Les 4 recettes sont en fait très simples, mais il n'est pas facile de persister longtemps, surtout quand beaucoup de gens ne savent pas comment s’y prendre.
mercredi 21 février 2024
samedi 30 décembre 2023
La mort dans la tradition chinoise selon le taoïsme, le bouddhisme et le confucianisme :des conceptions complémentaires
La mort est ici examinée du point de vue de l’éthique traditionnelle. Nous présentons d’abord de manière générale les différentes conceptions de la mort dans la tradition chinoise, selon le confucianisme, le taoïsme et le bouddhisme ainsi que leurs origines en lien avec l’organisation sociale. Dans le cadre de cet article, nous nous bornons à montrer de quelles manières, avec quels outils théoriques et pratiques ces traditions tentent de répondre à l’angoisse de la mort dans la Chine ancienne et moderne.
Dans la tradition chinoise, la mort constitue le point final d’un processus dont la naissance est le point de départ. Contrairement aux religions occidentales monothéistes, le confucianisme, le taoïsme et le bouddhisme chinois n’ont pas pour premier objet la transcendance divine ni même le goût du sacré. C’est pour accéder au bonheur dans le monde que le confucianisme, le taoïsme et le bouddhisme ont œuvré et mené de nombreuses réflexions. Chaque courant part de ses propres croyances pour interroger l’articulation de la mort avec la vie, la famille, la société, la nation, l’univers etc. En effet, et c’est un des points spécifiques des traditions chinoises, la question de la mort ne cesse d’être interrogée et travaillée, dans la mesure où on considère que c’est une vision claire de la mort qui permettrait de mieux vivre ou tout au moins de s’éloigner du malheur en se rapprochant du bonheur.
vendredi 30 juin 2023
Les Trois Purs San Qing / Sān Qīng 三 清
Les trois purs |
Les Trois Purs 三清[1] sont les trois dieux les plus élevés du
panthéon daoïste, représentant, dans les principales écoles taoïstes, les trois
principes suprêmes. Ils occupent les trois Cieux les plus élevés du monde des immortels.
Selon les conceptions taoïstes, tout est souffle (qi), et les souffles les plus
purs s’élèvent le plus haut.
Les multiples ciels étagés sont un concept apporté par le bouddhisme, inconnu du taoïsme avant les Dynasties du Nord et du Sud (南北朝). Leur nombre a varié (3, 9, 32, 36, 81, selon les écoles) pour se fixer à trente-six sous la dynastie des Tang(唐朝) .
Les Trois Purs
apparaissent pour la première fois vers le 6ème siècle après J.C. (soit près de
1000 ans après Lao Zi avec l'essor du Daoïsme religieux) dans la carte du
médecin et alchimiste daoïste Tao Hong Jing
陶弘景(456—536 après J.C.) 《Zhen Ling Wei Ye Tu真灵位业图》. Cependant, leurs noms et
les détails de leur identité peuvent varier selon les écoles daoïste pour être
fixés à la dynastie des Tang (618 - 907 après J.C.). On les voit maintenant dans
la plus part des temples daoïste de Chine.
- Yu Qing玉清(Pureté de Jade) Yuan Shi Tian Zun元始天尊(Vénérable Céleste du
Commencement Originel)
- Shang Qing 上清(Pureté Supérieure) Ling Bao Tian Zun 灵宝天尊 (Vénérable Céleste du Trésor Spirituel)
- 太清 Tai Qing (Pureté Suprême) 道德天尊 Dao De Tian Zun
(Vénérable Céleste du Dao et de la Vertu)
Les Trois Purs sont une représentation du Grand Dao et des origines de tous les êtres, c'est pour cela que l'on dit que les Trois Purs représentent les lois de naissance et croissance du Grand Dao.
mercredi 20 juillet 2022
Les 8 immortels taoïstes
Présentation
Les 8 immortels (chinois : 八仙人, pinyin
: Ba Xian Ren), désignent les 8
divinités du Daoisme religieux et de la religion populaire chinoise. En réalité, les immortels chinois (xian) ne sont pas des dieux. Ce sont des êtres humains qui ont trouvés la voie de l’immortalité et qui n’exercent pas de fonction particulière et qui apparaissent sur terre au gré de leur caprice.
