Guan Yu |
Guan Yu 关羽, Guan Gong关公, Guan Di 关帝sont différents noms pour la même figure historique et mythologique, chacun reflétant un aspect de sa vie, de son caractère ou de son statut divin.
Comme tous les dieux chinois, il possède plusieurs noms
correspondant aux différents titres accordés par l'administration impériale au
cours des dynasties successives, ou aux fonctions particulières qui lui sont
attribuées par tel ou tel courant religieux, comme le taoïsme ou le
confucianisme.
Guan Yu est le nom historique, tandis que Guan Gong et Guan Di sont des titres honorifiques utilisés pour le vénérer en tant que dieu de la guerre et protecteur dans la culture chinoise. né vers 160-162 dans la province de Shanxi. Plus tard, la Chine éclate en trois états et Guan Yu, le lettré fidèle aux Han s’engage pour défendre son état. Il décéde vers octobre 219-220, qui avait pris comme prénom usuel Yun Chang / Yún cháng云长 .
Guan Yu est particulièrement connu pour sa loyauté, sa bravoure et ses compétences martiales. En raison de son brio stratégique, de son physique exceptionnel et de ses principes moraux forts, Guan Yu a acquis une solide réputation comme l'un des généraux les plus redoutables de tous les temps. Il est très apprécié par ses collègues pour sa loyauté et sa droiture, des vertus extrêmement rares, en particulier dans les moments difficiles et pénibles.
On attribuait souvent à Guan
Yu des succès militaires.
-
Sous la dynastie Ming, , il aurait aidé la flotte de l’empereur fondateur
Zhu Yuan Zhang lors de la bataille de Bo
Yang.
L'empereur Yong Le a déclaré
qu'il avait pu se débarrasser de l'empereur Jian Wen parce
que Guan Gong l'avait béni.
En
1402, Zhu Di lança un coup
d’État contre son neveu, l’empereur Jian Wen,
déclarant avoir été béni par l’esprit de Guan
Yu.
En tant que fervent adepte de Guan Gong, l'empereur Yong Le a également
eu beaucoup de succès avec ses plans ambitieux pour réparer l'économie fragile
et empêcher la population de chuter après le renversement de l'empereur Jian Wen.
-
À la fin du XVIe siècle, les
Coréens ont prié Guan Gong et ont
réussi à repousser une grande invasion des forces japonaises dirigées par Toyotomi Hideyoshi,
l'un des généraux les plus respectés du Japon. Le fait que les campagnes
militaires coréennes aient réussi malgré tout est un signe fort du grand
pouvoir divin de Guan Gong.
Plus grande statue au monde de Guang Gong |
Guan Gong 关公"Seigneur Guan" est le titre honorifique utilisé en Chine pour marquer le respect et la vénération de Guan Yu (关羽), un personnage historique, un célèbre général chinois de la fin de la dynastie Han et du début de la période des Trois royaumes (222-280 après J.-C.) en Chine. la représentation divinisée.
Au
Japon, il est connu sous le nom de Kan'u Unchō, en Corée, sous le nom de Gwanu
Unjang, et au Viêt Nam, sous celui de Quan Vũ Vân Trường.
Les trois frères, Liu Bei (à gauche), Guan Yu. (en haut) et Zhang Fei (à droite), dont la rencontre et la détermination à bâtir un monde plus juste constituent l'introduction des Trois Royaumes. |
Il a servi sous le seigneur de guerre Liu Bei, fondateur du royaume de Shu (劉備) vers la fin de la dynastie des Han orientaux , dont il est le frère d'arme avec Zhang Fei, et aurait été un des cinq « généraux tigres », avec Huang Zhong, Ma Chao, Zhang Fei et Zhao Yun, bien qu’on ignore s’il a effectivement porté ce titre. Grâce à ses succès militaires, Liu Bei est nommé préfet du district de Ping Yuan. Celui-ci fait de Guan Yu et Zhang Fei ses commandants (司馬) et donne à chacun une armée privée.
Tous trois partagent la même couche et se comportaient comme
des frères. Zhang Fei et Guan Yu se tiennent néanmoins toujours
prêt à servir Liu Bei lors des longues réunions en
se tenant debout à ses côtés du lever au coucher du soleil. Ils le suivaient en
tout lieu sans s'inquiéter du danger de la situation.
Après y avoir tué un potentat local, il y devient fugitif et
se réfugie dans la préfecture de Zhuo (aujourd'hui appelée Zhuozhou) et y
rencontre Liu Bei et Zhang Fei, qui recrute
alors des hommes pour faire face aux révoltes des Turbans Jaunes.
Grâce à ses succès militaires, Liu Bei est nommé préfet
du district de Pingyuan.
Celui-ci fait de Guan Yu et Zhang Fei ses
commandants (司馬) et donne à chacun une
armée privée.
