La fréquence du son est mesurée en « hertz » (Hz), nombre d'oscillations produites par une onde sonore
en une seconde. La plupart des individus peuvent entendre consciemment les
fréquences de 30 à 20 000 Hz.
Les sons secondaires,
correspondant aux vibrations sonores qui résonnent au-delà de la portée
auditive propre à l'oreille humaine, ont une caractéristique fascinante : ils
peuvent voyager sur de longues distances avec peu d'atténuations ou de
distorsions.
Les sons secondaires ont initialement été découverts et
mesurés scientifiquement au cours des années 1930 mais c'est vers 1960 que l'on
a commencé à s'y intéresser vraiment.
On découvre des correspondances vibratoires entre les sons
et le corps humain, notamment avec les points d'acupuncture de la médecine
chinoise.
Le squelette humain présente trente quatre plages de
résonance, chacune d’elles répondant à sa propre fréquence. L’échelle des sons
sur le corps comporte ainsi quatre octaves réparties sur ces plages de
résonance, allant des pieds à la tête, du grave à l’aigu. En d’autres termes, une
note de basse fréquence entrera en résonance avec une partie inférieure du
corps, une note de haute fréquence avec le haut du corps. Ce phénomène nous
permet donc de prendre conscience du fait que les sons ne sont pas perçus de
manière uniquement auditive mais que les ondes sonores ont des effets directs
sur l’organisme humain. Au - delà de 150 dB, ils étaient nocifs pour les tissus
biologiques, l'Agence américaine pour la protection de l'environnement (EPA) a
établi des standards stricts concernant leur émission au niveau
environnemental. En-dessous de 130 dB, les sons secondaires sont inoffensifs.