La question de la localisation précise des points d'acupuncture et de leur possible réalité anatomique intrigue depuis longtemps les scientifiques. Ils aimeraient bien comprendre pourquoi, par exemple, la stimulation d'un point situé sur le petit orteil - répertorié dans les écrits classiques chinois comme ayant une incidence sur la vision - active bel et bien la zone visuelle occipitale du cortex, comme l'ont démontré de récentes expériences utilisant des appareils d'imagerie numérique.
Car, si la MTC explique l'action de l'acupuncture de façon essentiellement énergétique, il semble qu'il existe des caractéristiques anatomiques particulières et uniques aux points d'acupuncture.
Plusieurs travaux récents ont essayé d'étudier les points
sur les bases de la science occidentale moderne. Les recherches scientifiques et la technologie de pointe réussissent maintenant à fournir des réponses par rapport à ce que nous observons depuis des millénaires avec la Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC).
À partir de multiples résultats des recherches scientifiques, l'effet de l'acupuncture s'explique par l'action de plusieurs systèmes biologiques du corps, notamment le système nerveux, hormonal, vasculaire et immunitaire.
Imagerie fonctionnelle par résonance magnétique (IRM)
L'IRM du cerveau nous montre l'activation de zones et de structures précises du cerveau à la stimulation de points d'acupuncture. Par exemple, lorsqu'un point connu pour agir au niveau des yeux est stimulé, le cortex visuel du cerveau se voit activé. Lorsqu'un point connu pour agir au niveau des oreilles, le cortex auditif du cerveau est activé.
Neurologie
L'étude sur la douleur a permis de démontrer que l'acupuncture a réellement un effet sur les fibres nerveuses spécifiques périphériques qui désactivent la transmission de la douleur au niveau du système nerveux central. Un chercheur, Serge Marchand, a démontré l'effet analgésique de l'électrostimulation des points distaux, renforçant l'idée d'un lien entre le système nerveux et la localisation des points.
Électrohysiologie
Les points d'acupuncture et les méridiens peuvent être détectés électriquement. Les recherches sur les propriétés bioélectriques, électro-physiques et électromagnétiques des points et des méridiens d'acupuncture soutiennent la possibilité que les méridiens agissent en tant que système de transport d'informations dans le corps.
La thèse du docteur Niboyet a ainsi montré que les points d'acupuncture sont des points présentant une très basse résistance au courant électrique: ces travaux ont permis l'invention du punctomètre qui permet de détecter les points à partir de leur propriété électrique. Une fois leur existence physique certifiée, le mystère des points réside dans le fait que la stimulation d'un point de la main par exemple peut agir sur un organe interne.
Neuroendocrinologie
D'autres études démontrent l'action des neurotransmetteurs à divers niveaux du corps. Les substances telles que béta-endorphine, enképhaline, sérotonine, substance P sont prouvées être mises à contribution lors de la stimulation des points d'acupuncture, expliquant ainsi l'action physiologique de l'acupuncture. Ces recherches ont permis entre autres de mesurer les variations de ces substances dans le cerveau et dans le liquide céphalo-rachidien.
Système circulatoire/hématologie
Toujours selon les résultats de recherches scientifiques, l'explication des effets de l'acupuncture nécessite la participation du système circulatoire sanguin. Il a été démontré que la stimulation de certains points permet de changer la chimie du Sang. On peut mesurer les variations sanguines d'éléments biomoléculaires tels que les immuniglobuline, tromboxanes, endothélines et prostacyclines, autant centrales que périphériques. Des études mettent en évidence qu'il se produit des changements quantitatifs sur certaines enzymes, hormones, globules rouges et blanc, les plaquettes, etc. On observe en même temps des modification dans le cerveau et en périphérie.
Système lymphatique
D'autres effets de l'acupuncture s'opèrent via la circulation lymphatique qui sert de vecteur à un flux ionique le long des aponévroses musculaires et influence aussi la circulation des fluides interstitiels péri-vasculaires, Il y a donc modification des capacités osmotiques des membranes cellulaires.
