Lorsque les patients commencent à pratiquer des exercices et méditations de QI Gong médical, on leur recommande généralement d'insister sur les techniques de purgation qui font travailler l'expiration.
On leur enseigne ensuite à pratiquer des techniques de tonification qui font travailler l'inspiration ; cela favorise l'augmentation du Qi vertueux dans le corps, stimule le système nerveux sympathique et fortifie le système immunitaire.
Une fois que les patients ont recouvré la santé, ils vont pratiquer la régulation en alternant des inspirations profondes et des expirations profondes. Cette alternance stimule le Cœur et soutient l'action diastolique et systolique des vaisseaux sanguins, améliorant ainsi l'élasticité du sang dans les parois des vaisseaux sanguins.
les 4 principes directeurs pour aider la personne à obtenir le maximum de résultat dans la thérapie de la respiration
Quatre principes directeurs sont utilisés pour aider le patient à obtenir le maximum de résultats dans la thérapie de la respiration. Ces principes consistent à : s'assurer de prendre une posture correcte avant de commencer, purifier et nettoyer le Qi du corps, se focaliser sur la purgation et la tonification du Qi, et enfin réguler le Qi :
1. S'assurer de sa posture avant de commencer : avant de débuter la pratique du Dao Yin du souffle, le thérapeute doit absolument vérifier que la posture du patient soit correcte. Lors d'une prescription de thérapie de Qi Gong thérapeutique statique ou dynamique, mieux vaut commencer par une bonne base et une structure solide. Le patient commence l'entraînement du souffle seulement lorsqu'il maîtrise le Dao Yin postural ; sans quoi, il souffrira d'effets néfastes (par exemple : traumatisme émotionnel, maux de tête, congestion au niveau de la poitrine, douleurs de dos, ou crise d'angoisse).
Après avoir corrigé sa posture, le patient se détend et se libère de toute distraction, se concentre sur l'expiration et imagine qu'il rejette le Qi turbide ou toxique de leur corps présents dans les Méridiens et Collatéraux bouchés par la bouche, le nez et les pores.
Expirer profondément aide l'énergie Yin du corps à circuler vers le bas et offre une action de régulation descendante sur les maladies entraînées par la présence dominante de Yang Qi.
Sur l'expiration, la personne doit se relaxer. Il ferme ensuite la bouche et se concentre sur le Qi frais et propre qu'il inspire par le nez dans son corps. La personne doit utiliser la technique de la respiration naturelle. Chaque fois qu'elle inspire et expire, elle doit sentir son corps se détendre un peu plus.
Des études cliniques ont démontré que l'expiration profonde associée à des prescriptions de Qi Gong médical peut avoir les effets suivants sur le corps du patient :
- augmentation de la stimulation du système nerveux parasympathique
- dilatation des vaisseaux sanguins ;
- baisse de la pression artérielle ;
- diminution du pouls
- ouverture sur la relaxation
En médecine, l'expiration sert à purger, réduire le Qi en cas d'excès. Lorsque la respiration est utilisée pour nettoyer ou purifier, l'expiration doit durer plus longtemps que l'inspiration.
Les méthodes suivantes créent les conditions favorables à la purgation ou réduction du Qi :
- longue expiration et inspiration courte ;
- expirer de façon sonore ;
- focalisation du mental sur l'expiration ;
- postures utilisant des mouvements des mains pour mener le Qi hors des Organes et tissus internes.
- Purgation focalisée du Qi: Les exercices de respiration utilisés pour la purgation impliquent que le personne place son intention sur l'expiration, et qu'il prononce de façon sonore des syllabes spécifiques de guérison.
- Tonification focalisée du Qi :
Après avoir effectué les exercices de purgation, le patient est libre de commencer les prescriptions de tonification. Il ferme ensuite la bouche et se concentre sur le Qi frais et propre qu'il inspire par le nez dans son corps. Le patient doit utiliser la technique de la respiration naturelle. Chaque fois que le patient inspire et expire, il doit sentir son corps se détendre un peu plus et se libérer de toute distraction.
Les exercices de respiration utilisés pour tonifier impliquent de placer l'intention sur l'inspiration et de visualiser l'absorption de couleurs spécifiques par certains Organes internes.
Dans les exercices et prescriptions de Dao Yin du souffle, l'inspiration est utilisé pour recueillir le Qi environnemental et universel dans le corps grâce à la tonification, ils doivent inspirer et imaginer qu'ils absorbent un Qi pur et vibrant dans leur corps, par la bouche, le nez et les pores.
Inspirer profondément aide l'énergie Yang du corps à circuler vers le haut et permet de nourrir le Yang et d'apaiser l'esprit.
