Dans les Quinze discours pour créer l'enseignement, l'ancien taoïste Wang Chong Yang écrivit : La nature innée (Xing) est l'esprit (Shen); le souffle subtil (Qi) est la destinée de vie (Ming). La rencontre de la nature innée et du souffle subtil est semblable à l'oiseau sauvage qui saisit le vent"
il s'agit ici de réguler votre respiration jusqu'à ce
qu'elle soit calme, harmonieuse Ce n'est qu'à ce stade, que vous pourrez avoir
la respiration profonde,
fine, longue et douce, requise pour une pratique du Qi Gong réussie.
La respiration est vitale
Ce processus démarre dès la première respiration qui suit immédiatement la sortie du fœtus du sein maternel et dure jusqu'à la fin de la vie. Nous arrivons sur Terre dans un inspir, nous quittons ce monde par un expir. Entre les deux, le cycle d'une vie est rythmé par ce mouvement de flux et de reflux de notre souffle.
Pour la vie, la respiration est beaucoup plus importante que la nourriture.
Bien que la nourriture et l'eau constituent les éléments de base contribuant au développement du corps et assurant le bon fonctionnement des tissus et liquides organiques, le souffle est l'élément qui fournit le flux essentiel de l'énergie de force de vie, indispensable pour animer le corps et le mental.
En fonction de sa constitution, l'Homme peut survivre normalement pendant plusieurs semaines sans manger, pendant plusieurs jours sans s'hydrater en recueillant l'énergie de l'eau, mais il ne peut pas survivre plus de quelques secondes sans respirer. La privation de l’air entraine la mort immédiate. Ce qu'est la respiration au corps humain est identique à ce qu'est l'eau pour le poisson. Cela signifie vivre. Ne parle-t'on pas de "rendre son dernier souffle" au moment de mourir.
C’est pourquoi les techniques ont été si détaillées dans les classiques en raison de l’importance que leur accordait les anciens taoïstes.
La vie de l'homme et surtout sa vitalité dépendent non seulement de la respiration, mais aussi de la façon dont il respire.
Peu d'entre nous font attention à la manière dont ils respirent. Malheureusement, la respiration habituelle est la plus répandue. Cette respiration qui n'engage qu'une partie de la capacité des poumons ( 60%) est superficielle .
La respiration est liée à la vie. Du premier cri du nouveau-né jusqu'au dernier soupir, la vie est liée à ce souffle. Dès qu'il y a vie, il y a respiration, obligatoirement.
Les enfants jusqu’à 10 ans conservent l'habitude de respirer avec le ventre. Son inspiration est généralement plus longue que son expiration. Comme un enfant inspire beaucoup plus d'oxygène qu'un adulte, ses idées sont généralement plus claires.
La respiration naturelle du nourrisson dite "abdominale" se perd peu à peu au cours de l'évolution et devient thoracique, constituée de respirations courtes et irrégulières et les poumons ne se remplissent qu'à moitié. Lorsqu'une personne atteint la trentaine, sa respiration devient moins profonde et se fait au niveau de l'estomac plutôt qu'au niveau de l'abdomen inférieur. Adulte la respiration est plus rapide. Son inspiration et son expiration sont de durées à peu près égales. A cet âge, une personne a toujours assez d'oxygène pour approvisionner son corps et son diaphragme conserve toujours un mouvement ascendant et descendant dynamique. Ce mouvement préserve la santé.
En avançant en âge, la respiration devient de moins en moins profonde, à mesure qu'elle dépend de plus en plus de sa poitrine pour respirer. Son expiration est plus longue que son inspiration et son approvisionnement en oxygène est insuffisant. L'essoufflement s'installe, précurseur d'une mauvaise santé, de faiblesse et de dépression. A ce moment là, la personne commence à perdre la mémoire, sa capacité de réflexion et son diaphragme perd son mouvement dynamique ascendant et descendant et ne masse donc plus ses organes internes. Son Qi devient stagnant et ses organes dégénèrent. De même, la dégénérescence de ses cellules corporelles est accélérée par le manque d'oxygène.
Apprendre à respirer correctement est l'une des façons les plus efficaces d'améliorer globalement sa santé et de réduire le déclin du vieillissement.
Dans la pratique du Qi Gong, la régulation de la respiration est un entraînement primordial.
Il nous faut retrouver la respiration embryonnaire indépendante du souffle extérieur. Le premier pas dans le maintien de la santé consiste à accroître son approvisionnement en oxygène. Il faut à nouveau respirer profondément jusque dans son abdomen comme le font les bébés. Cet exercice s'appelle Fan Tong / Fǎn Tóng 返 童 Retour à l'enfance. Lorsque l'approvisionnement en oxygène est suffisant, nous pouvons nous détendre, clarifier nos pensées et faire circuler le Qi.
Revenir a une respiration naturelle, c’est tout d’abord respirer calmement et profondément en aidant l’air à pénétrer et en l’aidant à s’expulser.
Pour ce faire, il tout d’abord prend conscience du mécanisme de la respiration, de ses effets sur le corps et le psychisme et des différentes types de respiration.
L'intérêt de la pratique du Dao Yin du souffle en Qi Gong est d'acquérir le contrôle des matrices physiques, énergétiques et spirituelles du corps, pour permettre à l'individu d'envoyer le Qi et le Shen vers n'importe quel Organe ou partie du corps à son gré, pour renforcer ainsi les tissus de la zone ciblée.
Contrôle de la respiration lente et synchrone avec le geste
Dans le Qi Gong, on doit apprendre à utiliser son inspiration pour guider l'énergie vers l'intérieur, vers les organes internes, mais aussi à se servir de l'expir pour emmener le Qi vers la surface, voire au-delà , afin de renforcer le Wei Qi, Qi défensif et accroitre ainsi ses défenses immunitaire.
Dans l'exercice du Qi Gong, on distingue plusieurs modes de respiration : fine, longue, lente, ondulante, régulière, distincte.
Les quatre subdivisions taoïstes des mouvements respiratoires
Les anciens taoïstes considéraient la
respiration comme un échange de Qi : inspirer
rassemble, expirer libère. Bien
que le facteur le plus important dans chaque exercice soit la clarté de la
prise de conscience et la direction de l'intention, l'intensité et la quantité
d'énergie libérée augmente en expirant par le nez, la bouche et rendant le
souffle sonore.
Par conséquent, les anciens taoïstes distinguaient quatre
subdivisions du souffle : l'inspiration, la pause à plein, l'expiration et la
pause à vide.
Les anciens taoïstes utilisaient l'inspiration, la pause à plein, l'expiration et la pause à vide quand ils faisaient des pratiques alchimiques ésotériques sur le souffle. En augmentant le temps de pause entre l'inspiration et l'expiration, le pratiquant peut s'entraîner à entrer dans des royaumes de l'existence énergétiques et spirituels plus subtils.
Ces quatre subdivisions fournissent une base essentielle
pour la pratique taoïste du souffle :
Le souffle de l'homme est une représentation du Tao Vivant |
- L'inspiration : cet aspect Yin du souffle représente le rassemblement des énergies postnatales du Ciel et de la Terre qui sont collectées dans l'Homme. Il s'agit de l'action descendante de l'inspiration dans le « Yin caché » et immobile du Dan Tian inférieur (le sombre royaume de l'Homme), qui confère aux pratiquants taoïstes la capacité de se développer énergétiquement et spirituellement.
- La pause à plein : cet aspect du souffle représente le « point mort » contenu dans le Wu Ji, autrefois appelé le « Col Mystérieux » dans l'ancienne mystique taoïste. Il s'agit d'une pause qui advient juste avant la transformation du Yin en Yang à l'intérieur de l'Homme. En allongeant le temps de pause à plein, les pratiquants peuvent dissoudre le Shen dans l'axe du Taiji de leur corps. Cela leur permet aussi d'entrer dans le champ énergétique et spirituel du Wu Ji et de s'envelopper dans la lumière divine contenue dans le noyau central du corps.
- L'expiration : cet aspect Yang du souffle représente les énergies que l'Homme relâche et qui retournent dans les royaumes du Ciel et de la Terre. C'est un mouvement du souffle qui se déploie vers l'extérieur dans le « Yang clair » (royaume éclairé) de l'environnement actif qui équilibre l'énergie.