Tous trois partagent la même couche et se comportaient comme
des frères. Zhang Fei et Guan Yu se tiennent néanmoins toujours
prêt à servir Liu Bei
lors des longues réunions en se tenant debout à ses côtés du lever au coucher
du soleil. Ils le suivaient en tout lieu sans s'inquiéter du danger de la
situation.
Il a joué un rôle crucial dans les nombreux conflits de cette
période. Il a combattu Cao Cao (État de Wei), Sun Quan (État de Wu) et Lü Bu
Selon les Annales du
Shu 蜀記 et les Printemps et
Automnes du clan Wei 魏氏春秋lorsqu’en 198, Cao Cao et Liu Bei assiègent Lü Bu à Xiapi, Guan Yu demande à Cao Cao la
femme de Qin Yilu, Dame Du, en mariage et Cao Cao condescend. Mais
peu avant la bataille finale, Guan Yu
réitère sa demande à plusieurs reprises si bien que Cao Cao
commence à se demander si la dame ne devait pas être de grande beauté. Après la
victoire, il la fait mander et la garde pour lui-même, ce qui cause à Guan Yu une vive contrariété.
Plus tard, Liu Bei lance une attaque surprise
contre Che Zhou, l’inspecteur de
la province de Xu, et ordonne à Guan Yu
de s’établir en garnison à Xiapi et d’y prendre la charge de grand
administrateur. Selon le Livre des Wei, il lui offre également la direction de
la province de Xu.
Plus tard dans le courant de l'année, Liu Bei se retourne contre Cao Cao.
Sous les ordres de Cao Cao
Cao Cao apprécie énormément Guan Yu, mais sent bien que ce dernier n’a guère envie de demeurer longtemps à son service.
Il demande donc à Zhang Liao Zhang Liao : «Je suis parfaitement conscient que le Seigneur Cao d’aller parler avec Guan Yu pour sonder ses sentiments.
Guan Yu aurait dit à Zhang Liao : « Je suis parfaitement conscient que le Seigneur Cao m’a montré beaucoup de respect et de générosité, mais le Seigneur Liu m'a également bien traité et j'ai juré de mourir pour lui. Je ne compte donc pas rester, mais je saurai néanmoins offrir au seigneur Cao une action d'éclat avant de partir».
Zhang Liao hésita à rapporter ces paroles à Cao Cao car elles auraient pu signifier une condamnation à mort pour Guan Yu.
Finalement il soupira et dit à Cao Cao : «Vous êtes mon seigneur et donc comme mon père, alors que Guan Yu n'est qu’un frère.» Il rapporta donc son entrevue à Cao Cao qui conclut: « Servir son seigneur et ne pas oublier ses origines. Vraiment quel homme droit parmi tous ceux de l’empire! Quand pensez-vous qu’il partira? ».
Zhang Liao répondit: «Guan Yu a reçu votre
traitement de faveur. Il ne partira donc pas avant de vous l’avoir repayé.».
Yuan Shao envoie un de ses généraux, Yan Liang,
pour attaquer Liu Yan,
l’administrateur de la préfecture de Dong
Jun. L’affrontement a lieu à Baima
et Cao Cao envoie Zhang Liao et Guan Yu en
renfort. Guan Yu, dans la mêlée, tue Yan Liang et ramène sa
tête.
Afin de convaincre Guan
Yu de rester, Cao Cao, sachant que Guan Yu va le quitter, le récompense
généreusement et lui offre le titre de marquis
de Hanshouting.
Guan Yu, cependant, est resté insensible, , laisse une lettre
d’adieu, et part rejoindre Liu Bei. chez Yuan Shao.
Malgré ses conseillers, qui le pressent de lui donner la chasse, Cao Cao s’y refuse : «À chaque vassal son
Seigneur. Laissez-le partir.»
Guan Yu (à droite) faisant ses adieux à Cao Cao après avoir servi à ses côtés
Capture de Jingzhou
À la mort de Yuan Shao
(202), Liu Bei se réfugie auprès de
Liu Biao et ce dernier
meurt en 208 tandis que Cao Cao pacifie la région de Jingzhou.
Liu Bei veut alors traverser le Jiang pour aller à Fan, et confie à Guan Yu une flotte d’une centaine de navires pour le rejoindre à Jiangling. De là, ils vont jusqu’à Xiakou et Sun Quan lui prête des troupes pour affronter Cao Cao.
L'armée de Cao Cao a été piégée par une inondation à la suite de fortes pluies continuelles. Guan Yu en profita pour ordonner à son armée d'attaquer par bateau. Guan Yu commenca la bataille de Fan Cheng. Ce combat a démontré la puissance et la force de Guan Yu
Guan Yu
était en effet doté de ce que la chronique a retenu comme étant une « magnifique barbe », et le fait que Zhuge Liang faisait référence à lui
était donc évident. Au comble de la joie, Guan
Yu montra la lettre à ses invités.
