L'une des découvertes fut de comprendre que les humains
émettent des sons similaires dans certaines situations. Par exemple, après
avoir traversé une situation périlleuse, la plupart des gens poussent un soupir
de soulagement. Par ce soupir, le corps se libère du stress émotionnel
accumulé. Selon les situations, l'individu va émettre différents sons dépendant
des émotions emmagasinés sous forme d'intonations dans les différentes chambres
des Cinq Organes Yin.
Chaque être humain est lui-même un vaste champ
vibratoire : chaque partie de nous-mêmes (organes, tissus, squelette, L.O...) a
sa propre fréquence vibratoire. Ensemble ces différentes fréquences forme une
composition plus ou moins harmonieuse, en tout cas une partition musicale fort
complexe qui
pour certains ressemble à une morceau de musique contemporaine assez chaotique,
proche du tohubohu primordial. Pour d’autres, il s’agit d’une symphonie
pastorale, ou une impro de jazz noctambule. Mais imaginez qu’un
instrument de l’ensemble musical soit désaccordé ou qu’un musicien ait oublié
sa partition au vestiaire, c’est alors tout l’orchestre qui chavire.
Un organisme, un organe, un tissus un ensemble de
cellules qui perd sa vibration ou sa résonance naturelle est en dérégulation
biochimique, ce qui peut générer une dérégulation dans son voisinage et de
proche en proche dérégule l’organisme, qui lui-même dérégule son entourage.
Cela peut aussi
aller dans l’autre sens : un environnement dérégulé, que ce soit par la
pollution sonore et autre, le dérèglement climatique, le trop plein d’infos, ou
bien, plus modestement, par les changements d’heure qu’on subit deux fois par
an, l’organisme peut se déréguler, perdre le rythme. Au niveau organique, puis
cellulaire, les fréquences sont perturbées, dans les canaux énergétiques, ça bouchonne.
Les thérapies par le son présentent alors un recours.
Elles se basent toutes sur le principe de
résonance cellulaire ; ce sont diverses méthodes pour qu’un organisme, ou
un organe, ou un tissu, retrouve sa vibration naturelle par la projection d’un
son, donc par la mise en résonance entre la matière à traiter et des vibrations
de l’air ou ondes sonores.
«
Tout est son » disent les anciens de différentes traditions, « nada brahman »
en sanskrit. Ils voulaient sans doute désigner par là l’état de vibration
dans lequel se trouve toute chose de l’univers.
Toute matière, inerte et vivante, est du Qi, elle est à
la fois onde et particule. Toute masse est en état de vibration. C’est ce que
l’Inde antique avait perçu quand elle disait : nada brahman ! ce qui pour la
Chine était : « tout est Qi ».
Ces mouvements ondulatoires donnent au vivant un rythme
ou biorythmes. Les chinois ont très tôt mentionné ces biorythmes. Ils ont
observé leur mouvement d’alternance, de type entrée-sortie, comme dans la
respiration par exemple, et leur ont donné un emblème générique : le yin-yang
qui résume l’oscillation du vivant. « Yi
yin yi yang zhi wei dao, 一阴一阳之谓道 une
fois yin une fois yang tel est le dao, ou telle est la régulation du vivant
».
Or, notre environnement est un bouillonnement d’ondes
électriques, électromagnétiques, sonores qui se mêlent et s’entrecroisent, c’est un réseau complexe de vibrations
diverses qui se répondent, s’entrechoquent… et dans lequel on est sensé voyager
sans perdre l’équilibre et surtout sans perdre le rythme!
En témoigne les expériences de EMOTO qui a découvert que
l'eau réagissait à la musique.
Lire aussi :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire