Le
dieu chinois Kui Xing, divinité préside aux examens et aide Wen Chang, dieu de la Littérature.
奎星 Kuí Xīng (constellation) / la Grande Ourse
星 Xīng étoile / corps céleste / satellite
(naturel) / petite quantité / star
Il est également connu sous le nom de 大 魁 夫子 "Grand Maître Kui" ou 大 魁星 君 "Grand Kui le Seigneur Stellaire",
Le nom «Kui Xing» signifie littéralement «chef (s) stellaire(s)», et se référait anciennement à la «cuillère» de la Grande Casserole : le Chun Qiu Yun Dou Shu définit le «Kui Xing» comme «les quatre étoiles dans la première section de la louche». La «poignée» était appelée 杓shao (louche ou cuillère) . Le nom original de Kui Xing, 奎星, est le nom original de l'étoile de la Grande Casserole située le plus loin de la «poignée» - l'étoile Dubhe .
Origine
Il est considéré comme un saint de la fortune humaine, en particulier en ce qui concerne les examens impériaux. Gu Yan-Wu, savant de la fin de la dynastie Ming (souvent appelé Gu Ting-Lin), écrit à propos de Kui Xing dans son Archive de la Connaissance Historique : «La date du début de la vénération de Kui Xing par le peuple moderne est inconnue. Puisque Kui (奎) était considéré comme le maître de la composition, le peuple créa des sanctuaires pour le vénérer. Ne pouvant sculpter une image de l'étoile (奎), son nom fut donc changé en 魁 [personnage homophonique]. A nouveau incapable de construire directement une image de 魁, le personnage fut divisé en ses radicaux constitutifs [鬼Gui - fantôme ou esprit et 斗Dou - louche ] et illustré comme tel. " La déclaration de Gu suggère que le changement de nom était une mesure créative conçue pour faciliter la vénération de Kui Xing.
Jusqu'en 1905, date où les examens impériaux disparaissent, les étudiants qui les préparent adorent Kui Xing, notamment par des images et des inscriptions.
Dans un premier temps, le Dieu des examens, tenait un pinceau à la main droite et a au-dessus de la tête la constellation de la Grande Ourse. Dans la main gauche, des pièces d’or .
Personnage de carnation bleue, aux cheveux rouges et aux yeux qui ressortent, Kui Xing se tient debout, la jambe gauche reposant sur la tête d’un animal marin sortant des flots, la jambe droite repliée, en position d’équilibre.
L’habillement se constitue d’un pantalon ainsi que d’un habit de plumes composé d’un tablier et d’un genre de capeline. Une écharpe céleste virevolte autour de la divinité.
L'apparence de Kui Xing se développe : il est représenté le pied droit debout sur une tortue géante 鰲 (ao), en référence à un dicton traditionnel, 獨佔鰲頭, "se tenir seul sur la tête de l' ao ", signifiant venir en premier aux examens1), son pied gauche supporte une louche, sa main tient un pinceau et son corps est plein de vigueur et de vie. La calligraphie stylisée des adages confucéens compose souvent son torse.
Kui Xing, l’Étoile de la littérature, était auparavant identifié à la première constellation des Sept Maisons de l’Ouest, soit celles de la Vierge et des Poissons réunies.
Il faut
ajouter que le nom s’écrivait avec un caractère différent mais de prononciation
similaire. Sans que l’on puisse préciser quand, durant le Xe siècle, elle
devint soit la première ou les quatre premières étoiles du Boisseau du Nord,
c’est-à-dire la Grande Ourse.
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