Guan Yu tendit immédiatement son bras, et pendant l’opération, mangea, but, et rit en compagnie de ses collègues tandis que le sang coulait dans un petit bassinet.
Guan Yu Une peinture sur bois japonaise du xixe siècle, peinte par Utagawa Kuniyoshi. Guan Yu se fait gratter l'os du bras, empoisonné par une flèche, par le médecin Hua Tuo en jouant une partie de go. |
Lors de la 24e année de Jian’an (219), Liu Bei est proclamé prince de Hanzhong et nomme Guan Yu qian jiangjun (前将军) « général de l’avant-garde ». La même année, Guan Yu dirige une expédition contre Cao Ren à Fan. Cao Cao dépêche Yu Jin pour aider Cao Ren mais comme c’est l’automne, de nombreuses précipitations font déborder le fleuve Han. Yu Jin perd ses sept armées et se soumet à Guan Yu qui fait exécuter le général Pang De, après lui avoir demandé de rejoindre le Shu et Ma Chao.
Guan Yu captura le général Pang De |
Les bandits Liang, Jia et Lu, acceptent de se rallier à Guan Yu et son prestige s’étend à toute la Chine.
Cao Cao se demande alors s’il faudrait déménager la capitale à Xudu pour éviter les forces de Guan Yu, et Sima Yi opine que Sun Quan ne pouvait se permettre de laisser Guan Yu connaître davantage de victoires.
Ils envoient donc un
émissaire auprès de Sun Quan
pour lui conseiller d’attaquer les arrières de Guan Yu, laissant ainsi Jiangnan à Sun Quan en tant que tribut de guerre et dissolvant ainsi les forces
de Fan.
Initialement,
Sun Quan dépêche un
émissaire auprès de Guan Yu pour
arranger un mariage entre son fils, Sun Deng, et la fille de Guan Yu, Guan Yinping. Mais Guan Yu insulte le messager et rejette
l’offre, ce qui provoque la fureur de Sun Quan. De
plus, Mi Fang, le gouverneur de Nanjun et le général Fu Shiren ont
également l’impression que Guan Yu ne
les estime guère. Ceux-ci étaient responsables du rationnement des armées mais
s’étaient tenu à l’écart des batailles et Guan
Yu jure de les « discipliner à son retour ». Ils prennent peur et Sun Quan en
profite pour les inciter à se soumettre à lui, laissant ainsi l’armée du Wu
pénétrer. Cao Cao
envoie alors Xu Huang pour assister Cao Ren. Dès son arrivée, Xu Huang annonce « Celui qui prendra la
tête de Guan Yu recevra une récompense de 1 000 jins (livres) d’or ! ». Guan Yu, fort effrayé lui demande : « Grand-frère, que
signifient ces paroles ? ». Xu Huang lui répond : « Ce sont les affaires de
l’État ! »
Guan Yu ne
peut contenir ses adversaires et appelle à la retraite, mais les troupes de Sun Quan de
leur côté avaient déjà capturé Jiangling et pris en otage les femmes et enfants
des troupes de Guan Yu, ce qui se
traduisit par la dispersion de son armée. Sun Quan
fait capturer Guan Yu et l’exécute
avec son fils, Guan Ping, par Lu Meng,
à Lingju.
Il
semblerait que Sun Quan ait
voulu le garder à son service, mais ses conseillers s’y opposèrent :
« Élever le louveteau ne
peut qu’amener des problèmes. Le Seigneur Cao l’avait laissé en vie,
s’apportant ainsi le désastre sur lui-même au point qu’il en est presque venu à
déménager sa capitale. Comment dans ces conditions pouvons-nous le laisser
vivre ? ».
Cependant
Pei Songzhi,
l’historien qui compila les chroniques officielles, semble mettre en doute
cette assertion en raison d’impossibilités géographiques (Guan Yu fut exécuté presque aussitôt après sa capture et Sun Quan, se
trouvant à 150 km de là n’avait donc pas l’opportunité de prendre une décision
quelconque).
Sun Quan
envoie à Cao Cao la
tête de Guan Yu tandis qu’il prépare
des funérailles honorables pour le reste du corps. Guan Yu est promu à titre posthume au rang de marquis de Zhuangmou
et son fils survivant, Guan Xing, hérite du titre. Celui-ci était fort estimé
de Zhuge Liang et il fut nommé intendant au palais et reçut la charge de zhong jian jun (中监军) «
superviseur de l’armée ». Son fils, Guan Tong, épousa une princesse et fut
promu au rang de hu bi zhong lang jiang (虎贲中郎将) «
général gentilhomme qui a la rapidité du tigre » et meurt sans héritier mâle.
C’est donc le fils bâtard de Guan Xing, Guan Yi, qui hérite du titre. Le clan
de Guan Yu est entièrement exterminé
en 263, lorsque le Wei envahit le Shu,
par Pang Hui, le fils de Pang De, car il voulait venger la mort de son père,
exécuté par Guan Yu.
