San Guan |
官 Guān mandarin (personne) / officiel (n.m.) / fonctionnaire / organe (du corps)
Les rites au Ciel, à la Terre et aux Eaux étaient à l’origine selon le livre des rites ou Li Ji un privilège de l'empereur dans les temps anciens. Les gens ordinaires ne pouvaient adorer que leurs ancêtres et leurs poêles.
Dans la Chine ancienne, il y avait des cérémonies d'offrande de sacrifices au Ciel, à la Terre et à l'Eau
Les premiers rites étaient de "« Sacrifier du bois de chauffage au ciel, offrir des sacrifices aux montagnes et aux collines, offrir des sacrifices au naufrage des rivières et offrir des sacrifices à la terre. »
Voilà ce qu’on désignait sous le nom des trois agents : Ciel, Terre et Eau ; puis chaque malade devait donner cinq boisseaux de riz au Dao Shi.
Sous la dynastie des Han de l'Est, Zhang Ling ou Zhang Dao Ling / Zhāng Dào Líng張道陵 a fondé l’École des cinq boisseaux de riz Zhengyimeng Weidao (Tianshidao), offrant des sacrifices aux trois fonctionnaires du ciel, de la terre et de l'eau, et l'écriture manuscrite aux trois fonctionnaires était comme méthode de prière pour le Tao et pour guérr les maladies.
Zhang Dao Ling décrivit le rituel dans " Manuel des trois officiels 上「三官手書 "
Ce rituel est issu d'un ancien rituel taoïste remontant aux Bonnets Jaunes : les malades confessaient leurs fautes par écrit sur trois papiers qui étaient brûlés pour le Ciel, enterrés pour la Terre et immergés pour l'Eau.
La puissance politique des Bonnets Jaunes fut brisée à la fin du IIe siècle de notre ère, mais l'influence de leurs idées religieuses fut durable.
Chaque malade devait écrire son nom et prénom, avec l’intention de confesser ses fautes , sur trois billets :
- le premier était offert au Ciel, et déposé sur une haute montagne ou brûlé en fumée pour monter au ciel afin d'atteindre l'officiel du Ciel;
- le second, destiné à la Terre, était enterré dans le sol pour être lue par l'Officiel de la Terre ;
- le troisième était immergé dans l’Eau ou jetée dans l'océan pour être remise à l'Officiel de l'Eau .
Zhang Dao Ling / Zhāng Dào Líng. 道陵 prône la foi comme rémission des péchés et des maladies. Des alliances, scellées par des sceaux rituels, étaient conclues par serment entre les fidèles et les dieux et esprits, avec maladie et mort comme punition pour les parjures.
Le Ciel, la Terre et l'Eau devinrent trois agents. Ces trois agents tiennent le registre des bonnes et des mauvaises actions.
On attribue à chacun d'eux le pouvoir d'accorder une grâce particulière : l'Agent du Ciel accorde le Bonheur et la Prospérité ; l'Agent de la Terre pardonne les péchés ; l'Agent de l'Eau écarte le Malheur et la Malchance.
Dans les temps anciens, les gens croyaient que les maladies, en particulier les maladies chroniques, étaient le résultat de mauvaises actions ou de l'accumulation de culpabilité karmique.Ainsi, si une personne était particulièrement malade, un prêtre pouvait demander le Sanguan Dadi en son nom.
Tian Guan |
Di Guan descend dans le monde pour organiser la naissance et la mort, réguler les récoltes, aménager des endroits calmes pour es esprits humains puissent dans l'au-delà .
Son devoir est d'inspecter les bonnes et mauvaises actions des humains sur Terre et d'apporter la fortune à la personne digne. Il a la capacité d'absoudre les gens des crimes et d'effacer tout karma négatif qu'ils auraient pu accumuler. Il peut pardonner les péchés de ces humains et de ceux qui sont décédés et qui ont mal agi.
L'Officiel de la Terre voyage à dos de cheval ou de mulet.
Il aurait divisé la terre en douze secteurs pour en faciliter l’occupation par les hommes.
Tous les 15 des sept mois du calendrier lunaire, il vient dans le monde humain, inspecte les péchés des hommes et les absout.
Di Guan |
- L'officiel des Eaux (Shui Guan / Shuǐ Guān水官)
Il est également connu sous le nom de « fonctionnaire de l'eau d'origine inférieure et éliminateur de malheurs de troisième rang » (下元三品解厄水官 Xianyuan Sanpin Jie E Shuiguan).
Ce Dieu contrôle la circulation de l'eau, de la pluie, des sources dans les montagnes, les rivières, les océans et gouverne les vents qui apportent la pluie, les inondations et tout ce qui touche à l'eau.
L'Officier des Eaux inspecte son royaume tous les 15 jours du dixième mois de l'année lunaire.
Il est en charge des affaires qui se passent dans le monde inférieur, accède aux bonnes et mauvaises actions des êtres spirituels en attente de renaissance. Son devoir consiste également à dissiper le malheur des humains sur terre.
L'officiel e l'eau sont en charge de la libération des catastrophes humaines, qui est le soi-disant "Shuiguan Jieshi".
Dans certains systèmes de croyance, il partageait la même position que le Roi Dragon ou n'existait pas.
Une autre légende les considère comme les trois fils respectifs des filles du Roi Dragon [Luo wang]. Il a été souvent tenu pour "éviter le malheur" ou les difficultés des gens. Il est accompagné de guerriers et de soldats pour faire respecter sa volonté.
Shui Guan |
Comme le dit le dicton : "Les fonctionnaires célestes apprécient le bonheur, les fonctionnaires locaux aiment les gens et les fonctionnaires de l'eau aiment les lumières."
Les trois fonctionnaires sacrifient respectivement le bien et le mal dans le monde, protègent tous les êtres vivants et sont vénérés par la bonne foi du peuple.
On trouve parfois des images des Trois Agents : ils sont assis ou debout à côté l'un de l'autre en costume de mandarin, leur tablette à la main.
Mais, le plus souvent, il n'y a que l'image de l'Agent du Ciel : il est debout et tient des deux mains un rouleau qu'il déploie et qui porte l'inscription : « L'Agent du Ciel accorde le Bonheur » ; ce type iconographique paraît sortir directement du théâtre ; toute représentation, en effet, commence (ou plutôt commençait jusqu'à ces derniers temps) par une entrée de l'Agent du Ciel qui se promenait solennellement sur la scène en déployant successivement diverses inscriptions portant des souhaits aux spectateurs. Ces images sur papier sont universellement répandues : il n'est guère de maison qui n'en possède ; on le confond d'ailleurs le plus souvent avec le Dieu du Bonheur. Plus rarement, on voit de petites statuettes : l'Agent du Ciel y est figuré assis en costume de mandarin, tenant à la main le rouleau des souhaits de bonheur.
Zang Heng, fils de Zhang Dao Lling / Zhāng Dào Líng張道陵., composa alors un recueil de talismans pour guérir les épidémies.
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