Des études cliniques ont démontré que l'inspiration profonde associée à des prescriptions de QI Gong médical peut avoir les effets suivants sur le corps du patient :
- augmentation de la stimulation du système nerveux sympathique ;
- contraction des vaisseaux sanguins ;
- élévation de la pression artérielle ;
- augmentation du pouls.
Tous les effets mentionnés ci-dessus sont le signe d'une augmentation de la présence et de l'utilisation de Qi dans le corps.
En médecine, l'inspiration sert à tonifier Qi en cas de déficiences. Lorsque la respiration est utilisée pour renforcer ou tonifier, l'inspiration doit durer plus longtemps que l'expiration.
Les méthodes suivantes créent conditions favorables à la tonification ou fortification du Qi :
- longue inspiration et expiration courte ;
- inspirer des couleurs ;
- focalisation du mental sur l'inspiration ;
- postures utilisant des mouvements des mains pour amener le Qi dans le corps et le guider vers les Organes et tissus internes.
4. Régulation du Qi
En
qi gong, on harmonise les gestes avec la respiration dans les gestes d'ouverture on inspire, en
fermeture, on expire.
Dans les exercices et prescriptions de Dao Yin du souffle, une quantité équilibrée (égale) de Qi est amenée à circuler dans les tissus, les Méridiens et les Organes du corps grâce à l'inspiration et à l'expiration. Cela permet de réguler et d'harmoniser le mouvement énergétique du Qi et du Sang. Par exemple, lorsque les patients prennent la posture prescrite, se détendent et se libèrent de toute distraction, ils doivent inspirer et imaginer qu'un Qi pur et vibrant monte dans leur corps , par la bouche, le nez et les pores ou qu'il monte depuis le Dan Tian inférieur vers la zone du Bai Hui (au sommet de la tête), en passant par le Vaisseau Gouverneur.
Sur l'expiration, ils imaginent qu'un Qi pur et vibrant descend depuis la zone du Bai Hui vers le Dan Tian inférieur, en passant par le Vaisseau Conception. Chaque respiration doit être longue, lente et égale. Ce mouvement respiratoire régulé est utilisé pour stimuler et équilibrer les Méridiens de la mer de Yang et de la mer de Yin du corps.
Dans la Chine ancestrale, les taoïstes considéraient que le nez était la « Porte du Ciel » et la bouche la « Porte de la Terre ». Par conséquent, pour les exercices et méditations de régulation en Dao Yin du souffle, on recommandait aux patients et aux pratiquants débutants d'inspirer par le nez (« Porte du Ciel ») et d'expirer par la bouche (« Porte de la Terre »).
Au cours du processus de régulation, prendre une profonde inspiration aide l'énergie Yang du corps à circuler vers le haut et permet de nourrir le Yang et d'apaiser l'esprit ; tandis qu'expirer profondément aide l'énergie Yin du corps à circuler vers le bas et a une action de régulation descendante sur les maladies entraînées par la présence dominante de Yang Qi.
En milieu clinique, on se sert parfois de l'inspiration des couleurs (pour la tonification) et de l'expiration des sons (pour la purgation), qui peuvent être combinées pour des exercices de régulation. Lorsqu'on utilise ce mouvement respiratoire, l'inspiration de couleurs et l'expiration doivent s'équilibrer. C'est-à-dire que la durée d'inspiration et la durée d'expiration sont égales.
- inspiration et expiration égales ;
- inspirer une couleur, expirer un son ;
- focalisation du mental sur une circulation équilibrée du Qi;
- postures utilisant des mouvements des mains pour guider le Qi de façon équilibrée (à l'intérieur et à l'extérieur, à l'avant et à l'arrière, vers le bas et vers le haut).
Quand intégrer le travail de la respiration dans ma pratique?
Vous
avez certainement déjà ressenti à quel point la respiration est étroitement
liée à l’état de décontraction du corps. Il est ainsi important d’avoir atteint
le stade de la « régulation sans
régulation » du corps avant d’aborder la régulation de la respiration. Cela
signifie que vous avez déjà développé une habitude de régulation, et que votre
esprit n’est pas tenu d’être tout le temps là pour réguler l’ensemble du corps
physique: vous êtes parvenu à un stade où votre corps est souple, détendu,
équilibré, centré, enraciné et votre tête est suspendue lorsque vous pratiquez.
La régulation est alors naturelle et se produit d’elle-même.
