèles;
·
S'enraciner dans le sol.
Respiration : Naturelle bouddhiste
Eau :
Ouvrir Dai Mai. Les mains se rapprochent du corps, les doigts plongent vers la terre en cassant les poignets. Les paumes sont
parallèles, les doigts justement étirés, pouces horizontaux. Les mains sont à
hauteur des reins.
Les bras, qui ne sont pas tendus, s’allongent un peu mais
les coudes sont ouverts, les aisselles libres.
Intention : L'énergie descend vers la partie basse du
corps
LA
MONTAGNE
Préparation :
·
Pieds joints, langue au palais
·
Ouvrir le pied gauche de la largeur des épaules,
pieds parallèles;
·
S'enraciner dans le sol. Augmenter l’écart entre
les pieds pour se retrouver en position du cavalier (descendre dans les jambes).
Respiration : Naturelle bouddhiste
Montagne :
Remonter les mains à la hauteur de la
base de la gorge et les placer en forme de montagne, les majeurs se font face
sans se toucher. Les doigts sont à hauteur du menton à quelques centimètres.
Leur extrémité est rapprochée puis l’écart augmente jusqu’aux coudes.
Intention : Etablir une ferme solidité de tout
son corps
LE
LAC
Préparation :
·
Pieds joints, langue au palais
·
Ouvrir le pied gauche de la largeur des épaules,
pieds parallèles;
·
S'enraciner dans le sol.
Respiration : Taoïste (inversée)
Lac :
Les mains plongent en arc de cercle
jusqu’à hauteur du ventre, tandis que les pointes de pieds se rapprochent
(genoux face à face).
Remonter les bras l'un après l'autre devant l’axe du corps,
dos des mains face à face en formant un V ouvert : coudes rapprochées, avant
bras (et mains dans l'axe) écartés, paumes vers l'extérieur. La torsion est
forte pour les avant-bras. Les coudes sont plus proches du corps que les mains
.L’ensemble se situe devant la poitrine et le visage.
Simultanément, rentrer les pointes de pieds et serrer les
genoux.
Indications :
La rotation imprimée aux hanches et
aux omoplates permet l’ouverture de l’axe cranio-sacré.
·
A l’inspiration : contraction du ventre et
du périnée (montée dans la colonne vertébrale)
·
A l’expiration : détente du ventre et du
périnée. La pointe de la langue s’applique au palais durant cette respiration.
C’est une posture pour stimuler le
yang à partir de la fonction énergétique du rein. L’oppression créée dans
les membres, le ventre et la poitrine permet l’accumulation de l’énergie.
Intention : Equilibre intérieur
LE TONNERRE
Préparation :
·
Pieds joints, langue au palais
·
Ouvrir le pied gauche de la largeur des épaules,
pieds parallèles;
·
S'enraciner dans le sol.
Respiration : Naturelle bouddhiste
Tonnerre :
Replacer les pieds parallèles tandis que les coudes montent
et que les bras forment un cercle, mains au niveau du front, paumes vers
celui-ci, doigts très ouverts (éclairs), lao gong de chaque main pointant vers
le 3ème ciel.
Le cercle formé par les bras est étiré (les mains sont assez
éloignées du corps).
C’est une posture haute.
Indications :
C’est l’explosion après le maintien et l’accumulation de la
posture précédente. La mise en mouvement de l’énergie, son expansion nous
relient à la fonction énergétique du foie.
Intention : Créer la force créatrice
LE
VENT
Préparation :
·
Pieds joints, langue au palais
·
Ouvrir le pied gauche de la largeur des épaules,
pieds parallèles;
·
S'enraciner dans le sol.
Respiration : Naturelle bouddhiste
Vent
Comme le vent qui file,. Les paumes
de mains se tournent vers l’extérieur tandis qu’elles montent puis redescendent
latéralement un peu sur l’arrière.
Elles passent de chaque côté de la taille et s’allongent
devant en parallèle à la hauteur de l'estomac, paumes face à face, doigts
horizontaux.
Le poids du corps est plutôt sur l’avant du pied. L’étirement
fort des bras ne sacrifie pas à l’ouverture des coudes.
Indications :
C’est la fonction énergétique du foie
qui est concernée. Mouvement, circulation de l’énergie, aspect
tendino-musculaire
Intention :Créer la libre fluidité
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