Shang Yang |
Lorsque
Fei Lien eut été initié aux
mystérieux secrets de la magie par son maître Hiuen ming ta jen, il vit un oiseau merveilleux qui aspirait l'eau
avec son bec, puis la soufflait dans les airs, d'où elle retombait en pluie. Il
dessine de l'eau avec son bec, et la pulvérise sur les champs. Cet oiseau est
l'esprit de la pluie, son nom est Shang Yang.
Fei Lien, Dieu du Vent lui
donna à manger sur le bord de l'eau, et l'apprivoisa si bien, qu'il pouvait le
mettre dans sa manche. Cet oiseau était né aux temps de Yeou-tch'ao-che "Qui a un nid", le premier constructeur
de huttes perchées au-dessus du sol, comme des nids, pour se mettre hors
d'atteinte des animaux sauvages. Shang Yang
se grandit et se rapetisse à volonté, il peut boire toute l'eau de la mer et
produire des inondations qui submergent les montagnes.
Le Shang yang était particulièrement associé au seigneur de la pluie, Yu Shi.
Plus tard, le Shang yang rendit visite au palais de la cour royale de Qi, puis vint se promener et sautiller sur une jambe devant la salle du trône.
Le marquis de Qi fut très
intrigué ; il envoya une ambassade jusqu'au royaume de Lou pour se renseigner sur le sens de cet événement à Confucius dans l'état voisin de Lu. Le Shang yang était connu de Confucius, comme étant le signal d' une forte pluie imminente, et conseilla de creuser des voies de drainage, et d’élever des digues.
Anciennement les enfants s'amusaient à
sautiller sur un pied en fronçant les sourcils et criant : "Le ciel va nous
donner de la pluie, le Shang Yang prend ses ébats".
Aujourd'hui cet oiseau est descendu dans le royaume
de Qi, la pluie va venir, il faut ordonner au peuple de creuser les canaux
et les douves, et de réparer les digues, car les pluies vont tomber en telle
abondance qu'elles vont inonder tout le pays.
Les
pluies furent si fortes que les inondations couvrirent non seulement la
principauté de Qi, mais encore tous
les pays adjacents, qui eurent grandement à souffrir. Seul le royaume de Qi, qui avait pris les précautions nécessaires
pour y faire face, n'eut aucun malheur à déplorer. Le duc Jing s'écria dans
cette occasion : Hélas ! bien peu croient aux paroles du saint !
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