Lorsque le thérapeute prescrit des exercices de Qi Gong thérapeutique à ses patients (par exemple, pour une tonification générale) comprenant de multiples postures debout, il leur précise au début de tenir la posture pendant seize respirations. Lorsque les patients progressent, au cours de la méditation, la fréquence respiratoire ralentit naturellement. Normalement, en quelques mois de pratique, la fréquence respiratoire passe d'une moyenne de seize respirations par minute à trois ou cinq respirations par minute. La durée de tenue de la posture augmente de façon naturelle, passant à cinq minutes ou plus par posture.
Cette méthode peut être utilisée pour
éliminer toute distraction mentale pouvant survenir en pratiquant des exercices
de Qi Gong médical.
Dans la méthode pour compter les respirations, le patient
compte silencieusement le nombre de souffles.
-
Pour augmenter
son énergie ou sa vigilance, il
doit compter les inspirations, en
partant de 1 (exemple : 1, 2, 3, etc.).
-
Pour calmer
l'énergie ou apaiser un mental
éparpillé, le patient apprend à compter
les expirations dans le sens inverse, en
commençant par 30 (exemple : 30, 29, 28, etc.). On compte silencieusement pour réguler le corps
tout en se servant de la respiration naturelle.
-
Dans cette méthode particulière, une inspiration
et une expiration équivalent à une respiration. À chaque respiration, le
patient doit se dire mentalement : « Je suis conscient que
j'inspire, je suis conscient que j'expire, 30. Je suis conscient que j'inspire,
je suis conscient que j'expire, 29. Je suis conscient que j'inspire, je suis
conscient que j'expire, 28. »
-
Le patient doit continuer de cette façon jusqu'à
arriver à zéro. S'il rate une respiration en comptant à l'envers, il doit
recommencer au début, depuis 30 ; le but n'étant pas d'arriver à zéro mais de
maintenir la conscience focalisée sur chaque respiration.
-
Après avoir atteint zéro, le patient porte son
attention sur les rythmes du corps et l'environnement immédiat, puis il ouvre
doucement les yeux.
1ère Variante
Empruntée aux maîtres Zen, cette pratique
respiratoire apparemment simple est néanmoins très efficace pour calmer le
corps et le mental. Elle détourne temporairement l’attention des problèmes
quotidiens et des stimuli perturbateurs.
1. Asseyez-vous droit, le sommet de la tête redressé. Fermez
les yeux ou gardez les ouverts, à votre convenance. Détendez la mâchoire et
respirez tranquillement et régulièrement. Laissez votre respiration circuler
naturellement. A mesure que vous vous détendez la respiration deviendra plus
lente et plus douce.
2. Sur l’expiration, comptez mentalement “ 1 ”.
3. Inspirez.
4. Sur l’expiration suivante, comptez mentalement “ 2 ”.
5. Répétez les étapes 3 et 4 lentement et doucement, en
comptant mentalement jusqu’à “ 4 ”.
6. Répétez les étapes 2 à 5 plusieurs fois.
Ne comptez pas au-delà
de 4. Si vous vous retrouvez par exemple à 8, vous saurez que votre attention
s’est dissipée et vous devez la faire revenir et recommencer à “ 1 ”.
1. Asseyez-vous confortablement.
Fermez les yeux ou gardez-les ouverts, à votre convenance. Détendez la mâchoire
et respirez régulièrement.
2. Sur l’expiration, comptez mentalement “ 1 ”.
3. Sur l’inspiration, dites mentalement “ et ”.
4. Sur l’expiration suivante, comptez mentalement “ 2 ”.
5. Répétez les étapes 3 et 4 lentement et doucement, en
comptant mentalement jusqu’à “ 4 ”, puis répétez en douceur le cycle (étapes 2
et 3) plusieurs fois.
Concentrez complètement votre attention sur le comptage, en
le synchronisant avec votre respiration.
Quand vous vous rendez compte que vous vous éloignez dans
vos pensées,
revenez doucement mais fermement au comptage et à la
respiration.
• Détendu, le patient inspire et expire lentement et doucement. Dans cette méthode particulière, le patient commence à placer sa conscience sur le flux spontané et rythmique de son souffle, de chaque souffle entrant et sortant de son corps. Le fait de se concentrer sur le va-et-vient du souffle en portant son attention sur ces sensations établit automatiquement la concentration. Le souffle et la concentration œuvrent ensemble.
Devenez l’observateur silencieux de votre processus de respiration : notez son rythme, sa profondeur ou sa superficialité, sa douceur ou son caractère saccadé, son bruit ou son calme et la pause naturelle qui prend place entre l’inspiration et l’expiration.
L’objectif est de garder l’attention sur le cycle respiratoire et de l’observer. Pratiquez pour commencer pendant quelques minutes et augmentez cette durée à mesure que vous vous familiarisez avec l’exercice.