Ce sont 8 personnages issus
de différentes couches de la société qui luttent contre le mal et qui grâce à
la pratique du Dao ont acquis différents pouvoirs dont celui de l’immortalité.
La croyance aux immortels précède la naissance du taoïsme du moins dans sa version déiste, dont ils sont devenus un élément essentiel à partir des Han orientaux. Auparavant, ils avaient été au centre du courant Fangxiandao, « Voie des magiciens et des immortels », apparu à l'époque des Royaumes combattants dans les pays de Qi et de Yan jouxtant la mer de Bohai.
C’est le taoïsme qui a vraiment développé cette notion d’immortalité, la capacité de prolonger la vie par delà la mort sous la forme de pur esprit. De nombreux rites et exercices physiques, intellectuels, sexuels et spirituels devaient y conduire. On y parvenait pleinement par l’union avec le Tao. Les immortels sont donc des êtres humains qui ont su se fondre avec le Dao, incarnant l’idéal taoïste le plus haut.
Avant la dynastie des Ming, il y avait plusieurs
versions pour les noms des 8 immortels. Il y a les 8 immortels de la dynastie
des Han, les 8 immortels de la dynastie
des Tang, les 8 immortels des dynasties Song et Yuan.
Evoqué dans les œuvres de Lao Zi, Zhuang Zi et de nombreuses descriptions romanesques du paradis des immortels que l’on rejoint en fermant les yeux à partir des Royaumes combattants, l’immortel, Xian Ren (仙人) ou Xian (仙), est en Chine un être fantastique aux pouvoirs surnaturels et aux dimensions cosmologiques, dont l’état transcende l’opposition entre vie et mort. Il résulte en effet dans l’idéal d’une transformation qui se produit chez l’aspirant immortel de son vivant grâce à une hygiène de vie et une ascèse spécifiques, aidées par l’absorption d’herbes ou de potions de longue vie que l’on trouve dans des lieux magiques appelés grottes célestes et terres de bonheur , résidences principales de ces êtres fantastiques.
Les immortels appartiennent à l’ensemble des divinités de la religion chinoise, appelées collectivement Shen Xian « dieux et immortels ».
Les dictionnaires de la dynastie Han Shuo Wen Jie Zi (~121), qui contient 僊, et Shi Ming (~200), qui contient 仙, donnent tous deux les définitions suivantes : «vivre longtemps sans mourir ; s’en aller» ; le Shi Ming précise : «s’en aller dans les montagnes». Les premières terres d’immortalité étaient des îles montagneuses mythiques situées dans la mer Jaune.
Immortels chevauchant des dragons |
Les principales sources historiques
- de l'immortel taoïste
Dans le Zhuang Zi, l'adepte poursuivant l'idéal de vie « taoïste », loin du monde, est désigné par les termes de « homme suprême » 至人 zhiren, « homme parfait » 真人 zhenren, « homme divin » 神人 shenren, « saint homme » 聖人 shengren et une fois d'« immortel » 僊 xian(ren).
« sur les lointains monts Gushe habitent des génies [shenren 神人 homme divin]. Leur peau est pareille à la neige brillante. Ils sont délicats comme des vierges. Ils ne mangent aucune des cinq céréales, mais ils hument le vent et boivent la rosée. Ils montent sur les nuées et chevauchent les dragons volants pour aller au-delà des quatre mers. La simple concentration de leur esprits (shen 神) guérit les maladies des êtres et procure la maturité des récoltes » (Tchouang-tseu, chap. 1, p.90).
