La régulation interne (de notre organisme) est en rapport
avec le principe central de la théorie taoïste. Toute chose nait du vide et c'est du vide qu'est issue l'énergie qui
meut l'univers. Le vide avec lequel un taoïste cherche à devenir intime, à
fusionner, n'est pas liée au phénoménal, il le précède et l'engendre, c'est
pourquoi on l'appelle "le vide", "le non être". Bien que la
nature du « vide » n'ait donc rien à voir avec les notions d'espace, de vide ou
de plein, dans le concret cependant, le vide ressenti physiquement, la vacuité
interne (les vacances de notre organisme), lui permettent de rester au centre
des événements. C'est pourquoi il est
toujours recommandé, considérant ce principe, d'entretenir une part de vide
dans bien des activités humaines. C'est une pratique de modération,
extrêmement bénéfique, qui fait que l'on se retrouve toujours heureux d'obtenir
moins qu'il n'est possible d'avoir !
Dans l'alimentation,
cette modération par le vide prend principalement deux aspects : Ne
pas manger jusqu'à éprouver la satiété et jeûner régulièrement.
Toujours manger un peu moins que sa faim ou que son appétit, c'est garder un espace vide pour inviter le non-être à prendre place au centre du processus de transformation conduisant les opérations de digestion et d'assimilation. Biologiquement, cela permet aussi tout simplement aux organes digestifs de n'être pas toujours pleins, et donc de ne pas s'épuiser en s'activant sans arrêt pour assurer leurs fonctions. Car si le bol alimentaire remplit complètement l'estomac, celui-ci ne peut se vider complètement et renouveler son énergie propre avant la prochaine prise de nourriture. Ensuite, ce sont les intestins qui se retrouvent surchargés et qui n'arrivent plus à assimiler convenablement, d'une part, et à rejeter, de l'autre.
Toujours manger un peu moins que sa faim ou que son appétit, c'est garder un espace vide pour inviter le non-être à prendre place au centre du processus de transformation conduisant les opérations de digestion et d'assimilation. Biologiquement, cela permet aussi tout simplement aux organes digestifs de n'être pas toujours pleins, et donc de ne pas s'épuiser en s'activant sans arrêt pour assurer leurs fonctions. Car si le bol alimentaire remplit complètement l'estomac, celui-ci ne peut se vider complètement et renouveler son énergie propre avant la prochaine prise de nourriture. Ensuite, ce sont les intestins qui se retrouvent surchargés et qui n'arrivent plus à assimiler convenablement, d'une part, et à rejeter, de l'autre.
Ne pas manger jusqu'à
plus faim est une attitude saine pour le quotidien, mais une autre pratique,
toute aussi salutaire, est celle des régimes
spécifiques d'intersaisons. A la fin de chaque saison, l'énergie du
mouvement lié est normalement épuisée et doit laisser la place à celle du
mouvement suivant.