• Il place ensuite son attention sur la sensation
de souffle frais entrant dans ses narines pendant l'inspiration et sur le
souffle chaud qui sort de ses narines pendant l'expiration.
• Après avoir fait l'expérience du mouvement
rythmique, le patient place son attention sur le passage de l'air circulant
depuis le nez, stimulant le pharynx (derrière les narines) et remplissant
l'arrière de la bouche.
• Après avoir fait l'expérience du mouvement rythmique, le patient place son attention sur le passage de l'air circulant depuis le nez, le pharynx, l'arrière de la bouche, descendant dans la gorge, et se répandant dans les Poumons au niveau de la poitrine. Le patient se concentre sur la sensation de dilatation les Poumons et de gonflement de la poitrine sur chaque inspiration, et de contraction sur chaque expiration.
• Après avoir fait l'expérience du mouvement
rythmique, le patient place son attention sur le passage de l'air circulant
depuis le nez, le pharynx, l'arrière de la bouche, la gorge, les Poumons et la
zone de la poitrine, et passant dans la zone du diaphragme. Le patient se
concentre sur la sensation du diaphragme qui se soulève à chaque inspiration,
et redescend à chaque expiration.
• Après avoir fait l'expérience du mouvement
rythmique, le patient place son attention sur le passage de l'air circulant
depuis le nez, stimulant le pharynx, remplissant l'arrière de la bouche, descendant dans la gorge, et se répandant dans les Poumons et la
zone de la poitrine, la zone du diaphragme, et circule dans la zone abdominale.
Le patient se concentre sur la sensation de l'abdomen qui se gonfle à chaque
inspiration, et se contracte à chaque expiration.
• Après avoir fait l'expérience du mouvement
rythmique, le patient place son attention sur le passage de l'air circulant
dans tout le corps physique.
• Après avoir fait l'expérience du mouvement
rythmique, le patient place son attention sur l'environnement immédiat, puis il
ouvre doucement les yeux.
Méthode d'observation du souffle :
Cette
méthode est utilisée pour aider le patient à observer la réaction des tissus du corps aux images mentales
tranquilles, issues de l'imagination de son subconscient. Cela implique de
combiner une respiration lente et relaxée avec les intentions mentales telles
que la relaxation, la sensation de s'enraciner.
Dans
cette méthode particulière, une inspiration et une expiration équivalent à une
respiration. À chaque inspiration, le patient doit se dire mentalement «
détente ». À chaque expiration, le patient se dit « enracinement ». Le patient
continue de la sorte jusqu'à atteindre un état de relaxation et de quiétude
mentale, et de conscience du corps.
Après avoir atteint cet état de conscience, le patient doit se concentrer sur le rythme de son corps, l'environnement immédiat, puis il ouvre doucement les yeux.
Cette
méthode est utilisée pour aider le patient à écouter les « sons » de sa respiration,
et de parvenir à l'état de tranquillité (cette technique particulière est
utilisée pendant la pratique de la « méthode du souffle aéré »).
Le
positionnement de la langue est également clé dans la régulation de la
respiration. Lorsque la langue est placée en contact avec le palais, les deux
importants vaisseaux (Conception et Gouverneur) sont en effet bien reliés.
Force est de constater qu’il est difficile au début de contrôler les mouvements du périnée. La position de la langue peut également générer des tensions à sa base. Ces difficultés s’amenuisent avec la pratique.
Mudras de la respiration
Selon
les anciennes pratiques taoïstes, avant de commencer à méditer ou à réciter des
prières et invocations, il était recommandé de « sceller les poings ».
En effet, les anciens taoïstes croyaient que les mains étaient les portes à
travers lesquelles le Qi du souffle pouvait s'échapper ; ainsi, en scellant ces
passages, le pratiquant maintenait intacte son énergie interne.
Dans
cette ancienne pratique, connue sous le nom de Wu Ku (Sceller
la cave), le pratiquant plaçait le pouce au centre du Lao Gong
(Caverne fantôme) sur le point MC8
au centre de la paume, et fermait le poing avec les quatre autres doigts (il
existe toutefois des variations).
Quand
on s'entraîne au Dao Yin du souffle, l'étudiant n'est pas obligé de sceller les
poings pour expulser le souffle impur, mais seulement lorsqu'il cultive le souffle nouveau. Traditionnellement, on
recommandait aux disciples qui débutaient des exercices pour cultiver le
souffle de ne pas trop serrer leurs poings car les Méridiens du souffle
n'étaient pas encore complètement dégagés. Ils devaient donc attendre cent jours (ou presque six mois)
jusqu'à ce qu'ils sentent le souffle pénétrer dans tout leur corps, et des
perles de sueurs apparaître sur leurs paumes. Alors ils pouvaient commencer à
serrer leurs poings.