Les purifications physiques et spirituelles visaient à allonger la vie, à alléger le corps pour s'évader du monde:
« Le saint [shengren 聖人] se loge comme la caille; il se nourrit comme le poussin; il va sans laisser de trace comme l'oiseau...Au bout de mille ans, fatigué de ce monde, il le quitte, monte vers le ciel [parmi les immortels], chevauche les nuages blancs et arrive au pays de Dieu [di xiang 帝鄉]. Aucun des trois malheurs ne peut l'atteindre. Son corps ne peut subir aucune atteinte. Quelles injures peut-il essuyer? » (Tchouang-zi, chap 12, p.167)
Dans tout le Zhuangzi, la seule occurrence nominale de xian 仙 se trouve dans cette citation. Les termes les plus fréquents sont zhenren 真人 (18 occurrences) suivi par zhiren 至人 et shengren 聖人 ; remarquons que le terme de daoshi 道士 « taoïste, prête taoïste » n'est pas encore utilisé.
D'une manière assez unique dans l'histoire des religions, l'idéal taoïste a associé la libération spirituelle et l'immortalité physique. Toutefois de nombreux passages du Dao de jing et du Zhuangzi indiquaient aussi que le but de la vie était une recherche spirituelle jusqu'à ce que la mort survienne.
Sous les Han antérieurs (-206, -9), la croyance aux drogues d'immortalité et aux paradis d'Immortalité prit une importance accrue. Sima Qian mentionne dans ses Mémoires historiques, que des « maîtres en techniques » (fangshi), proposaient à l'empereur de fabriquer des plats et gobelets en or alchimique (fait à partir de cinabre), pour accroître la longévité.
Sous les Han postérieurs (+9, +220), les activités des fangshi s'élargissent à la divination, l'astrologie, la guérison, la physiognomonie. Certaines de ces techniques furent adoptées par les adeptes des mouvements taoïstes religieux comme ceux de l'École des cinq boisseaux de riz (Wǔdoǔmǐ daò 五斗米道).
En +142, Wei Boyang 魏伯阳 écrit le premier ouvrage sur la théorie alchimique, le Zhouyi Cantongqi (周易參同契) dans lequel il introduit une loi de la sympathie.
La Biographie des Immortels (Liexian zhuan 列仙傳) est un petit recueil de légendes concernant 70 taoïstes ayant obtenu l'immortalité. Traditionnellement attribuée à Liu Xiang, son contenu amène à penser qu'il fut compilé sous les Han postérieurs. Voici celle de Pengzu:
Au début du IVe siècle, Ge Hong rédige un ouvrage important sur les immortels, le Baopu Zi, 抱朴子, dans lequel il réalise la synthèse de deux traditions:
1. le yangsheng 养生 « nourrir le principe vital» (pratiques gymniques, techniques diététiques, respiratoires, sexuelles etc.)
2. les techniques alchimiques des fangshi 方士.
« Ceux qui autrefois devenaient Immortels voyaient parfois des ailes pousser sur leur corps. Ils se métamorphosaient et s’envolaient, abandonnant ce qu’ils avaient d’humains et prenant une nouvelle forme » (Baopuzi, chap.3, traduction de Che).
- des 8 immortels
Le thème pictural iconographique
(Ba Xian Tu) date au plus tard des
Tang. Ils apparaissent aussi dans le théâtre Yuan. Le thème du groupe de huit est connu depuis les huit
immortels de Huainan, conseillers de Liu
An. Il existe d’autres groupes moins connus comme les huit immortels de Shu. (暗八仙).
C’est à la dynastie des Ming, que Wu Yuan Tai a dans son roman ¨Ba Xian Chu Dong You Ji¨ (Dong You Ji
Notes de Voyage vers l’Orient) fixé les noms et l'identité exacte des 8
immortels.
On retrouve aussi les noms
de ces 8 immortels dans l’ouvrage anonyme Ba
Xian Guo Hai Les Huit Immortels traversent la mer.
Aujourd'hui encore, ils sont souvent représentés dans l’iconographie populaire et religieuse, en personne ou sous la forme des talismans grâce auxquels ils luttent contre le mal, appelés les Huit joyaux (八寶) ou les Huit immortels cachés. Leurs effigies ornent de nombreux objets : peintures, tentures, porcelaines, broderies….