Il
est le père de Guan Ping, Guan Xing, Guan Suo et Guan Yinping.
L'anniversaire de Guan Yu est le 24ème jour du sixième mois lunaire.
Guan Yu dans le roman des Trois Royaumes
Guan Yu était également un personnage important des "Chroniques des Trois Royaumes" San Guo Zhi, écrite par Luo Guan Zhong à la fin de la dynastie Yuan (1279-1368) au XIVème siècle, qui retrace les événements politiques et militaires de cette époque . Dans ce roman, les aventures de Guan Yu sont racontées de manière romantique au chapitre 36 (livre des Shu, volume 6).
Guan Yu ayant été très tôt
divinisé, les troubadours chinois avaient souvent chanté pendant des siècles
ses exploits avant que la version sur papier des Trois Royaumes ne soit écrite.
Ses actions ont donc bien souvent été amplifiées et son personnage avait déjà
atteint une dimension mythique que le roman a repris. Si de nombreux faits du
roman concernant Guan Yu ont
effectivement un fond historique, il y a néanmoins des différences notables.
Guan Yu est un des premiers personnages qui apparaissent dans le
roman car celui-ci commence au moment de sa rencontre avec Liu Bei et Zhang Fei, et leur
serment de fraternité. Dans la réalité historique, Guan Yu était âgé d’un an de plus que Liu Bei, et bien que les trois se comportaient comme des
frères, ils n’avaient pas fait de serment fraternel. Or dans le roman, Guan Yu devient le 2e frère de la bande,
cédant la place d’aîné à Liu Bei.
Le roman souligne très vite son sens de l’honneur : si
historiquement, on ignore pourquoi Guan
Yu était un fugitif, pour l’auteur du roman, c’est parce qu'il avait tué un
potentat local dont il ne pouvait supporter la tyrannie. Il devient ainsi un
héros qui extermine les tyrans, quitte à se mettre sur le dos les autorités.
Le roman présente Guan Yu comme « bien bâti, une longue barbe, la face rouge comme une pomme (le rouge symbolise la dignité). Il avait les yeux du phœnix et des sourcils broussailleux comme des vers à soie. Son apparence globale était digne et exaltante. » C’est souvent fidèle à cette description que sont faites les représentations de Guan Yu.
Dans le roman, tout comme dans la réalité historique, Guan Yu se rend à Cao Cao. Mais
dans le roman, il ne se soumet qu’à trois conditions, soulignant sa loyauté
envers Liu Bei :
·
s’il doit se soumettre,
c’est à l’empereur des Han et non à Cao Cao. Cette condition
pose peu de problèmes à Cao Cao, pour qui il ne
s’agit après tout que de la même chose ;
·
les deux femmes de Liu Bei ne seraient pas déshonorées, mais traitées avec tout le
respect qui leur est dû et nourries et logées convenablement. Là encore Cao Cao accepte ;
·
la dernière condition fut
que si Guan Yu apprenait où était Liu Bei, il partirait librement le rejoindre. À cette dernière
condition Cao Cao tique, puis finit
par accepter en espérant que Guan Yu
serait ému par sa générosité et accepterait de rester sous ses ordres.
Guan Yu reçoit de Cao Cao Lièvre Rouge, le
cheval de Lü Bu, capable de
parcourir 1 000 li (lieues) en un seul jour. En outre, c’est lors de son séjour
à la cour qu’il reçoit de l'Empereur son surnom de mei ran gong (美髯公) «seigneur belle barbe ».
Dans le roman, Cao Cao et Guan Yu affrontent Yan Liang à Baima
(historiquement Cao Cao n'était pas
présent). S’il est vrai que Guan Yu
avait tué Yan Liang dans la bataille, le roman en fait une scène plutôt épique
: Guan Yu fonce seul sur l’armée
adverse (de 50000 hommes) et renverse tous les soldats sur son passage jusqu’à
ce qu’il parvienne à hauteur de Yan Liang, l’abatte, le décapite et rapporte la
tête jusqu’à son camp sans encombre.
Le roman impute également à Guan Yu la victoire sur Wen
Chou, bien qu’historiquement on ignore qui l’a vraiment tué.
Dans le roman, Guan Yu,
apprenant où Liu Bei s’était réfugié, quitte Cao Cao et tue tour à tour
cinq généraux venus s’interposer et parcourt 1 000 lieues pour retrouver son
frère, tout en trainant ses deux femmes avec lui. Dans la réalité historique, Guan Yu est libre de retourner auprès de
Liu Bei sans encombre.
Un autre passage célèbre du roman, pourtant purement fictif,
est la scène où Cao Cao, qui vient de
subir la plus grande défaite militaire de sa carrière à la bataille
de la Falaise rouge bat en retraite et se fait arrêter en chemin par Guan Yu. Guan Yu, se souvenant de la générosité de Cao Cao à son
égard, décide de le laisser fuir sans combattre, soulignant encore davantage sa
noblesse.
Bien que son rôle dans les trois royaumes soit important mais
tout de même mineur par rapport à d'autres personnages tels que Zhuge Liang ou son frère Liu Bei, il ne fait aucun doute que parmi tous les personnages
des trois royaumes, Guan Yu est celui
qui a le plus marqué spirituellement et culturellement la culture chinoise
Guan Yu devient un dieu
Il est connu pour être
très puissant. Guan Di est utilisé dans
les contextes religieux, surtout dans le taoïsme, pour marquer son statut élevé
en tant que divinité.
À la fin de la dynastie Qing en 1912, Guan Yu était peut-être plus célèbre que Confucius lui-même. La maison impériale mandchoue de la dynastie Qing était associée aux qualités martiales de Guan Yu.
En
effet, le personnage de Guan Yu ou Kuan Yu tel
qu’il apparait dans l’histoire et la littérature incarne toutes les vertus
traditionnelles, particulièrement la fidélité (à la parole donnée, à
l’empereur, aux amis), l’esprit chevaleresque, le courage et la maîtrise de
soi.
Comme
tous les dieux chinois, il possède plusieurs noms correspondant aux différents
titres accordés par l’administration impériale au cours des dynasties
successives, ou aux fonctions particulières qui lui sont attribuées par tel ou
tel courant religieux, comme le taoïsme ou le confucianisme.
Guan Yu fut
déifié dès la dynastie des Sui (588 –
618) et est toujours vénéré en Chine, aussi bien comme divinité chinoise
que comme divinité bouddhiste ou divinité gardienne du taoïsme et même
confucéenne.
En
Occident, Guan Yu est parfois appelée
«Dieu taoïste de la guerre».
Cependant, il diffère des divinités guerrières comme Mars ou Tyr par le fait
qu’il ne bénit pas forcément ni exclusivement les combattants, mais ceux qui
font preuve de fraternité et de droiture.
Confucius a été déifié dans un seul des trois grands systèmes religieux
du pays, qui était le confucianisme, le bouddhisme et le taoïsme. En revanche,
les partisans de ces trois systèmes admirent Guan Yu : il est connu sous le nom de "sage" par les
confucianistes, de "Guan, divinité souveraine sacrée" par les
taoïstes et de "Sangharama
Bodhisattva" par les bouddhistes.
Culte général
La divinisation après sa mort d’un personnage
exceptionnel est courante en Chine. La popularité du dieu peut être reconnue
officiellement par les souverains en lui octroyant un titre.
En
fait, la divinisation de Guan Yu
s'est faite étapes par étapes.
- Il reçut de Liu Shan, 2ème Empereur du Shu, quatre décennies après sa mort, le titre de marquis de Zhuang Mou (壮缪侯), quatre décennies après sa mort, .
-
Sous la dynastie Song, l'Empereur Hui Zong le nomma duc
de Zhong Hui (忠惠公),
puis plus tard celui de Prince, position confirmée en 1187, sous le règne de l'Empereur Xiao Zong, Guan Yu fut proclamé Prince
de Zhuang Mou Yiyong Wu'an Yingji (壮缪義勇武安英济王). Lorsque les mongols
défirent les Song, et la dynastie Yuan établie, Guan Yu fut renommé Prince de
Xian ling Yiyong Wu'an Yingji (显灵義勇武安英济王) par
l'Empereur Wen Zong.
- Sous la dynastie Ming, il reçut le titre de "Saint Empereur Guan, Grand Dieu qui Soumet les Démons des Trois Mondes et dont l'Éclat s'Étend Loin et Remue les Cieux" (三界伏魔大神威远震天尊關聖帝君), octroyé en 1614 par Wan Li. Il reçoit le titre de « Grand empereur qui aide le Ciel et protège l’État » de l’empereur Chen Dong de la dynastie Ming.
A partir du XVIème siècle Guan Di a été immortalisé comme le dieu de la guerre, patron des soldats et des entreprises lucratives., un guerrier loyal et honorable capable d'exploits surhumains.
Guan Yue a été divinisé quelques siècles après sa mort sous le nom de Guanshengdijun ( Saint empereur Guan et divinité soumettant les démons ou Guan Di, « (Simplifié: 关圣帝君; Traditionnel: 關聖帝君; pinyin: Gūanshèngdìjūn)».
Les taoïstes ont commencé à lui vouer un culte à partir de la deuxième moitié du XIIe siècle, sous la dynastie Song.
Selon
la légende, le lac salé de Xie Zhou
perdait peu à peu de sa salinité et produisait de moins en moins de sel.
L’Empereur Hui Zong fit appeler le Maître
céleste Zhang Ji Xian, descendant de Zhang
Dao Ling, afin d’enquêter sur les causes. Le maître déclara qu’il
s’agissait d’un méfait de Chi You, une divinité de la
guerre. Il invoqua l’aide de Guan Yu
pour affronter Chi You et le lac retrouva
sa production saline habituelle. L’Empereur conféra à Guan Yu le titre d’Immortel
de Chong Ning Chonging (崇寕真君), l’introduisant
officiellement comme divinité taoïste.
Au
début de la dynastie Ming, le 42e
Maître céleste, Zhang Zheng Chang (張正常)
enregistra l’événement dans le Livre du lignage des Maîtres célestes des Hans (漢天师世家), premier classique
taoïste à mentionner cette légende.
De
nos jours, ce sont les pratiques taoïstes qui sont les plus courantes dans le
culte de Guan Di. Beaucoup des
temples qui lui sont dédiés présentent une forte coloration taoïste. Tous les
ans, lors du 13e jour du cinquième mois lunaire, son anniversaire divin, une
procession a lieu en son honneur.
Des temples qui lui sont exclusivement dédiés peuvent être trouvés un peu partout dans le monde chinois. Certains d’entre eux, comme celui de Xiezhou, ont la forme d’un palais, en référence à son statut d’empereur.
Dans
le bouddhisme, on honore Guan Yu
comme bodhisattva et protecteur du Dharma. On l’appelle Bodhisattva Sangharama (Simplifié: 伽蓝菩萨;
Traditionnel: 伽藍菩薩; pinyin: Qíelán Púsà), « temple » en sanscrit, ce qui
fait de Guan Yu le gardien du temple.
Sa statue est en général située à gauche de l’autel principal, face à son
homologue, le Bodhisattva Skanda.
Ainsi, juste après sa décapitation, son âme alla errer au mont Yu Quan, un peu en dehors de l'ancienne province de Dang Yang. C'est alors que son âme rencontra un moine sur qui il hurla : « Rendez-moi ma tête ! ». Le moine demanda à l'âme de Guan Yu pourquoi celle-ci réclamerait sa tête alors que lui-même a tué et décapité des gens dans l’accomplissement de leur devoir, comme les généraux de Cao Cao que Guan Yu avait tués dans sa fuite. Comprenant les paroles du moine, Guan Yu atteint l’illumination et devint bodhisattva.
Selon
les récits bouddhiques, Guan Yu se
manifesta avec un cortège d’autres esprits une nuit de 592 devant le maître Tripitaka Zhiyi, fondateur de l’école
bouddhique Tiantai, qui était alors
en méditation sur le mont Yu Quan.
Lorsque Guan Yu eut reçu son
enseignement, il obtint les Cinq
Préceptes et devint le gardien des temples et du Dharma. Selon d’autres
légendes, Guan Yu aida Zhiyi dans la construction du temple Yuquan qui existe encore de nos jours.
Autres
Guan
Di est un des dieux de la religion syncrétiste Ikuan Tao
Guan Yu est toujours vénéré en Chine, aussi bien comme divinité chinoise, que comme divinité bouddhiste et divinité gardienne du taoïsme.
Avec le temps, en raison de ses exploits militaires, il fut
reconnu pour sa détermination inébranlable à restaurer la grandeur de la
dynastie Han, et de sa réputation de loyauté et d'intégrité comme un défenseur
sacré par les empereurs, les législateurs, les hommes d'affaires et ses
soldats.
Guan Yu fut déifié en tant que Dieu
de la guerre et de la Loyauté et patron des militaires et ce titre honorifique
est souvent utilisé pour le vénérer comme une figure divine ou semi-divine
C'est un dieu
couramment adoré par les généraux et les empereurs pour prier pour la victoire
dans les batailles et les conflits.
Dans les livres d'histoire, de nombreux empereurs et généraux
chinois racontent comment les miracles de Guan
Gong les ont aidés à traverser des périodes difficiles et à gagner leurs
batailles.
Il est particulièrement populaire à Hong-Kong comme dieu de la guerre, des hommes d’affaires et des policiers. On dit que chaque poste de police de Hong Kong a un sanctuaire pour lui. En outre, il est la divinité protectrice des membres des gangs et des triades.
Guan Yu est toujours vénéré par les gens du commun. À Hong-Kong, il trône sur un petit autel dans tous les commissariats de police ; bien qu’il ne s’agisse pas d’une obligation, la plupart des policiers chinois le révèrent. De façon assez ironique, bien des membres des triades ainsi que le clan Hung le vénèrent aussi.
Selon la croyance populaire chinoise, un code de l’honneur incarné en Guan Yu existe dans l’autre monde. À Hong-Kong, on l’appelle souvent Yi gor二哥, « deuxième grand frère » en cantonais, en référence au serment de fraternité du roman des Histoire des Trois Royaumes.
Au XXe siècle, Guan Yu
fut vénéré par le seigneur de la guerre Yuan
Shi Kai, président, puis empereur de Chine.