- La pause à vide : cet aspect du souffle représente le « point mort » contenu dans le Wu Ji. Il s'agit d'une pause qui advient juste avant la transformation du Yang en Yin à l'intérieur de l'Homme. En allongeant le temps de pause à vide, les pratiquants peuvent dissoudre le Shen dans le Wu Ji, ce qui leur permet d'entrer dans la lumière divine des royaumes énergétiques et spirituels subtils de l'espace infini.
Exemples de mouvements respiratoires taoïstes
Les exercices de respiration suivants
sont des exemples des multiples subdivisions des techniques de respiration
taoïstes pour réguler et accumuler le Qi dans le Dan Tian inférieur.
1. Accumuler le Qi
dans le Dan Tian inférieur. Cette technique sert à tonifier, à rassembler le
Qi et à augmenter le Qi dans le Dan Tian inférieur.
- En position assise, Inspirez par le nez, remplissez complètement le Dan Tian inférieur (en gonflant l'abdomen) ; faites une pause à plein, puis expirez l'air par la bouche. Il s'agit d'une phase préparatoire qui doit être répétée seulement sur 3 respirations.
- Ensuite, prenez trois inspirations partielles par le nez, remplissez le Dan Tian inférieur ; faites une pause à plein, puis expirez complètement par la bouche en une seule fois. Inspirez ensuite pour remplir à moitié le Dan Tian inférieur (en gonflant l'abdomen), tenez à plein la durée de trois battements de cœur, puis inspirez une seconde fois pour remplir tout le Dan Tian inférieur, tenez à plein pendant cinq battements de cœur ; détendez-vous et expirez lentement. Répétez cet exercice jusqu'à maîtriser le mouvement du souffle. Exercez-vous une trentaine de minutes par jour pendant trois mois.
2. Réguler le Qi dans le Dan Tian inférieur ,
cette technique sert à stabiliser l'équilibre énergétique dans le Dan Tian inférieur .
- Inspirez par le nez, remplissez le Dan Tian inférieur (en gonflant l'abdomen) ; faites une pause à plein, puis expirez par la bouche. Il s'agit d'une phase préparatoire qui doit être répétée seulement sur 3 respirations.
- Inspirez par le nez, puis effectuez trois expirations partielles par la bouche ; faites une pause à vide, puis prenez une inspiration complète par le nez. Expirez ensuite la moitié de l'air du Dan Tian inférieur (en contractant l'abdomen) ; tenez à moitié vide pendant trois battements de cœur, puis expirez l'air restant et tenez complètement à vide pendant cinq battements de cœur ; détendez-vous et inspirez lentement. Répétez cet exercice jusqu'à maîtriser le mouvement du souffle. Exercez-vous une trentaine de minutes par jour (pendant trois mois).
Dans la pratique clinique, les thérapeutes de Qi Gong
s'entraînent à la technique du Col Mystérieux afin de déployer le Qi à travers
tout le corps et d'acquérir la capacité d'accéder aux archives cachées
d'informations encodées dans les tissus du patients.
En clinique, l'entraînement comprend deux étapes :
- En position assise, inspirez par le nez, remplissez le Dan Tian inférieur (en gonflant l'abdomen). Faites une pause, retenez la respiration entre 3 et 12 temps, puis expirez par le nez. Cette technique est connue sous le nom de « compte court de la régulation du souffle » Répétez l'exercice et continuez progressivement à augmenter le nombre de temps pendant la pause. Exercez-vous une demi-heure par jour, puis passez au niveau suivant seulement après avoir atteint les 100 temps par respiration.
- Passez ensuite au « compte long de la régulation du souffle », en 120 temps. En position assise, inspirez par le nez, remplissez le Dan Tian inférieur (en gonflant l'abdomen). Faites une pause, retenez la respiration 120 temps, puis expirez par le nez. Exercez-vous une demi-heure par jour.