Les 8 immortels sont les symboles de la longévité, de chance, d'éternité, de sagesse et de prospérité. Aujourd'hui encore, leurs effigies ornent de nombreux objets : peintures, tentures, porcelaines, broderies….
Représentation
Généralement invisibles sous leur forme réelle aux humains ordinaires, ils sont décrits par Ge Hong ( 283 - 343 après JC) dans le Bao Pu Zi (Maître qui embrasse la simplicité) au IVème siècle avec des pupilles carrées, des lobes immenses, parfois une tête de serpent, un habit de plumes, montés sur des grues ou des dragons pour que se constitue une typologie. Ils possèdent les dons de métamorphose et d’ubiquité, apparaissent ou disparaissent à volonté dans un éclat de lumière. Ils peuvent éclairer une pièce obscure.
Ge Hong distingue ainsi trois types d’immortels : les « célestes » agents de la Suprême Souveraineté ; les « terrestres » qui circulent librement entre les mondes et n’ont cure de servir ; les immortels enfin « qui se sont délivrés de leur cadavre » et dont on ne retrouve, en fossoyant leur tombe, que sandales et canne.
Selon lui, l’existence des immortels n’est douteuse qu’à l’homme empêtré dans la perception étroite de ses sens et qui ignore les prodigieuses métamorphoses de la nature. Cette figure prend vraiment consistance à une époque où la Chine est politiquement désunie : face à l’éthique sociale, discrète et limitée du sage confucéen, émerge un nouveau projet fondé sur le retrait de la vie publique, la reconnaissance de l’échec des arts de gouverner au profit d’une construction de soi où l’expérience et l’essai tiennent lieu de vie.
Conformément à la quête taoïste, ils ont percé les secrets de la nature et atteint la vie éternelle. Tous sont morts et se sont transformés. Les hagiographies relatent à l’envi leurs métamorphoses ou leur disparition, signes tangibles qu’ils ont rejoint la source vive du réel.
Leurs pouvoirs sont nombreux : ils sont endurants, rapides, restent jeunes, contrôlent hommes et bêtes, sont guérisseurs, exorcistes, devins. Certains ont le don d’ubiquité, peuvent devenir invisible ou même voler. Mais ce sont surtout des maîtres en métamorphoses. Il donnent à lire enfin dans leur rencontre l’instabilité foncière des choses et personnalisent la transformation de soi et celle corrélative du monde.
Ces immortels affectionnaient les endroits montagneux et isolés. Chacun d'eux représente une condition différente : le militaire, le vieux, le riche, le haut fonctionnaire…
C'est aussi un symbole de renouvellement et de fécondité, un emblème du
mariage. Un décor de fleurs de pêcher évoque l'harmonie dans le mariage et le
second mois de l'année. Selon la légende les pêches apportent le bonheur aux
nouveaux mariés parce que la période la plus propice aux mariages heureux est à
la première lune du nouvel an chinois, en février, époque où fleurissent les
pêchers.
Les 8 immortels ont également inspiré un art martial
imitant les mouvements d’un homme ivre qui joue avec le centre de gravité et
une instabilité apparente avec des chutes, il s’agit en fait de d’une ruse pour
déstabiliser l’adversaire. Cette Boxe de l’homme ivre Zui Quan aurait été
inspire par un poème écrit sous la dynastie Tang, intitulé « Les huit
immortels dans le vin » et décrivant les immortels s'enivrant.
jeudi 11 février 2021
Les effets bénéfiques de l’activité sexuelle dans le taoïsme
"Sans sexualité, l'esprit ne peut pas s'épanouir" - Su Nü.