Action bio-électro-magnétique
Les résultats d'études obligent à se référer à des principes au-delà des modèles médicaux conventionnels. L'explication des phénomènes observés utilise des connaissances récentes en physico-chimie et dans le modèle bio-moléculaire. Ainsi, on observe des modifications de l'électricité statique à la surface de la peau. On observe également une migration des ions dans le liquides interstitiels, provoquée par la stimulation de l'aiguille. L'acupuncture provoque aussi des phénomènes de semi-conduction au niveau des membranes musculaires
À partir de multiples résultats des recherches scientifiques, l'effet de l'acupuncture s'explique par l'action de plusieurs systèmes biologiques du corps, notamment le système nerveux, hormonal, vasculaire et immunitaire.
Recherche scientifique relative aux points d'acupuncture
Au début des années 1970, peu après
la visite historique du président Nixon en Chine, le docteur Robert O. Becker -
docteur en médecine -, orthopédiste de l'université de Syracuse, reçut une
subvention des instituts nationaux de la Santé pour effectuer des recherches
sur le fonctionnement de l'acupuncture. Il détermina que les méridiens étaient
des conducteurs d'électricité qui
existaient indépendamment du système nerveux, tout en communiquant en quelque
sorte avec celui-ci. Il établit une théorie selon laquelle ces méridiens
transportaient jusqu'au -cerveau un message relatif aux blessures, lequel
répondait alors en renvoyant le niveau approprié de courant direct (CD) permettant de
stimuler la guérison de la région affectée.
Becker suggéra également dans "The Body Electric: : Electromagnetism and the Foundation of Life",
son livre traitant du corps électrique que «tout courant s'affaiblit avec la distance en raison de la
résistance le long du câble de transmission. Plus l'ampérage et le voltage sont
bas, plus le courant s'épuise rapidement Les ingénieurs en électricité
résolvent ce problème en installant des amplificateurs régulièrement le long
d'une ligne électrique afin de rétablir la puissance du signal. Pour la
courants mesurés en nanoampères et en microvolts (similaires à ceux générés par
le corps humain), les amplificateurs ne doivent être éloignés l'un de l'autre
que de quelques centimètres - tout comme les points d'acupuncture.»
Le docteur Becker et son assistante, Mark Reichmanis,
biophysicienne, ont conçu un équipement spécifique pour mesurer et établir
l'organisation de la conductivité électrique le long des méridiens. Ils ont
ainsi découvert des caractéristiques électriques prévisibles mentionnées en MTC
et à mi-parcours des points connus. Ces mêmes points se sont présentés
régulièrement chez toutes les personnes qui se sont prêtées à l'expérience.
Un point d'acupuncture est une petite zone sur la peau où il y a une résistance électrique signifiquement moindre qu'ailleurs. Stimuler un point d'acupression provoque une réaction au niveau du cerveau, contradictoire aux signaux d'alerte qui avaient déclenché une alarme au cerveau tel le stress. Par exemple, il provoquera au niveau du cerveau limbique le déclenchement de dopamine, de sérotonine et les endorphines et activera ainsi le système parasympatique qui agira comme un frein et permettra de calmer les émotions, de casser les conditionnements et de se libérer des problèmes.
N'étant capable de ne mesurer que la moitié des points
traditionnellement référencés, Becker et Reichmanis ont suggéré que les autres
pouvaient être simplement plus faibles, ou d'une autre catégorie, que ceux
détectés par les instruments.
Chaque point découvert était électriquement positif par rapport
au tissu situé à proximité, entouré d'un champ électrique présentant sa propre
forme caractéristique.
Des recherches ultérieures effectuées en Chine, en France et
aux Etats unis, on permis de démontrer que non
seulement ces points et méridiens possèdent des propriétés électriques, mais
émettent et absorbent également la lumière et le son essentiels à la santé des
fonctions biologiques
Imagerie fonctionnelle par résonance magnétique (IRM)
L'IRM du cerveau nous montre l'activation de zones et de structures précises du cerveau à la stimulation de points d'acupuncture. Par exemple, lorsqu'un point connu pour agir au niveau des yeux est stimulé, le cortex visuel du cerveau se voit activé. Lorsqu'un point connu pour agir au niveau des oreilles, le cortex auditif du cerveau est activé.