Cette méthode
enrichit le Yuan Qi en inspirant plus
d'énergie que ce qui est expiré. Elle est parfois utilisée dans des
prescriptions de Qi Gong médical pour soigner des maladies spécifiques liées à
la déficience. Quand on l'utilise avec une intention forte, la rétention du
souffle peut rétrécir les Vaisseaux Sanguins et faire monter la pression
artérielle ; cet exercice est parfois prescrit pour les patients faisant de
l'hypotension. Néanmoins, cet exercice de Qi Gong est contre-indiqué pour les
patients sujets à l'hypertension.
Les quatre mouvements respiratoires
Les individus font l'expérience de
quatre mouvements respiratoires qui se manifestent au travers des différentes
phases de respiration, phénomène se produisant au début d'une pratique du souffle
en Qi Gong médical. Au cours des trois premiers mouvements, l'individu
progresse de la respiration haute à la respiration intermédiaire puis basse. La
phase finale est la respiration complète. Les quatre mouvements respiratoires
sont appelés : la phase du Vent, la phase de la bouffée d'air, la phase d'air
non équilibrée, et la phase sereine
1. La phase du Vent
: ce type de respiration est aussi connu comme le « souffle haut » ou « respiration claviculaire ». Il s'agit
du pire mouvement respiratoire qu'un individu peut effectuer, entraînant une
grande dépense d'énergie pour un bienfait moindre. Quand l'individu respire de
cette façon, il soulève ses côtes, ses clavicules, ses épaules et rentre son
abdomen à l'intérieur en poussant sur le diaphragme qui, à son tour, se
soulève. Dans la phase du Vent, l'individu se sert uniquement de la partie
supérieure de sa poitrine et de ses Poumons, conduisant à un minimum d'air
entrant dans les Poumons.
Au cours de la phase du Vent, le souffle est audible et peut
distraire le pratiquant débutant. Le but de la concentration focalisée est de
laisser l'énergie se rassembler et se concentrer. Si le but de la prescription
sur la respiration est de se focaliser sur un Organe interne déficient ou sur
une zone de tissus spécifique, par exemple, et que l'individu est déconcentré
(comme en se laissant distraire par le bruit de son souffle), cela peut rompre
la concentration mentale. Ce type de souffle a pour conséquence de disperser le
Qi collecté au lieu de le rassembler.
2. La phase de la bouffée d'air : ce type
de respiration est aussi appelé le « souffle intermédiaire » ou «
respiration intercostale », et remplit seulement la moitié supérieure
des Poumons. Quand l'individu respire de cette façon, il soulève son
diaphragme, rentrant son abdomen vers l'intérieur. Les côtes se soulèvent
aussi, laissant la poitrine se gonfler.
Pendant la phase de la bouffée d'air, le souffle n'est pas
audible, mais toute stagnation de l'air dans la gorge peut rompre la
concentration mentale. En se focalisant par inadvertance sur l'air stagnant ou
sur l'obstruction, on peut être pris d'une sensation d'obstruction physique et
d'anxiété mentale, ce qui entraîne une plus grande stagnation du Qi dans la
gorge (connue sous le nom de « Qi de la Fosse au Prunes »).
3. La phase d'air non équilibrée : ce type
de respiration, également appelé le « souffle bas » ou « respiration abdominale
», remplit seulement les parties basses et intermédiaires des Poumons.
Au cours de cette phase, le souffle est silencieux, et on ne
ressent aucune obstruction au niveau de la gorge. La respiration peut néanmoins
être irrégulière ou non équilibrée, ce qui peut fatiguer la conscience mentale
de l'individu. Si le mental est surmené (par exemple en essayant d'équilibrer
les inspirations et les expirations), cela peut épuiser.
4. La phase sereine :
ce type de souffle est aussi connu comme la « respiration complète »,
et elle remplit les parties basses, intermédiaires et hautes des Poumons. Quand
l'individu respire de cette façon, il met en jeu tout l'appareil respiratoire
du corps et obtient le maximum de bienfaits en dépensant un minimum d'énergie.
Au cours de la phase sereine, les individus peuvent parvenir
à respirer de façon longue, naturelle, régulière et profonde sans émettre de
son ni stagner, aboutissant à un état de parfaite quiétude et d'une paix de
l'esprit reposante.
Réguler sans réguler
Un célèbre taoïste du nom de Li Ching-Yen dit : « Réguler sa respiration, c'est réguler sa vraie respiration jusqu'à ce qu'elle 'cesse. ». Cela veut dire que la régulation est correcte lorsqu'elle n'est plus nécessaire. La vraie régulation n'est plus un processus conscient ; elle est devenue si naturelle qu'elle peut se faire sans effort conscient. En d'autres termes, vous devez commencer par réguler votre respiration de manière consciente, jusqu'au point où cette régulation se produit naturellement, sans que vous ayez besoin d'y penser. Si vous concentrez votre esprit sur la régulation de votre respiration, ce ne peut être une vraie régulation, car, dans ce cas, le Qi stagne dans vos poumons.
Relation de la fonction respiratoire avec l'activité physique et
l'état psychique
Réguler la respiration se fait
en apprenant à accorder le souffle et l'esprit de façon à ce qu'ils
puissent mutuellement correspondre et coopérer. En respirant ainsi,
l'esprit peut atteindre plus rapidement cet état de paix qui lui permet de se
concentrer sur la mise en mouvement du Qi.
La respiration naturelle est parmi les méthodes fondamentales pour cultiver le Qi et renforcer le corps. Une mauvaise respiration favorise la stagnation et la tension tandis que la respiration correcte crée la relaxation, l'harmonie et la vitalité et permet le stockage et la circulation harmonieuse du Qi dans le corps. (Les réseaux de circulation du Qi dans le corps sont les mêmes qu'en acupuncture. Le Qi Gong est basé sur les mêmes thèmes énergétiques du corps que la médecine chinoise).
La respiration libre, ample, profonde et abdominale permet, par un massage des organes internes, une meilleure oxygénation de tous les tissus et une meilleure assimilation des aliments. La respiration énergétique assure par le rythme régulier du diaphragme une ventilation normale qui libère le stress, les tensions de la région sternale et abdominale et permet d'évacuer les excès de chaleur. Les mouvements de Qi Gong atteignent leur efficacité par le fait que les personnes prennent le temps d'être à l'écoute des vibrations internes de leurs corps grâce notamment à la respiration abdominale (naturelle ou paradoxale) qui renforce l'énergie interne au Dan Tian, la Mer des Énergies qui se trouve à trois travers de doigts sous le nombril. Les inspir et expir sont profonds, lents, réguliers et silencieux avec parfois de courts instants de rétention du souffle. Cette respiration abdominale, favorise aussi une meilleure oxygénation de tous les tissus ainsi un massage des viscères. Par respiration abdominale, il faut comprendre que l'on gonfle légèrement le ventre en inspirant tout en poussant l'air des poumons vers le bas c'est-à-dire en descendant le diaphragme vers le bas ce qui opère un massage sur les organes internes tels que le foie, l'estomac , la rate, les intestins.
Une des attitudes mentales de base peut s'exercer sur le bruit de la respiration qui entre et qui sort au cours de l'inspiration et de l'expiration. Cette attention peut s'accompagner d'une sensation interne et comme enivrante des poumons qui se gonflent et se dégonflent.Pour fixer l'esprit sur une seule chose, l'adepte peut aussi visualiser sur le tableau noir de ses yeux fermés, les chiffres du décompte de son inspir et de son expir. Il inspire pendant qu'il compte de 1 à 10 ou plus; idem en expirant. L'attention à la respiration peut encore se porter sur la sensation du passage de l'air à travers les narines, à l'entrée et à la sortie. Cette technique se confond alors avec la technique birmane de la méditation Vipashana, pratiquée en position assise.
- Anatomie du système respiratoire
- Les
fonctions de la respiration
- Les effets de la respiration (Rejeter l'ancien pour attirer le neuf, Mouvements des
méridiens en fonction de la respiration)
(les 4 principes directeurs pour aider la personne à obtenir le maximum de résultat dans la thérapie de la respiration, Quand intégrer le travail de la respiration dans ma pratique?, Comment parvenir à maintenir son esprit dans son abdomen?durée de la thérapie de la respiration, Méthodes de conscientisation de la respiration , (méthodes pour compter les souffles, méthodes d'observation du souffle, méthode d'écoute du souffle), mudra de la respiration, techniques du Dao Yin du souffle
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