Les taoïstes ont une vision très libre et décomplexée de la sexualité. Pour eux, faire l'amour est une pratique naturelle et nécessaire, qui, bien maitrisée, participe à l'épanouissement, à la santé et à la longévité de chacun. Elle fait partie des fonctions naturelles de l'homme.
lundi 19 octobre 2020
Les trois feux du corps
mardi 19 septembre 2017
Élixir externe (Wài Dān, 外丹) et interne (Nèi Dān, 内丹)dans la pratique du Qi Gong
L'alchimie taoïste
L’alchimie externe (Wai Dan), pratiquée en Chine sous la dynastie des Han (206 av. J.C.) - 220) cherche à créer des élixirs Sous le règne des empereurs Tang (618 - 907), elle est progressivement remplacée par l’alchimie interne (Nei Dan) et se développe dans des écoles taoïstes.
dimanche 25 septembre 2016
Le Bagua Prénatal de Fu XI - Ordre du ciel antérieur •He Tu河图 et Ba Gua du ciel Antérieur (Xian Tian Ba Gua 先天八卦)
La légende de Fu Xi
Du He Tu au Bagua du ciel antérieur
Fu Xi a pu noter et reproduire dans un diagramme la forme spiralée des poils du Cheval Dragon. Fu Xi médita, interpréta ce diagramme et expérimenta longuement ce qu’il avait observé en créant huit combinaisons de traits pleins et discontinus. C’est ainsi que naquirent les 8 Trigrammes ou « Ba Gua » du Ciel antérieur (primordial ou prénatal), diagramme en croix.
Aux huit points cardinaux, on trouvera le trigramme Qian 1 du ciel au Sud, le trigramme Kun 8 au Nord, le trigramme Gen 7 au Sud Ouest le trigramme Dui 2 au Sud Est, le trigramme Zhen 4 au Nord Est, le trigramme Xun 5 au Sud Ouest, le trigramme Kan 6 à l'ouest, le trigramme Li 3 à l'est.
"Dans l'ancien temps, lorsque Pao Hsi ( Fuxi ) régnait en maître sous le paradis, un jour, il regarda vers le haut et contempla les cieux éclatants ; puis il dirigea son regard vers le bas et examina la configuration de la terre autour de lui. Il remarqua les ramages des oiseaux et les pelages des bêtes, ainsi que les caractéristiques de leur territoire. Il observa de près son propre corps. Procédant à partir de son propre corps, allant du plus près jusqu’au plus loin, pour atteindre jusqu’à l’ensemble des choses, il organisa les huit figures, huit «koua» ou trigrammes de manière à entrer en communication avec les flux invisibles et rendre ainsi intelligible leur potentialité. "
A partir de tout cela, il détermina les 8 trigrammes, afin de dévoiler les intentions divines et de comprendre l'essence de chaque chose."
il observa les formes de la terre et en mesura l'espace…».
Cependant nulle part dans les Commentaires canoniques officiels n'est mentionné Fu Xi; C'est d'ailleurs le grand absent de l'Antiquité philosophique chinoise. Anne Cheng note par exemple que
DIsposition des trigrammes du Bagua du ciel antérieur
La succession des trigrammes par Fu Xi, existait déjà à l’époque de la rédaction du livre des transformations, sous la dynastie Zhou.Un modèle décrivant un équilibre parfait avant la Création
Ce bagua est conçu comme un système des contraires congénitaux, issus de l'accouplement du Yin et du Yang ;dans laquelle les éléments de feu et l'eau, Bois et métal se rejoignent dans une union pré-créatrice pour produire et produire la vie.
Cela va constituer un axe central, vertical, du haut vers le bas, qui s’effectue en un stade unique: c’est la création, l’abstrait qui devient concret, l’énergie qui devient matière. Mais cette énergie donne une matière totale et absolue, inerte, sans vie, puisque la force de vie va se constituer et se structurer dans les 6 stades qui suivent et relient le Yin Total au Yang Total.
Fu Xi a donc découvert l’édifice du Ciel Antérieur mais ne resta qu’au stade des trigrammes. Wen Wang, en découvrant l’édifice du Ciel Postérieur et sa combinaison possible avec le Ciel Antérieur, en déduit les hexagrammes et le Yi Jing.