Pendant
la période des Dynasties du Sud, (420-588 de notre ère), les pratiques de
scellement des poings se développèrent de façon encore plus complexe. Par
exemple, chaque doigt correspondait à un des Cinq Éléments. Dans la tradition
taoïste, le pouce représentait l'Élément Terre, et les quatre autres doigts
représentaient les Éléments Bois, Feu, Métal et Eau.
Dans
une autre école taoïste, la paume et les doigts correspondaient aux différentes
étoiles de la Grande Étoile et de l'Étoile Polaire.
Suivant l'exemple des mudra tantriques, les taoïstes de cette époque commencèrent à incorporer la science des postures des mains et des doigts, créant des gestuelles magiques connues sous le nom de Yin. L'ancienne pratique taoïste de Wu Ku est la véritable origine de ces pratiques modernes de mudra chinois.
En
Chine, dans les cliniques de Qi Gong médical, les exercices de régulation par
le souffle sont divisés en de nombreuses
techniques Dao Yin de respiration. Ces techniques de Dao Yin du souffle
répondent à diverses applications énergétiques, parmi lesquelles la régulation
des symptômes spécifiques causés par un excès de Yang Qi qui advient lors d'une
déficience du Yin Qi (caractérisé par un trop-plein d'énergie dans la partie
supérieure du corps et une faiblesse de la partie inférieure).
En général, lorsqu'on pratique pour la première fois, on inspire doucement par le nez et on expire lentement par la bouche, comme si on expirait un filet d'air par une paille. Bien que l'inspiration et l'expiration par le nez soient aussi importantes, on ne doit les utiliser qu'au bout d'un certain temps de « purification », quand on atteint un état plus avancé d'« immobilité ». Ceci permet d'éviter que l'individu ne reprenne une ancienne habitude de respiration superficielle.
C’est
la respiration naturelle la plus souvent utilisée, sans la bloquer ni la forcer
quand il y a des difficultés de coordination des mouvements. On ne prête pas attention au contrôle respiratoire.
La respiration naturelle est thoracique ou abdominale.
La respiration claviculaire ouvre le champ de cinabre supérieur
La respiration abdominale inversée ou paradoxale ou taoïste (Fan Fu Hu Xi, Ni Fu Hu 刀,反腹呼吸·适腹呼吸) (pour guider le Qi)
Technique
d'expiration profonde
La
technique d'expiration profonde porte sur le mouvement respiratoire permettant
de libérer le Qi hors du corps en se concentrant sur l'expiration. Cette
technique de respiration est guidée par une forte intention consciente au
moment de l'expiration. Dans la Chine ancestrale, cette pratique était
communément appelée Wu Huo, ce qui signifie la «respiration vigoureuse» (livre AJ2 chapitre 17)
Technique de
rétention du souffle abdominal
La
technique de rétention du souffle abdominal est l'opposé de la technique
d'expiration profonde.
Technique de respiration ventilée, qui consiste à inspirer et expirer rapidement par le nez.
La respiration intermittente où
l’on inspire par le nez et expire par la bouche avec une pause entre
l’inspiration et l’expiration. Le Qi pervers peut ainsi être éliminé de l’organisme
par la bouche en quantité optimale (pendant les chimiothérapies, après une
anesthésie, un excès alimentaire, …
La respiration XI XI HU introduite par Mme GUO LIN, où
l’on inspire ou expire plusieurs fois, mais où inspiration et expiration ne
sont pas uniformes
Technique de
respiration aspirée avec une vocalisation des sons
Respiration
embryonnaire (Tai Xi胎息)
C’est une méthode respiratoire qui consiste à accumuler le Qi dans
le bas ventre (Qihai DanTian = océan de l’énergie) et à la faire circuler le
long de certains canaux d’acupuncture grâce à l’attention sensorielle, est une
ancienne méthode Taoïste de longévité et de prévention des maladies. Dans la
Chine ancienne ce processus était nommé “ Nei ” qui signifie “ former l’élixir
interne ”.Dans la respiration dite “ embryonnaire ” , il s'agit de
reproduire la respiration abdominale et profonde du nouveau-né.
Ancienne
technique taoïste pour "avaler le souffle originel"
Les
modes de respiration explicités précédemment répondent à des objectifs précis,
à vous de les expérimenter, de vous les approprier et de les utiliser en
fonction de vos besoins
La respiration des 5 portes (Wu Xin Hu Xi, 五心呼吸)
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