Guan Gong, Dieu de la richesse martiale
Déifié en tant que dieu
de la guerre, Guan Gong est
devenu aussi le dieu de la richesse martiale, le protecteur des opprimés, et le
protecteur contre les mauvaises énergies, et les esprits malveillants.
En raison de sa loyauté et de sa vertu, il était considéré
comme le Dieu de la richesse. Il est
également considéré comme un protecteur des affaires commerciales et un symbole
de justice et de loyauté.
Guan Yu fut déifié comme le Dieu de la richesse martiale dès la dynastie Sui dès la dynastie chinoise des Sui (588 - 618)
Il y a trois raisons principales pour lesquelles Guan Gong est considéré comme le Dieu de la richesse par les hommes d'affaires : Dans le monde d'aujourd'hui, les affaires sont une forme de guerre. Pour cette raison, beaucoup d'hommes d'affaires et de vendeurs chinois prient régulièrement Guan Gong, lui demandant de les aider à réaliser de grandes ventes et des percées en matière de bénéfices.
Premièrement, Guan Gong
était très bon en gestion financière et en comptabilité de son vivant. Il a
autrefois conçu la méthode de prise de notes et inventé le livre de
compensation quotidien. Cette méthode de calcul comporte quatre éléments :
l'original, le reçu, le retrait et le dépôt, ce qui est très spécial. Les
hommes d'affaires des générations suivantes sont reconnus comme des experts en
comptabilité,
Deuxièmement, ils sont considérés comme des dieux des
affaires. et le commerce, la loyauté et la crédibilité sont les plus
importants, et Guan Gong a toute la
foi, donc ils sont respectés ;
Troisièmement, on dit qu'après la mort de Guan Gong, le vrai dieu revient souvent
pour aider dans les batailles pour remporter la victoire. , les hommes
d'affaires espèrent qu'un jour leur entreprise subira un revers, et qu'ils
pourront être comme Guan Gong et
faire un retour et lutter pour le succès final.
Parallèlement, Guan Yu est devenu une sorte de saint patron ou de divinité tutélaire pour tout le monde, des forgerons aux artistes d'opéra en passant par les policiers (il est représenté dans les institutions d'autorité au service du public, comme les commissariats de police et les bâtiments gouvernementaux).
Guan Yu n'est pas seulement populaire en tant que guerrier. Lorsque tant de marchands ont commencé à le vénérer, il est devenu l'un des cinq dieux de la prospérité en Chine.
Guan Yu est vénéré par les hommes
d’affaires et les commerçants dans la province de Shanxi, à Hong-Kong,
Macao et dans l'Asie du sud-est en tant qu'une sorte dieu de la richesse et «
saint patron », étant donné qu’il est censé bénir la droiture et protéger des
fourbes.
Il fait alors arranger des funérailles nationales dignes d’un
prince.
Il y a trois tombes pour Guan
Yu. Après que Sun Quan ait tué Guan Yu, sa tête a été envoyée à Cao Cao en guise de tribut
et pour rejeter la responsabilité. Cao Cao a offert à Guan Yu des funérailles de héros.Sa tête
a été enterrée au temple Guanlin à Luoyang, son corps a été enterré à Dang Yang comme un duc, et un cénotaphe
pour Guan
Yu a été construit à Chengdu au temple Guanlin
afin qu'il puisse y être vénéré.
Cao Cao a exigé l'enterrement d'un corps en bois à côté de la tête de Guan Yu afin que son cadavre soit entier. Cao Cao a par ailleurs profité de cette circonstance pour dissoudre l'alliance entre les États de Wu et de Shu.
Les temples dédiés à Guan
Yu sont répandus en Chine et dans les communautés chinoises à travers le
monde.
Le général Guan Gong ,
(également connu sous le nom « Guan Sheng Di Jun » ou simplement Guan Di,) était à l'origine
l'un des quatre gardiens du taoïsme. Il est considéré comme la plus populaire
des divinités taoïstes protectrices.
Étant donné sa capacité à accorder l'égalité, Guan Gong est reconnu pour défendre les innocents et les vertueux. On dit qu'il faut garder Guan Gong pour se protéger des voleurs et des mauvais esprits. Les gens croient que ce symbole protégera les biens et empêchera les mauvais plans ou les plans malchanceux de se réaliser.
Arborant toujours une attitude plutôt féroce, et intimidante,
Guan Gong est utilisé en Feng Shui
comme protecteur de la maison, du bureau, ou de l'entreprise. Symbole de
protection très populaire en Chine, Guan
Gong apporte la paix, l'harmonie et bien sûr la richesse et la prospérité
dans la maison.
Une statue de Guan Yu
le représente souvent comme un géant
avec un visage rouge (symbole de loyauté et de droiture) avec une très longue
barbe et portant un guandao (une arme d’hast à hampe
moyenne de l’époque des Song) qui pesait, selon la
légende, plus de 80 jins (environ 40
kg), la lame en forme de croissant du dragon vert, dans les mains. Plus il est
représenté de manière effrayante, plus il est puissant.
