L'appareil respiratoire est responsable de l'apport d'oxygène au corps et de l'élimination des déchets gazeux dont il est chargé, notamment le gaz carbonique ou dioxyde de carbone (CO2) contenu dans le sang.
Nous emmagasinons de l'air frais lorsque nous inspirons, tandis que nous rejetons de l'air vicié lorsque nous expirons.
Lors de l'inspiration, l’oxygène inhalé pénètre dans les poumons et atteint les alvéoles.
Le dioxygène (O2, gaz qui compose 21 % de l'air) passe rapidement au travers de
la barrière séparant l’air et le sang et pénètre dans les capillaires du sang et se fixe aux globules rouges.
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| échanges entre les alvéoles et le sang |
À l’inverse, le dioxyde de carbone (O2, gaz qui compose 21 % de l'air), dissous dans le plasma sanguin, passe du sang vers les alvéoles du poumon d’où il sera expiré. Le sang appauvri en oxygène et riche en dioxyde de carbone revient vers la cavité droite du cœur à travers deux grosses veines : la veine cave supérieure et la veine cave inférieure. De là, le sang est envoyé dans l’artère pulmonaire vers les poumons, où il se recharge en oxygène et libère le dioxyde de carbone.
Cet
échange gazeux entre le sang des artères et des veines, et l’air atmosphérique
est permis par l'appareil respiratoire
Les trois étapes de la respiration
La respiration peut être divisé en trois étapes : ventilation pulmonaire, respiration externe( ou pulmonaire) et respiratoire interne (ou cellulaire). La respiration interne et cellulaire est intimement liée à la distribution et au contenu du sang.
- La respiration (nommée ventilation pulmonaire en médecine et en biologie afin de la distinguer de la respiration cellulaire) correspond au renouvellement de l'air contenu dans les poumons par l'action des muscles respiratoires dont le principal est le diaphragme. Elle comprend deux temps : l'entrée d'air dans les poumons lors de l'inspiration et la sortie d'air lors de l'expiration. En biologie le terme « respiration » désignant alors la production d'énergie par les cellules, la dénomination de ventilation pulmonaire est préférée en médecine pour éviter toute confusion.
- Nous parlons de respiration externe quand des échanges de gaz carbonique et d'oxygène ont lieu dans les poumons. Il s'agit de la diffusion des gaz par la membrane respiratoire, comprenant l'oxygénation du Sang et la diffusion du dioxyde carbone (et des éléments -traces d'autres matériaux) du Sang dans les alvéoles pulmonaires
- La respiration interne (cellulaire) survient, quant à elle, lorsque l'oxygène acheminé par le sang depuis les poumons est échangé dans les tissus contre le gaz carbonique. Il s'agit de l'échange gazeux entre le Sang et les cellules dans le corps, au niveau des capillaires. Indépendante des deux premières étapes de la respiration, cette dernière phase respiratoire est totalement dépendante de la capacité du Coeur et des vaisseaux sanguins à fournir un approvisionnement continu de Sang frais à l'ensemble des parties du corps.
La ventilation pulmonaire s'explique en grande partie parce que l'air passe d'une zone de pression plus élevée à une zone de pression plus basse.
L'air s'écoule dans les poumons en grande partie en raison d'une différence de pression ; la pression atmosphérique est supérieure à la pression intra-alvéolaire et la pression intra-alvéolaire est supérieure à la pression intra pleurale. L'air sort des poumons pendant l'expiration selon le même principe ; la pression dans les poumons devient supérieure à la pression atmosphérique.
Chaque cellule de l'être humain obtient son énergie en brûlant un
combustible, le glucose ( molécule résultant de la dégradation des glucides),
grâce à présence de l'oxygène. Les gaz résultant de cette combustion sont le
gaz carbonique et la vapeur d'eau.
La respiration est en effet une fonction végétative autonome comme les battements du coeur ou la digestion et donc involontaire; nous n'avons pas besoin d'y penser pour respirer. A l’instar des autres grandes fonctions, dans notre vie quotidienne, nous ne prêtons que très rarement attention à notre respiration.
La respiration inconsciente, spontanée, est sous l'emprise du système nerveux autonome végétatif. Elle réagit à chaque impression venue du dedans et du dehors. Chaque circonstance de la vie ( travail intense, chaleur, froid, événement heureux ou sentiment de danger…) agit sur le volume d'air et le rythme
C’est ainsi qu’elle devient le reflet de nos aspirations, de nos émotions,
de nos désirs conscients et inconscients et par là même de nos tensions. D'un point de vue psychologique, la relation
entre respiration et état émotionnel n'est plus à prouver.
Mais
la respiration est la seule fonction vitale dépendante du système
neurovégétatif que l'homme puisse
maîtriser et qui soit accessible au contrôle conscient. Dirigée par la
pensée, la respiration peut être influencée
dans son rythme, son intensité et son
volume.
Un sixième de l'oxygénation se
fait par la peau Il faut donc laisser libre passage autant que possible, pour
l'habillement privilégier des tissus en coton par rapport aux tissus en fibre
synthétiques.
Nous
venons d'étudier dans cette partie que la « ventilation pulmonaire », par le
fonctionnement de l'appareil respiratoire et le jeu des muscles respiratoires,
apporte à l'organisme humain le dioxygène dont il a besoin pour transformer le
glucose et les lipides en énergie, et lui permet d'évacuer les déchets gazeux
produits par la respiration cellulaire.
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