Neurologie
L'étude sur la douleur a permis de démontrer que l'acupuncture a réellement un effet sur les fibres nerveuses spécifiques périphériques qui désactivent la transmission de la douleur au niveau du système nerveux central. Un chercheur, Serge Marchand, a démontré l'effet analgésique de l'électrostimulation des points distaux, renforçant l'idée d'un lien entre le système nerveux et la localisation des points.
Électrohysiologie
Les points d'acupuncture et les méridiens peuvent être détectés électriquement. Les recherches sur les propriétés bioélectriques, électro-physiques et électromagnétiques des points et des méridiens d'acupuncture soutiennent la possibilité que les méridiens agissent en tant que système de transport d'informations dans le corps.
La thèse du docteur Niboyet a ainsi montré que les points d'acupuncture sont des points présentant une très basse résistance au courant électrique: ces travaux ont permis l'invention du punctomètre qui permet de détecter les points à partir de leur propriété électrique. Une fois leur existence physique certifiée, le mystère des points réside dans le fait que la stimulation d'un point de la main par exemple peut agir sur un organe interne.
Neuroendocrinologie
D'autres études démontrent l'action des neurotransmetteurs à divers niveaux du corps. Les substances telles que béta-endorphine, enképhaline, sérotonine, substance P sont prouvées être mises à contribution lors de la stimulation des points d'acupuncture, expliquant ainsi l'action physiologique de l'acupuncture. Ces recherches ont permis entre autres de mesurer les variations de ces substances dans le cerveau et dans le liquide céphalo-rachidien.
Système circulatoire/hématologie
Toujours selon les résultats de recherches scientifiques, l'explication des effets de l'acupuncture nécessite la participation du système circulatoire sanguin. Il a été démontré que la stimulation de certains points permet de changer la chimie du Sang. On peut mesurer les variations sanguines d'éléments biomoléculaires tels que les immuniglobuline, tromboxanes, endothélines et prostacyclines, autant centrales que périphériques. Des études mettent en évidence qu'il se produit des changements quantitatifs sur certaines enzymes, hormones, globules rouges et blanc, les plaquettes, etc. On observe en même temps des modification dans le cerveau et en périphérie.
Système lymphatique
D'autres effets de l'acupuncture s'opèrent via la circulation lymphatique qui sert de vecteur à un flux ionique le long des aponévroses musculaires et influence aussi la circulation des fluides interstitiels péri-vasculaires, Il y a donc modification des capacités osmotiques des membranes cellulaires.
Action bio-électro-magnétique
Les résultats d'études obligent à se référer à des principes au-delà des modèles médicaux conventionnels. L'explication des phénomènes observés utilise des connaissances récentes en physico-chimie et dans le modèle bio-moléculaire. Ainsi, on observe des modifications de l'électricité statique à la surface de la peau. On observe également une migration des ions dans le liquides interstitiels, provoquée par la stimulation de l'aiguille. L'acupuncture provoque aussi des phénomènes de semi-conduction au niveau des membranes musculaires
L'un des premiers scientifiques à explorer cette avenue fut
Yoshio Nakatani qui, en 1950 au Japon, découvrit que la conductibilité
électrique des points d'acupuncture était plus élevée que celle des tissus
environnants. Les recherches subséquentes, entre autres celles de Pruna
Ionescu-Tirgoviste, en 1990, ont permis de confirmer cette hypothèse en plus de
découvrir d'autres phénomènes électriques spécifiques aux points d'acupuncture.
Enfin, tout
récemment, Hélène Langevin a observé que la densité du tissu conjonctif
interstitiel du derme et des muscles est plus élevée au niveau des points
d'acupuncture.
Il y aurait donc des fondements physiologiques qui nous permettraient d'expliquer les mécanismes cachés derrière les observations et les déductions empiriques que les Chinois avaient commencé à faire il y a 5 000 ans.
Il y aurait donc des fondements physiologiques qui nous permettraient d'expliquer les mécanismes cachés derrière les observations et les déductions empiriques que les Chinois avaient commencé à faire il y a 5 000 ans.
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