Il n'y a pas d'autre dieu avec un meilleur palmarès que Guan Yu, qui peut vous protéger, vous et
votre richesse. C'est pourquoi les sculptures, figurines et peintures de Guan Gong sont des objets de décoration
de bureau très appréciés des entreprises, qui les exposent pour conjurer le
mauvais sort et éviter les pertes de bénéfices involontaires.
Très nombreux sont les commerçants possédant une statue à son effigie dans leur commerce. Sa légende est d'une telle ampleur qu'il en est venu à être vénéré à la fois par les forces de l'ordre et par les organisations de crime organisé.
Il existe trois versions principales de Guan Gong : le Guan Gong littéraire (assis avec un livre), le Guan Gong martial (debout avec une arme) et le Guan Gong victorieux (chevauchant un cheval avec son arme).
Le Guan Gong Littéraire : Une statue de Guan Gong assis et lisant représente l'accomplissement académique et la croissance professionnelle. Elle est parfaite pour les hommes d'affaires chargés de la stratégie commerciale, de la consultation et du conseil stratégique. Mais un général lettré qui en sait long sur les stratégies ne suffit pas pour gagner une guerre. L'exécution est également très importante.
Le Guan Gong Martial : Une statue de Guan Gong tenant une arme en position debout est le choix idéal pour les professionnels de la vente qui souhaitent voir une augmentation modeste, mais constante de leurs ventes. Comme dans le cas précédent, un général martial fort ne suffit pas pour gagner des guerres et des batailles, car la réflexion stratégique est cruciale. La direction de la pointe de son épée a différentes significations.
- Une statue de Guan Gong debout avec sa lame pointant vers le haut représente la protection de la maison.
- Une statue de Guan Gong debout avec son épée pointée vers le bas signifie que les mauvais esprits (maladies, problèmes, etc.) sont chassés de la maison.
Le Guan Gong victorieux : La version la plus puissante de Guan Gong est le Guan Gong
victorieux, qui montre Guan Gong
soudant sa puissante arme et chevauchant un étalon champion, symbole ultime de
la victoire et des grandes avancées. C'est la seule version de Guan Gong qui possède à la fois un sens
de la stratégie et un grand physique.
Guan Gong victorieux |
Selon la légende, Guan
Gong était imbattable et inégalé lorsqu'il chevauchait l'étalon champion.
Cela lui donnait le pouvoir d'éliminer les défenses de cinq des villes les plus
difficiles à envahir et de tuer six des généraux les plus puissants de leur
époque.
Sa lame dragon vert élimine les obstacles sur votre chemin
vers le succès, vous permettant de les franchir plus facilement.
Une statue de Guan Gong
sur un cheval signifie que le succès sera immédiat. C'est pourquoi elle est
souvent offerte en cadeau.
Les
personnes qui laissent entrer le Guan
Gong chez elles ou sur leur lieu de travail pensent qu'il leur donne à la
fois un statut et une protection. Les hommes d'affaires en quête de pouvoir ou
d'égalité recherchent souvent son aide.
Où placer le Guan Gong selon le Feng Shui
Voici
quelques placements Feng Shui pour tirer le meilleur parti des pouvoirs du Guan Gong :
- Face à la porte d'entrée (pour les affaires) : On considère que placer un Guan Gong ici protégera contre le vol et la fraude. Il encouragera vos employés à être honnêtes et loyaux. Avec l'aide du Guan Gong, votre entreprise est censée être sûre et prospère. Placé à la porte principale de la maison, le Guan Gong dissuadera les visiteurs aux intentions mauvaises ou malveillantes et empêchera toute énergie "sha chi" ou flèche empoisonnée.
- Dans le coin nord-ouest de votre maison. Dans un bureau, placez le Guan Gong derrière votre bureau, face à l'extérieur. Ceci est suggéré pour les hommes ou femmes d'affaires qui sont en charge. Placez le Guan Gong à l'angle nord-ouest de votre maison ou de votre entreprise pour attirer et cultiver la chance du mentor, ou "Gui Ren". Ce type de chance vous apporte une grande aide venant d'un endroit plus élevé dans la vie qui peut vous aider à atteindre votre but. La confiance et le succès de Guan Gong aident ceux qui veulent devenir des leaders et accueillent ceux qui le sont déjà. La statue doit être placée à une hauteur propice, mais pas en dessous des genoux.
- Placez toujours une statue de Guan Gong dans un lieu de respect. Ne la mettez pas dans la salle de bain, la chambre à coucher ou tout autre espace à énergie yin. Mais gardez à l'esprit qu'il n'est pas nécessaire de le prier le dieu chinois.
Il a fait l'objet de nombreuses adaptations dans la culture
populaire (livres, bandes dessinés, séries télévisées, films, jeux vidéo,
etc.).
[i] Zhuge Liang avait pour prénom de lettré Kong Ming.
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